Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour :
16.09.2025
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can you make dark afuro with aura bro?
Par Anonyme, le 24.09.2025
ok
Par Anonyme, le 16.09.2025
c cool
Par Anonyme, le 10.09.2025
c'est drole
Par Anonyme, le 08.09.2025
il son drole
Par Anonyme, le 04.09.2025
Titre : You are special.
Auteur : Lily Sawaka
Couple : Law X Chubby ! Reader
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PARTIE 3/3
Plus tard, je libère l'équipage Heart. Après tout, ils n'ont pas besoin éternellement de ma précieuse compagnie. Je me rappelle de mon mensonge aux habitants. Je commence à stresser. Je n'espère pas qu'ils se montreront trop rudes à mon sujet... je sais que mentir et déformer la réalité n'est pas quelque chose d'appréciable. Toutefois, je l'ai fais pour le bien des pirates. Et je ne regrette pas mon geste. Parce que Law m'a sourit et complimenté. Je tente de optimiser. Ce qu'il y a eu entre nous suffit pour rendre ma journée plus cool.
Je suis très vite repérer. Quelques habitants me dévisagent et me pointent du doigt, m'exposant publiquement que j'abusais des invités. Que je leur devais à tous des excuses de les avoir fait tourner en bourrique. Que je ferais mieux de rester à bosser chez moi et que de toute façon, je ne plaisais à aucun garçon.
Alexis, qui passait par là, dévisage le marchand ambulant, tandis qu'il me fait éloigner en me poussant gentiment par les épaules.
— Tu n'as pas honte de t'en prendre à une femme ?
— Cette grosse vache nous a fait tourner en bourrique devant les pirates !
— Si elle a fait, ce n'est pas pour rien. Elle est unique et plus mature que certain. Me défend Alexis en grognant. Alors arrête de brailler, et comporte-toi comme un homme, merde !
En ronchonnant, l'homme qui m'a insulté retourne à son travail.
— Tout va bien, (T/P) ? Me demande Alexis, concerné, peiné.
— Oui, merci de ton aide...
— Ne fais pas attention à son humeur exécrable. Tout le mérite va à ta famille, qui gagne plus que lui sur l'île. Il est juste jaloux.
Je roule des yeux. Ouais, je le sais bien. D'ailleurs, son fils a pour don de m'humilier publiquement avec sa petite-amie. Avec le temps, j'ai appris à les ignorer. Mais cela restait néanmoins déplaisant. Cet homme devait croire que je lui vole sa nouvelle clientèle pour les attirer chez moi. Sauf que non, je ne me comporte pas ainsi. Ce n'est pas mon genre. Je respecte le travail de tous.
Par précaution, Alexis me raccompagne chez moi. Je le remercie et je le quitte pour aller dans ma chambre pour me reposer et faire le point sur tout ce qui est arrivé. Je m'écroule sur le lit, les bras accueillant automatiquement mes coussins. Je soupire. Mes pensées sont ravagés d'images de Law. Impossible de le retirer de ma tête !
J'espère qu'il n'entendra pas de sales choses sur moi avec les autres, qui ont une dent contre moi... Qu'est-ce que je raconte ? Il s'en fout des autres ! Il m'a même affirmé que j'étais spéciale ! Je trépigne et je roule sur mon lit, tellement que je me sens aimé et intéressé. Par un bel homme en plus ! J'ai l'impression d'être récompensé par mes efforts.
Plus tard, après une bonne douche méritée et une toilette rapide pour arranger mon visage, sans exagérer, tout en restant un minimum naturelle, je ressors, toute reposée. Je passe ensuite le reste de mon temps libre à me détendre et à penser à Law quand même. Il m'est aussi arrivé de l'imaginer me porter, sans être gêné par mon poids et ma corpulence.
On toque à ma porte dans les coups de dix-sept heures. Je bondis de mon lit et vois Kurome. Elle avance jusqu'à moi et se pose à coté, soupirant. Je la sens toute déboussolée d'un coup..
— Ca ne va pas ? Je l'interroge.
— Les gens sont surexcités comme jamais...
Elle s'allonge sur mon lit sans gêne. Nous avons toujours eu l'habitude de se mettre à l'aise chacune, l'une comme chez l'autre. Les bras croisés derrière son crâne, elle observe le plafond et me lâche un :
— Tu as côtoyé les pirates, je présume.
— Ouais. Ils ont la classe. Et le capitaine, Law, est tellement stylé et en plus, il m'a sortit que je suis spéciale ! Ca m'a toute chamboulée !
— T'es sérieuse ?! Une histoire d'amour se présente ! Me crie mon amie, les yeux ronds, sérieuse et à la fois heureuse pour moi.
Je rougis, mon coeur bat à tout rompre.
— T-T'es sûre ?...
— Mais carrément ! ENFIN, un vrai mec, bordel ! Alléluia !
Kurome est surexcitée, cogite trop, faisant bouger pas mal mon matelas. Je dois être rouge cramoisie avec son enthousiasme. J'avoue que j'ai moi aussi eu des images... mais c'est beaucoup trop tôt pour affirmer quoi que ce soit. Les histoires d'amour fonctionnent parfois suite à un élément déclencheur ou bien par un coup de foudre... est-ce que pour mon cas, ça va l'être ? Je me crois dans un compte de fée.
— Kurome, ne t'emballe pas..
— Putain de merde, OUIIIIIIIII !
— Doucement...
— Kurome ! Moins fort ! Hurle ma mère depuis le rez-de-chaussé, après avoir entendu ma meilleure amie.
— Oh, ça va ! Rétorque alors Kurome au même niveau de sonore que ma mère. C'était la radio qui a la même voix que moi !
A l'inverse de moi, Kurome est nettement plus directe et ne retient pas ses émotions. C'est pour ça que je l'admire et l'adore. Elle est libre de tout. On s'assemble bien je trouve. Et on ne s'ennuie jamais avec elle ! Ma mère des fois, me râle sur son comportement. Heureusement, elle m'autorise à rester avec elle. D'autres parents diront qu'elle n'est pas fréquentable voire devrait jamais pénétrer dans le foyer comme si rien n'était.
Nous avons discutés des heures, on a même fait quelques jeux et elle a même fini par insister pour rencontrer en personne mon « futur amant » comme elle l'a bien nominé. Quelques fois, Kurome est perverse et très taquine sur tout, ce qui avait pour don de me faire rougir. Je prie pour qu'elle ne me fasse pas honte devant les autres ce soir...
Le soleil remplacé par la lune, le bar est assez vite remplie. Les conversations fléchaient de partout, la pièce étant moins insonorisée que tout à l'heure, la rend plus animée. J'aide mes parents à leur boulot, laissant Kurome près du bar, avec un verre de rhum entre ses doigts – oui, elle est alcoolique, mais ne dose jamais trop, pour rester un minimum lucide –. Celle-ci, se contente de m'observer, attentive à tout, prête à rugir si on vient me déranger dans mon travail. Une fois, quelqu'un l'avait fait. Et ça s'est vite terminé en bagarre. Kurome a été « punie » par ma mère, obligé de rester cloîtrée dans ma chambre. Des fois, on se demande laquelle de nos mères est plus autoritaire.
La mienne bien sûr ! La sienne, c'est une ange, tout le contraire de sa fille ! Elle fait des excellents pains d'ailleurs, en plus des cookies... ah, ça donne l'eau à la bouche rien que d'y penser. La pauvre, je n'ose imaginer ce qu'elle doit ressentir quand son mari est absent, travaillant avec la Marine... sans revenir pendant des mois voire des années... Si Law éprouve quelque chose pour moi, est-ce que notre relation ressemblerait à ça ?
Faute d'inattention, je manque de bien marcher. Mes pieds s'emmêlent les pinceaux et la probabilité que un verre de vin chute droit sur le pire client... C'est le pire scénario ! L'homme se lève brusquement, la chaise de bois tombe vers l'arrière et il s'expose publiquement, avec son haut tâché en plus de son pantalon, bien situé à son entrejambe. Pour la première fois, j'ignore la douleur de ma chute et me redresse rapidement, ramassant les morceaux de verres éclatés au sol avec ma main nue, les yeux baissées. L'adrénaline monte très vite avec les accusations.
— Putain, Chubby, tu fais chier ! En plus d'être une grosse merde, tu m'as souillé ! Scandalise t-il, de sa voix rauque.
— ...Désolé. Je me contente de lui répondre, continuant de ramasser mon bazar.
— Désolé ? Me cite-il en haussant un sourcil.
Il écrase ma main sous sa chaussure. Je grimace de douleur en sentant le verre pénétrer dans ma main non doigt et je grince des dents sous son jugement. Tout les regards se rivent sur nous immédiatement.
— Je vais t'en coller une moi...
— Et moi je vais d'apprendre les règles de bienséance, enflure !
Oups. Il a réveillé le démon, ou plutôt mon garde du corps. Kurome lui met très vite une droite à peine qu'il se tourne pour la considérer. Elle le prend par le col, et par la puissance de son mouvement de hanche, elle le fait vite dégager de moi. Très vite, elle lui fait un doigt d'honneur, lui lançant un regard meurtrier.
— Retouche-la, je te dégomme la mâchoire ! Lui menace t-elle.
— Répète, pétasse...
— N-Ne vous battez pas ! J'ai moi-même pas fait..
— N'interviens pas (T/P). Me coupe Kurome, sans prendre le temps de me regarder.
La tension est palpable. Je m'efforce à parler et tire tout de même ma meilleure amie vers l'arrière. Je réussis à décrocher juste quelque chose :
— C'est pas de la peinture, ça ne restera pas à vie. Pas la peine de hurler comme une chèvre.
— Ou un porc. Rajoute sèchement Kurome.
D'un pas décisif, l'individu avance jusqu'à nous, les poings serrés, le visage rouge par la colère. Il a encore la marque sur sa joue et à peine qu'il s'approche de nous, mon père et Law, se placent au milieu. J'écarquille mes yeux. Lui aussi, était en train de surveiller si rien ne dégénère ? Je me sens en sécurité. Peut-être son esprit justicier ou il veut me mettre hors danger. L'homme peste, recule et sous ordre – voire, le ton de mon père peut s'avérer très effrayant – il sort du bar. Si c'était le beau noiraud, il aurait dégainé son nodachi, et fait fuir direct ce type !
Je les remercie en m'inclinant et mon père prend ma main, l'inspecte et appelle ma mère pour qu'elle me soigne direct. Très vite, je me suis fais emmené vers la salle de bain, me faisant vite traité contre ma blessure, ma mère, morte d'inquiétude. Elle me serre et embrasse mon front, me proposant de me reposer. Je secoue la tête. Pas besoin. Law est avec moi. Je ne veux pas jouer la princesse en détresse maintenant ni le décevoir. Je redescends pour reprendre là où je me suis arrêté. Mais avant, je vais vers la table des pirates. La même que avant-hier.
— Merci... Law.
Il me jauge, le regard toujours sombre. Il avait les bras croisés comme ses jambes.
— Tu ne pouvais pas gérer comme ton amie ?
— Euh.. je ne..
— ...Très bien.
Ca sonnait comme un reproche. Mais innocente, ou probablement sous mon insouciante, je n'y prête guère et je reprends mon travail. Une distance s'est étrangement immiscé entre nous.
Après le travail, je le raccompagne, lui et ses camarades. Le silence est toujours d'actualité, et je me mords les lèvres, pour éviter de gâcher quoi que ce soit. Ce soir, les étoiles sont éteintes, remplacées par des épais nuages sombres. J'essaye de me motiver. Kurome m'a souhaité bonne chance et m'a motivé à me confesser ce soir. Sinon ce serait trop tard. Mais je n'ai encore rien déterminé. Je suis encore troublé et je ne me sens pas en harmonie avec moi-même. Sauf que si je ne fais rien, c'est comme si il n'y a jamais rien eu entre nous. Enfin, si, c'est le cas, mais notre rencontre n'aurait rien changé dans l'histoire. Or, je veux que ce soit l'inverse. Qu'il y a eu un déclenchement. Si je n'agis pas, Law partira. Être indécis est si compliqué... et fait obstacle à tout.
Je refuse de gâcher ma chance. Kurome me soutien. Je dois affronter mes peurs. Law est le seul homme qui m'a valorisé. Qui m'a mise en valeur. Je le retiens juste avant qu'il ne pénètre dans le logement. Ses hommes sont tous absents, me laissant donc l'opportunité de me déclarer ouvertement. Argh, quelle poisse, mon coeur bat à la chamade et je dois être rouge comme une pivoine !
— Je... euh..
Mes orbes (c/y) sont portés vers le trottoir. Fascinant. Ca doit aimer être piétiner en plus de la route, sur ce goudron très costaud-
Bordel, (T/P), arrête de déconner et déclare-toi ! Je serre mes poings, me giflant intérieurement. Ce n'est pas comme ça que je vais parvenir à décrocher un mot ! Et grouille parce que je sens l'agacement de Law !
— Je...voulais... dire...que... heum...
Mes jambes sont engourdies. Mes épaules portent un lourd poids. Je me sens trop surchargé. Et ma gorge se noue. Mes mains sont moites et tremblantes. Je suis totalement prise au dépourvu. Je me sens pas capable de tout déballer. Ce n'est pas simple de avouer, contrairement à ce que pourrait penser quiconque. C'est naturel pour certains. Pas avec moi. Je bégaie. J'aimerais que le temps s'accélère comme se ralentisse, rien que pour que je puisse passer plus de temps avec lui.
Le capitaine me jauge et ne perd pas de temps avec moi :
— Tu as perdu ta langue ?
— C..C'est compliqué. J'admets, rouge.
— Comme toute cette île et leur patrimoine.
Un poignard s'enfonce dans mon coeur. Ca m'a refroidit son ton sec. Je relève ma tête, grimaçant.
— La délicatesse, tu connais, peut-être ? Je lui gronde.
— Pour quoi faire ? Me demande t-il en me lançant un regard insistant, pour que je puisse répondre.
Je serre mes poings. Je lui fais face.
— Par respect ! Tu ne sais même pas ce que j'allais te dire !
— De rester un peu plus longtemps. Me coupe t-il aussitôt en plissant ses yeux. Ce n'est pas parce que tu es différente et sympathique, qui m'obligera à rester. Nous partons demain de bonne heure. Inutile de me retenir.
J'écarquille mes yeux, stupéfaite. Mon coeur se serre et je me sens oppressé. Je libère donc tout ce qui me retenait jusqu'à présent.
— Eh bien, va ! Mais sache que si jamais tu te blessais, je viendrais te soigner ! Que si tu es en danger, je viendrais te sauver !
— Toi, me sauver ? Doute Law en haussant un sourcil, me tournant le dos, m'observant par dessus son épaule.
— Ouais, car malgré les paroles blessantes, je serais toujours là pour les personnes que j'affectionne... et encore plus celui dont je suis tombé amoureuse !
— Ce n'est pas réciproque.
Instantanément, je me fige, m'arrêtant dans mon discours.
Law disparaît de mon champ de vision. Je me retrouve seule. Abandonnée dans le noir, dans la rue. Je ne sais pas ce qui est le plus désagréable comme sentiment. La solitude. Ou ce refus. Ne pas être aimé en retour. Mes larmes coulent automatiquement, mon coeur, se serrant lentement et ma gorge me brûle avec mes yeux. Rapidement, je tourne les talons et m'éloigne de cet endroit pour rentrer chez moi. J'ai envie de hurler. De m'écrouler au beau milieu de nul part et éclater en sanglot. Pourquoi j'espérais qu'il y aurait un truc positif ? Un petit quelque chose ? Même un petit sourire ? Non, rien. Que de froideur et de lassitude dans son regard.
Qu'est-ce que j'espérais putain ? L'amour rend aveugle. Ouais, c'est exactement ça ! Et être à coté de la plaque, surtout ! J'étouffe un hoquet, tellement les larmes font ravages. Mon nez est bouché, et je place rapidement mes mains à mes yeux. Je pleure, seule, dans le noir, à l'extrémité des lampadaires, qui eux, émettent un peu de lumière, affrontant les ténèbres pour éclairer le chemin des personnes errant comme moi, en pleine nuit. Jusqu'à présent, je pleurais de mes malheurs. De ma différence. De mon harcèlement. De mon travail qui m'épuisait. Là ? C'est l'amour non réciproque.
Je n'arrive pas à me calmer, mais je m'efforce tout de même à rentrer chez moi. J'étais dans tout mes états, oubliant complètement que Kurome m'attendait dans ma chambre, croyant de tout son être que je finirais enfin par être avec quelqu'un. La déception comme l'inquiétude remplaçait très vite son visage en me voyant. Elle me tient compagnie, me console et me serre dans ses bras. Malheureusement, elle devait s'absenter chez sa mère. Je suppose qu'elle à dû prévenir mon état à ma mère pour qu'elle vienne ensuite.
Ma mère me chuchote des doux mots, me rassure, me console et me valorise tout en frottant mon dos et me caressant mes cheveux (c/c). Je ferme mes yeux, me laissant guider par ses paroles, me mouchant entre-temps, avant de m'assoupir dans ses bras, sous l'épuisement.
Le réveil était plus que difficile. Mes paupières étaient lourdes et mes yeux étaient encore rouge comme la veille. Je frotte mes yeux et me redresse doucement, m'immergeant de mon lit. Je me sens tellement déboussolée, triste et le coeur brisé encore. Je reste de longues minutes qui me paraissent infernales dans ma chambre. Jusqu'à je me décide de me changer. Une fois prête, je repense à Law. Je suppose qu'il est déjà en mer avec ses compagnons... A cette pensée, je renifle, râle et j'ai un rire nerveux et à la fois rauque. Je retourne au lit. Je ne me sens pas prête pour une nouvelle journée.
Comment une fille aussi ronde et moche que moi pourrait prétendre être en couple avec un beau mec, musclé et classe ? Faut que j'arrête de rêver. C'est futile. La réalité est ici, et elle me fait barrage à tout mes rêves. Je dois cesser de pleurer et me ressaisir. Je ne vais pas en mourir. De belles choses m'attendent, après tout ! Comme quoi ? Aucune idée. Là, je n'ai pas la force de me relever et jouer la sauvage avec Kurome. Là, je déprime. Et je suis crevé. Autant rester là un moment... Je suis condamné à rester comme ça toute ma vie. Sur le ventre, les bras enroulés avec mon coussin, je referme de nouveau mes yeux, épuisé.
...C'est la fête ou bien ? J'entends des cries et du bruit, comme des armes à feux. C'est la chasse ? Oh, bon. ...Quoi ? Des tirs ? Ce n'est pas habituel ! Je bondis du lit, m'approche de ma fenêtre et pose ma main sur le carreau et mes orbes (c/y) rétrécissent avec ce que je constate avec choc : une attaque. Des hommes costumés armés s'en prennent aux villageois, tirant sans pitié sur des innocents, enfants y comprit. Je lâche un hoquet de surprise et plaque mes mains sur mes lèvres. C'est quoi ce délire ?!
— (T/P) ! Me hurle ma mère en défonçant presque ma porte après avoir poussé avec son épaule. Ma chérie, vite, va te cacher ! On se fait attaquer !
— Maman ! Où est papa ?!
— A l'abri avec le maire et d'autres, conduisant au sous-sol ! Dépêche-toi, on doit s'y rendre !
Menant le chemin, je suis contrainte de la suivre. Les cries se font plus audibles et douloureux. Je tremble et mon coeur bat à la chamade. L'adrénaline pulse dans mes veines, tellement que je me sens en insécurité et en danger. Ma mère et moi ne sommes pas de grandes sportives. Toutefois, nous courons pour notre survie, et on fait de notre mieux, en ignorant nos poumons brûler et nos muscles nous tirer. Je panique tellement, encore plus lorsqu'on se retrouve obliger de enjamber par-dessus des cadavres, baignés dans une marre de sang, leur visage mortifié par la peur. L'odeur devient affecte dans l'air, se répandant un peu partout. Les tirs fusaient de partout, nous alertant encore plus.
Alors que nous continuons de courir, je pivote ma tête alors qu'on se dirige vers la mairie, près du port. Je distingue un autre bateau, plus sophistiqué que celui de l'équipage Heart. Qui sont ces gens ? Pourquoi s'en prendre à notre île ? Dans quel but ? Assaillis de questions, je tente de me repositionner. Puis, mes yeux s'attardent vers la maison de Kurome. Je reçois comme des frissons dans tout l'échine. Elle était sensée travailler comme tous les matins près du volcan ! Je stresse encore plus.
Alexis nous fait signe, en plus pour les autres pour indiquer la cachette. Je ralentis le pas. Hors de question que j'abandonne ma meilleure amie. Je ne veux pas prendre de risque qu'elle ait quoi que ce soit ! Je virevolte, écarte ceux qui fuient, désemparés. Une fois hors du troupeau, je reprends mon souffle, essuyant les gouttes de sueurs qui perlent et glissent jusqu'à mon menton. Je relève ma tête et repère les ennemis. Rapidement, je me faufile entre les ruelles et surveille à ma respiration tant bien que mal en plus du bruit de mes pas. Je me félicitais de ne pas m'être fait prendre, tandis que je m'enfonçais vers la forêt.
Des battements d'ailes me font sursauter. Maudits oiseaux de mes deux, ne me faites pas peur comme ça ! Je lève ma tête, cherchant le coupable des yeux, ignorant les rayons de soleil me frapper de plein fouet, malgré les feuilles des arbres qui font un peu d'ombre. Je m'avance, haletante, le rouge aux joues, la respiration sifflante et ma trachée me brûlant. Je suis complètement affaiblie, cependant, j'avance, même en marchant. C'est du temps déjà de gagné.
Ahuri, je me cache derrière un tronc d'arbre, en apercevant Kurome, se faire frapper par un des types au costume noir. Ce dernier, avait les cheveux plaqués vers l'arrière. Il la laisse tomber vers l'arrière et d'un air satisfait, claque des doigts pour qu'un de ses hommes lui ramène un manteau à fourrure. Je tressaille et grince des dents. Ce salaud, tabasse ma meilleure amie ! Impardonnable !
— Bien, maintenant, tu peux mourir.
Très vite, j'interviens, en hurlant de la laisser tranquille. C'était suicidaire, certes, mais quel autre choix avais-je ? Je voulais à tout prix la sauver. Je me rue vers le chef du groupe, qui a un rictus aux coins de ses lèvres, brandissant son arme vers moi, la doigt sur la gâchette. Je fais une croix avec mes bras, me protégeant le visage et vers ma poitrine, autrement dit, cachant mon organe le plus sensible qui cognait fort contre ma cage thoracique. Je hurle lorsque je reçois la balle sur ma jambe. Mon corps est déstabilisé. Se penche sur le coté. Mais, par la volonté de fer, je me redresse et leur crie comme une barbare. Je pousse l'homme, qui, surprit, grommelle.
Sous mon poids, il tombe en arrière et moi sur lui. Sous la colère, je lui met une gifle monumentale et ajoute des coups de poings sur son visage, au hasard, toujours en hurlant comme une sauvage, les yeux fermés. Je suis terrorisé. Mais à la fois, en colère. Je peux sentir la douleur à ma jambe et le sang y couler d'ici. Mes phalanges rougissent à chaque coups que je donne.
— Dégage !
Un de ses hommes sort son arme pour défendre celui que je frappe. Je me protège vite.
— Non !
La balle trace son chemin, depuis l'arme du tireur. Cette petite chose dangereuse me fait couper légèrement le bras droit et je tremble de peur. Le type sous moi se tortille et réussit à me repousser de lui, très vite, il se relève, haletant, me dévisageant, prêt à me tuer sur place.
Un pan résonne. Je m'attendais à subir pire, comme mes bras pliés ont baissés leur garde. Or, tout ce que j'entendis en dehors de l'absence de douleur, était un crissement. Intimidé, je n'ouvre qu'un œil et à la vision que j'ai, mes paupières s'ouvrent complètement.
Un long manteau volait vers l'arrière. Une main tatouée aux phalanges et au dos de la main se présentait à moi, un nodachi dressé vers le bas. En remontant vers le haut, je distingue des cheveux courts noirs flotter avant de se stabiliser. Non loin de lui, un chapeau blanc et noir. Mon coeur bat à tout rompre et j'écarquille mes yeux. Ma voix tremble, mais j'épelle le nom de mon sauveur.
— ...L...Law... ?
— Oooh ? Le Law Trafalgar ? De North Blue ? Sourit mesquinement l'adversaire, ayant un mouvement de recul. Impressionnant, tu as dévié en un coup ma balle...
Law dévisage sévèrement l'ennemi.
— Tu vas m'être très utile...
— Hein ?
— Tu es un pion de Doflamingo, il paraît ?
Un sourire se dessine sur ses lèvres, tandis qu'il lève son arme horizontalement.
— Ca tombe bien, j'ai besoin d'informations sur sa location.
— C-Comme si je te le dirais !!! Beugle l'ennemi en tirant à plusieurs reprise sur lui, dans l'espoir de l'abattre à un moment.
J'appuie sur ma blessure, tandis que j'appelle mon sauveur, inquiète pour lui, sans connaître réellement ses vraies capacités. Law déplace sa main et murmure :
— Shambles.
Une bulle émerge de nul part, emportant les balles. Pour ensuite, atterrir derrière l'adversaire, que se les prit en plein ventre. Celui-ci crache du sang, émettant un cri de surprise mêlé de douleur. Il titube et pose un genoux au sol. Ses hommes, eux, sourient.
— Ne crois pas être le seul détenteur d'un fruit du démon !
— Parce que nous aussi, on en a ! Complète fièrement un autre.
Fruit du démon ? Cette nomination me dit quelque chose... Ah mais oui ! Une seconde, Law en a mangé un ?! Bluffé et admirative, je suis à fond dans ce combat. Un a des oncles acérés très longs qui, manifestement, ressembles à des lames de rasoir et l'autre d'un claquement de doigt, envoie des lasers rouges. Law esquive tout sans aucune difficulté, le sourire moqueur aux lèvres.
...Dieu, il est canon quand il sourit. C'est pas bon pour mon coeur ça.
J'ai zappé ses techniques, cependant, il était totalement impressionnant. Je suis émerveillé par ses performances. Le pirate et docteur de son équipage met très vite KO ses adversaires en moins de cinq minutes. Soudain, je me sens plaquer vers l'arrière, le bout du pistolet sur ma tempe. Je me fige, coupe ma respiration, tellement que je suis surprise. Bordel, lui, je ne l'avais pas vu ramper pour venir jusqu'à moi, pour me faire une otage ! Law se tourne, et, en un coup, son visage se décompose et devient plus que effrayant. Un visage qui me fait frissonner de terreur. Je blêmis.
— Un pas de plus, j'explose sa cervelle. Menace l'ennemi, avec un rire.
Le regard noir et glacial de Law ne se détache pas du profiteur.
— Relâche-la tout de suite !
— Pourquoi devrais-je ? Cette salope m'a défiguré !
— Pauvre de vous, personne ne vous voudras dans ces conditions là. J'ironise, jouant avec ses sentiments.
Je me crispe quand il appuie son arme à ma tête.
— Ne joue pas les malines. Tu n'es pas en position de faire quoi que ce soit !
— ...Pas faux... mais...
Il sourcille à mon « mais ». Je lui offre mon plus beau sourire.
— Je trouve ça pas classe et vexant d'être en otage. Tu savais que j'ai la tête dure ?
— Hein ?
Sans lui laisser le temps, je lui met un gros coup de boule, lui cassant son nez maintenant. Il tire. Et soudain, je vois flou.
— (T/P) ! Hurle Law.
Il y a du mouvement, et j'entends un cri agonisant. Puis le noir.
Lorsque je rouvre mes yeux, je distingue le ciel. Dégagé. Et des limites bleu. Parallèles, bien centré... Je grimace de douleur et bouge légèrement. Je suis allongé et je me sens lourde.
— Ne bouge pas trop. Me conseille doucement Law.
— Je.. où suis-je... ? Je demande, un peu dans les vapes.
— Tu as reçu une balle dans ta tête. Cesse de bouger, je retire la balle.
Quoi ? Le sourcille. J'attends patiemment et je gémis de douleur, sentant quelque chose sortir de moi.
— C'est bon.
Je bats des cils, distinguant que nous sommes dans une sorte de chambre transparente, avec un dégradé de bleu. Sans doute son pouvoir. Et s'il sait où se trouve exactement la balle, sans doute un autre de son pouvoir..
— Où... est l'ennemi ?
— Mort.
— Hein ? Mais...
— On s'en fiche. J'aurais pu obtenir de précieuses informations sur Doflamingo... ça attendra. Soupire t-il.
Il pose son regard sur moi et ses traits devinrent sévères. Il se met à gueuler sur moi.
— Bordel, t'es complètement malade ! Je n'ai jamais vu un otage foutre un coup de boule comme si rien n'était sur son ennemi !
— ...Il l'a mérité.
— Tu sais bien que ce n'est pas ce que je veux dire ! Bien sûr qu'il le méritait ! Mais... argh !
Il passe une main dans ses cheveux. Il râle. Il est en conflit. Je souris faiblement et le regarde.
— Tu n'étais pas partit ?
— Si.
— Pourquoi ce retour ? J'ose lui demander.
Law soupire et détourne le regard.
— Je ne suis pas venu pour toi. Juste parce que j'ai trouvé ça louche qu'un bateau aille vers vous, avec des personnes louches.
— ...Merci.
Il niait ses vraies intentions. Mais je savais que au fond, il se doutait que quelque chose se tramait ici. Il me fixe et m'adresse un petit rictus avant de se redresser et me soulever avec mon bras. Il vacille subitement.
— Merde ! Tu es lourde !
— C'est équivaut à mon coup de boule !
— Sans blague... Soupire Law, ne captant pas à ma blague pourtant évidente.
Il m'a soigné et fait de même – du moins, le minimum – sur Kurome. On finit par tous rentrer vers le village. Les survivants sortent, rassurés, les membres de l'équipage Heart leur assurant qu'ils avaient exterminés les autres.
C'était difficile, mais après un grand nettoyage, et l'aide des pirates – sauf Law qui avait décrété que c'était mieux de rester dans son coin – tout est remit en ordre. Nous avons fait les funérailles pour nos congénères et vers la fin, mes parents organisent un festin pour tous. J'apporte le plat de Law jusqu'à lui, qui, depuis des heures, s'était isolé. Il était assit sur un rocher, observant l'océan, le mouvement des vagues et le coucher du soleil. Ses doigts sont entremêlés tandis que son regard fixe un point, quelque part, dans l'horizon.
— C'est pour toi.
Le noiraud lève ses yeux pour me regarder puis m'ignore. Je soupire.
— Si tu veux, je mange ta part ! Hein ! Je gâche pas la nourriture !
— ...Très bien.
Law prend le bol que je lui tends. Je lui adresse un sourire rassuré, tandis qu'il met en bouche un morceau de riz avec la culière. Je place mes mains derrière mon dos, humant l'odeur du sel émanant de l'océan. La brise légère qu'il y avait, ce qui est rare par ici, fait flotter mes cheveux.
— Au fait, merci d'être revenu, rien que pour nous sauver.
— Je t'ai dit_
— Vraiment, merci.
Je lui souris doucement, reconnaissante. Law me considère, surprit, puis détourne son regard.
— ...De rien.
— Je sais que tu n'éprouves pas les même sentiments que moi... mais... au moins, tu m'as redonné le sourire en te retrouvant. Je me sentais pas en forme.
— Désolé.
Surprise, je le regarde. Il s'est excusé ?! Le noiraud observe l'océan, en me confiant :
— Tu es quelqu'un de très courageuse, crois-moi. Je n'ai jamais connu une femme aussi courageuse et battante que toi. Surtout, qui ne s'est jamais révolté ni rien.
— C'est parce que je tiens énormément à ma meilleure amie... Je m'explique.
Je m'assieds à coté de lui, regardant l'horizon, souriant.
— Je ne veux pas la perdre. Alors j'ai foncé tête baissée.
— Tu es une battante. Et tu as prouvé que tu es quelqu'un de formidable, en dépit de ton physique. Tu peux être fière de toi. Me félicite t-il doucement en posant une main sur mes cheveux.
Mon coeur s'emballe et je le remercie timidement, en rougissant, le laissant manger tranquillement. Je l'aime vraiment. Ca me fait mal de devoir le laisser partir sans qu'on puisse rester plus longtemps ensemble. J'aimerais qu'il m'apprenne plus sur lui. Sur son passé. Sur son rêve. Ses aventures. Qu'il m'apprenne à me connaître.
J'esquisse un sourire. Mais il faut être réaliste. Ce n'est pas possible. Je devais l'accepter et plutôt l'encourager dans son rêve. Law Trafalgar est quelqu'un de formidable. Je l'admire et il est mon premier amour. Cependant, si je l'aime, je dois respecter ses désirs. Sinon, ce serait par pur égoïsme et il serait dégoûté.
En tant que amie, alliée, je me dois de l'encourager. Je lui fais une tape dans son dos, le faisant sursauter. Je lui fais un sourire jusqu'aux dents, les yeux fermés.
— J'espère que tu reviendras, pour me raconter tes aventures ! Hein !
Surprit, il me regarde. Puis me décroche un sourire.
— Quand j'aurais trouvé le One Piece... Probablement.
— C'est ça ton rêve ?
— ...Ouais, après retrouver Doflamingo. M'avoue t-il.
Attentive, et à la fois impressionné, je lui souris de nouveau, écoutant son récit, comme si j'étais devenu une amie. J'opine, donne mes avis et échange avec lui, rigolant de temps à autre. Law me supporte, souriant brièvement de temps en temps, restant toutefois fidèle à lui-même. Je crois que je vais rester dans sa mémoire.
A son départ, dans la nuit, je le salue de la main, avec les autres habitants, leur souhaitant un bon voyage, observant le bateau s'éloigner du port. Je porte ma main vers mon coeur, fermant mes yeux, gardant mon sourire. Une citation me vient en tête.
« Laissez partir ce qu'on aime dans la quiétude et le répit ».
Kurome s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule. Je lui souris en la regardant avec ses bandages et pansements, comme moi, j'en ai. Je pense que cette journée nous a tous marqué. Et fait tourner une nouvelle page dans l'histoire.
Comme il m'a apprit à gagner doucement confiance en moi.
° The End °
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N.A: J'ai absolument voulu faire ce OS avant les autres. Parce qu'il est unique et on trouve très peu des Chubby Reader. Et j'ai voulu le rendre plus unique par rapport aux autres OS qui s'arrête sur du "Tu es ronde? Ne complexe pas tu es mignonnes, tiens un kissou~". Naaan je veux plus de description ect. Et la commande je l'ai trouvé extrêmement originale. (D'ailleurs, j'adore Law sauf que je connaissais peu ce perso et quand je me rends compte de mon premier qui date du lycée, que je respectais pas son coté froid/tsundere bahhhh....). Voilààà! J'ai fais de mon mieux pour cet OS! Certes, il est lent au début (moi? Aimer l'action? De quoi parlez-vous? XD).
....Oupsi, ai-je zappé de vous informer que j'ai voulu essayé de écrire à la première personne? Yolo. Enjoy, j'espère que ce sera à la hauteur de vos attentes! Sur ce, moi, go me préparer à écrire mon futur chap de ma fic MHA et réfléchir aux cadeaux de Noël... Mais le travail m'attend- ^^'