Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour :
11.11.2025
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je le veux svp
Par Anonyme, le 05.11.2025
can you make dark afuro with aura bro?
Par Anonyme, le 24.09.2025
ok
Par Anonyme, le 16.09.2025
c cool
Par Anonyme, le 10.09.2025
c'est drole
Par Anonyme, le 08.09.2025
Titre: Mission espionnage
Auteur: Lily Sawaka
Couple: Katsuki Bakugo X OC (féminin)
Date de publication: 17/01/2025
Sujets à avertir aux lecteurs: Comédie - Romance
Nombre total de mots: 7.823
Notes de l'auteur: Au début, j'avais commencé sur un OS très "sombre", avec l'idée du "pardon", comme Katsuki était quelqu'un de dur dès le départ. Puis après mure réflexion, j'ai opté sur un thème plus soft, doux, drôle. Comme la commande a été porté sur le "je veux qu'ils soient déjà en couple", alors j'ai décidé de suivre ma deuxième idée! Et c'est partie vraiment en mode relax, funny.
Bonne année 2025 pour tout le monde, en espérant que tout aille pour le mieux de vos cotés! Malheureusement, après pleins d'autres réflexions que j'ai eu, de mes ressentis, de mes envies, j'ai décidé de clôturer définitivement ce livre, avec les commandes. Oui, je n'ai plus envie de me tracasser, prendre la tête. J'ai tourné la page. Il me restait lui et un autre OS (surprise pour une amie proche à moi) à terminer avant d'arrêter de écrire des One Shot.
En bref, j'écrirais des One Shot seulement quand j'aurais une envie particulière. Désolé pour ceux/celles qui tenaient à vouloir passer commande, qui n'ont pas eu de réponses ect, mais c'était ingérable. Après tout, j'ai réussi à réaliser des commandes après presque 2 ou 3 ans (ou plus-) d'attente! En parallèle de mes autres écrits qui me tiennent à coeur (+ la vie derrière de mon écran; la gestion du taff', familiale ect...). Et puis, je perdais goût à écrire, ect. C'était une grande réflexion et décision que j'ai finalement prise et voilà. :) Peut-être qu'il y aura 1 écrit sur ce livre dans l'année comme peut-être rien. Tout comme peut-être un jour je voudrais réouvrir les commandes! Qui sait ce que l'avenir réservera!
En tout cas merci beaucoup pour vos retours, y comprit pour ceux qui m'ont laissé des votes! <3 Y comprit pour ceux qui ont juste lu et n'ont pas osé commenter/voter, c'est aussi important pour les personnes timides et réservés de vous remercier! <3
Bien dans ce One-Shot, l'univers MHA/BNHA se déroule APRES la guerre (soit après la saison 7 grosso modo, les élèves sont en première! Pas en seconde. Ils ont vers 17ans!). Attention aux légers spoils, mais rien de trop développé évidemment, pour laisser l'imagination flotter dans vos têtes! Enjoy! :)
P.S: J'ai tellement adoré écrire Shoto. Littéralement. (Et aussi Izuku car c'est mon favoris évidemment) ehhe_
_________________________________________________________________
PARTIE 1/2
— Hey, Kirishima ? Tu ne trouves pas que Katchan agit bizarrement depuis quelques temps ?
Dans la salle de bain commune des garçons, après avoir terminé de laver ses dents, Izuku posait une question directe à Eijiro. Toujours avec une brosse à dent dans la bouche, avec un peu de dentifrice mélangé à de l'eau qui dégoulinait de ses lèvres à son menton, le roux cligna plusieurs fois des yeux, ahuri.
N'étant qu'une petite poignée présente dans la pièce, éclairée par des spots en LED au plafond, les deux garçons s'échangèrent mutuellement un regard complice. Eijiro cracha le tout dans le lavabo de marbre blanc. Se pencha vers l'avant après avoir réactivé l'eau. Il aspira le liquide dans sa cavité buccale, fit un rapide nettoyage avant de tout reverser dans le siphon. Il abaissa le robinet.
— Ouais, j'avais aussi remarqué. Lui confirma l'aspirant héro en se redressant, il essuya du revers de sa main, sa bouche encore bien humide.
— Je trouve ça vraiment louche. Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver ? Ce n'est pas son genre. Pointa le disciple de All Might en croisant ses bras, il leva ses doigts et vint pincer ses lèvres inférieures, soucieux.
— Ah ! Vous parlez de Bakugo ? Les surprit Denki, qui sortait tout juste de la douche, nu, avec seulement une serviette sur ses cheveux aplatis, humides.
Les deux adolescents le considérait, opinait.
— Il avait demandé une sortie demain à Aizawa, hier. Leur apprit le blond, qui essuyait nonchalamment ses cheveux mouillés.
Instantanément, Izuku et Eijiro eurent des yeux ronds, tous deux, s'exclamant, choqués :
— Un dimanche ?!
— Ben...ouais.
— Mais... Le dimanche pour Katchan, c'est jogging, entraînement intensif, il répare parfois ses propres accessoires, ou se repose dans sa chambre ou est avec vous ! Non ?! Lista le détenteur du One For All, en remuant ses doigts.
— T'sais tout de lui, c'est presque flippant, mais t'as grave raison, mec !!!
Un rire sournois fuyait de derrière eux. Les deux lycéens se tournèrent, observèrent Mineta, se tenant sur un escabeau métallique – qu'il servait régulièrement pour atteindre le lavabo –. Avec un rictus au coin de ses lèvres, ayant terminé de réajuster ses cheveux en forme de boule violettes, il leur adressa un regard supérieur, confiant, calculateur.
— Mes pauvres amis... Naïfs que vous êtes...
Sous la lumière, il brillait, faisait durer le suspens. Ce qui était bien trop insoutenable et long pour le roux qui s'indigna.
— Accouche ! Tu sais quoi ?!
— C'est évident, non ? Pouffa leur camarade de classe en fermant ses paupières. Notre cher ami ronchon... s'est...
Le reste des garçons déglutirent leur propre salive, supposant que ce garçon à l'alter boing – boing se doutait de quelque chose, ils attirent le verdict.
— Bakugo s'est trouvé une copine !
Ses paroles eurent pour effet de trancher l'air. Un lourd silence s'abattit dans la salle de bain et certains furent même figés sur place.
Rien que de imaginer ceci, fit presque rire Denki. À ses yeux, c'était improbable. Après tout, Bakugo Katsuki était un garçon très souvent agressif, qui s'emportait facilement, fort, intelligent et débrouillard. Le peu de fois qu'il avait échangé avec des filles – y comprit avec leur camarade de classe, il n'y avait rien de « normal ». Au contraire, en dehors de son apparence de beau jeune homme, son caractère laissait à désirer.
Bien qu'il s'était assagit depuis plusieurs mois, ceci ne changeait rien à son air bougon.
— Bakugo ? En couple ? Ah ! Quelle blague... Rit doucement Denki en secouant sa tête, ses mains sur ses hanches nues. Ce serait tout sauf ça ! Hein, les gars ?
— J'avoue que, ce ne serait pas son délire. Il a d'autres occupations. Et qui sait, il a peut-être des soucis familiaux qu'il ne voudrait pas nous en faire part. Concéda Eijiro qui passait une main derrière ses cheveux aussi aplatis. Il était encore tôt le matin, le roux n'avait pas encore mit de gel. Pas vrai, Midoriya ?
Face au manque de réponse de ce dernier, les apprentis héros le fixait. Plongé dans ses pensées, les sourcils froncés, ses orbes émeraudes brillant légèrement sous son air sérieux et songeur, Izuku rebondissait, certain.
— ...Ce ne serait pas impossible. Glissa t-il, finalement.
— HEIN ?! S'écria Denki, outré.
— Après tout, l'autre jour, il était régulièrement sur son téléphone. Il avait des sourires... Alors que habituellement, il paraît détaché.
Bien trop observateur et connaissant par coeur les tendances de son meilleur ami d'enfance, Izuku était convaincu qu'il y avait quelque chose de nouveau dans la vie du cendré. Les autres camarades de classe s'échangèrent des regards, tous mal à l'aise.
C'était trop soudain. Inattendu.
Avec la vapeur qui se propageait dans la pièce, le son frénétique et insistant de l'eau s'écoulant dans les douches brisait toute la glace. Finalement, Eijiro serrait ses poings, zieuta vers ses camarades, puis, après une énième réflexion, il leur proposa un marché.
**
*
Le temps était radieux. Le soleil brillait, le ciel était dégagé, des oiseaux chantaient, certains venaient à ramasser des brindilles encore fraîches sur la cour principale du lycée héroïque de Yuei. De bonne heure, Katsuki s'était préparé et après s'être chaussé de ses baskets de marque noire et orange, il sortit, sans se douter de quoi que ce soit.
L'air était frais. Ce début de saison d'hiver s'annonçait correct. Il y avait encore quelques flaques d'eaux par ci et par là, rappelant le mauvais temps de hier. L'humidité se faisait ressentir et l'adolescent remontait sa fermeture éclaire de sa veste noire jusqu'à atteindre son menton. De sa main droite, il venait à tapoter rapidement sur son téléphone, envoyant un SMS. L'adolescent continuait de tracer son chemin, sans se soucier de ce qui l'entourait. Il finissait par rejoindre les portes magnétiques qui séparait leur académie du monde extérieur.
Après qu'ils avaient été bien attaqué par des vilains lors du premier trimestre, après la défaite de All For One contre All Might, leur établissement avait redoublé de vigilance, ayant augmenté la sécurité au maximum. Avec des dortoirs pour les étudiants et enseignants, avec des murs de béton qui s'élevait jusqu'à plus de quatre mètres de hauteur, suivit par une bonne centaine de caméras de surveillance et de détecteurs de mouvements, personne ne devrait s'inquiéter d'une éventuelle attaque surprise.
Bien que la guerre a été terminé, que tout était redevenu plus calme, l'académie héroïque ne pouvait se permettre de se laisser se reposer sur ses lauriers. Prudence avant tout.
Tapotant le code sur une plaque numérique codée, le lycéen attendit avant de pouvoir sortir. Quand les portes s'ouvrirent, le garçon à l'alter d'explosion poursuivit sa route. Sans se douter que un groupe le suivait de près.
Tous cachés derrière des buissons et troncs d'arbres, les autres élèves de la seconde A murmuraient entre eux, en tenue de civil – bien que certains avaient opté pour un costume Sherlock Holmes.
— Vous pouvez m'expliquer pourquoi vous m'avez imposé de venir avec vous ? Demanda platement Shoto, perdu.
— Il s'est parfumé ce matin. Indiqua Eijiro, très sérieux.
— Obligé, il a un rencard. Déclara Denki, qui remuait une fausse pipe dans sa main.
— Et il est sur son trente et un, ajouta Mina, qui réajustait des lunettes de soleil.
Izuku soupira.
— Dîtes, concernant vos costumes, vous ne croyez pas que c'est de trop_...
— Allez les gars ! Mission du jour : espionner Bakugo ! Proclama haut et fort Denki qui leva son poing.
Certains l'imitait.
Le groupe était constitué de Denki Kaminari, Eijiro Kirishima, Izuku Midoriya, Shoto Todoroki, Mina Ashido, Ochaco Uraraka, Sero Hanta, Mineta Minoru et Mina Ashido. Ensemble, les adolescents suivirent de très près leur camarade de classe qui marchait seul, le long du trottoir. Avec des écouteurs sans fil enfouis dans ses oreilles, avec une playlist en cours, le lycéen se détendait, tout en pianotant sur son téléphone d'une seule main tandis que la seconde, se trouvait au fond de la poche de son pantalon.
Aujourd'hui, l'aspirant héro avait opté pour un jean sombre, son t-shirt favoris noir avec un crâne au milieu, d'une veste en cuir noire avec des ajouts orangés. Comme ses chaussures de marque. En cette saison de début de printemps, le chemin était recouvert de pétales de cerisiers, créant ainsi, un voile rosé, féerique. Sur sa droite, la circulation était dense, les roulements tout comme les sons de moteurs qui tournaient toujours en dépit des feux mis en rouge brisait ce silence printanier. Sans compter cette odeur polluante qui s'élevait dans les cieux, mêlant avec la nature qui reprenait ses aises suite à un long sommeil hivernal.
Tournant à une intersection, Mina dû pousser ses camarades pour éviter qu'ils ne le perde de vue. Fort heureusement pour eux, Katsuki n'était pas loin. Il se dirigeait vers une station de métro la plus proche. En bout de chemin, le jeune garçon à l'alter explosif ralentissait ses pas, se mit à parler à voix haute, portant son portable un peu plus haut, près de ses lèvres. Impliqué dans une conversation vocale, où personne ne pouvait entendre vu qu'il avait ses écouteurs, le groupe dut deviner par eux-même.
— Yo. Ne me dis pas que tu viens de te lever !
Le blond cendré poussa un long soupir, visiblement agacé.
— Je ne t'engueule pas ! Je te gronde, c'est différent, crétine !
Sero eut un rire gêné après avoir entendu ça.
— C'est pareil...
— J'espère qu'elle ne se laisse pas faire.. Bakugo peut se montrer très cru. Murmura Ochaco, concernée.
— C'est clair qu'il n'a rien d'un gentleman. Souffla Mina, dépitée.
— Sérieusement, d'après vous, à quoi ressemble la copine de Bakugo, les gars ? Demanda Mineta, qui avait grimpé sur les épaules de Hanta pour mieux observer.
Silence radio. Eijiro leva son pouce, avec un sourire confiant.
— Une fille avec du caractère !
— Passionné de héros ! Renchérit Izuku, convaincu.
— ....Qui aime manger épicé ? Supposa Shoto en haussant un sourcil.
— Euh, à l'écoute et gentille ? Réfléchissait Ochaco qui posa un doigt sur son menton.
— Qui sait lutter contre lui ! Ajouta Mina.
— Physiquement je pense pas qu'il ait des préférences... Marmonna Denki, songeur.
— C'est vrai. Confirma Hanta.
Alors que le petit groupe réfléchissait entre eux, mettait à plat leurs idées, la silhouette de Katsuki s'éloignait un peu plus d'eux. Shoto le remarqua. Il plissa ses paupières, fixa ses camarades qui étaient plongés dans une intense, profonde, réflexion – ou de débat enfantin. À plusieurs reprises, le bicolore dû stopper leur agissement, les rappelant à l'ordre.
D'un signe de pouce, il indiquait une direction, toujours aussi détaché de cette situation des plus lourdes et stupides.
— Je vous disais, reprit-il calmement, il vient d'entrer dans la gare... à l'heure actuelle.
Tous tiraient une drôle de grimace, simultanément. À la vitesse de la lumière, nombreux se mirent à sprinter, Denki, emmena même de force le fils de Endeavor par le bras.
— Tu ne pouvais pas nous le dire plus tôt !!!??? S'écria le blond, dans l'air, à pleins poumons.
— J'ai dit. Contesta platement Shoto, le regard vidé d'émotion.
Néanmoins, cette agitation l'amusait intérieurement. Jamais de sa vie il n'avait été entraîné dans une telle hystérie ou mission d'espionnage...
Le métro étant complet, Katsuki avait pu dénicher une place assise. Ses yeux étaient rivés sur son téléphone, ses oreilles encore occupées par ses écouteurs sans fil. Coupé du reste du monde, il ignorait royalement les plaintes et grognement des passagers, qui manifestaient leur envie de lui ôter la place. Dès que le moyen de transport se mit à vibrer, il leva très brièvement ses iris rouges de son écran. Il repéra une femme grimacer, soucieuse, une main sous son ventre rond à travers sa longue robe blanche.
Sans aucune hésitation, il l'appela. La femme le considéra et s'étonna de le voir se lever et faire un bref signe de tête qu'il lui léguait sa place. Avec un sourire embarrassé et à la fois reconnaissante, l'individue enceinte le remercia gracieusement avant de venir s'installer sur le siège libre. Alors qu'elle le complimentait, le blond cendré détourna son regard d'elle, dissimulant mal son coté très attentionné.
De cette vue, Mina siffla, épatée. Elle dressait une mini barrière improvisée ; un vieux journal, avec Ochaco de l'autre coté, qui observait aussi la scène, ses yeux ronds noisettes par-dessus le papier tout chiffonné.
— Bakugo, quel gentleman !
— C'est super aimable de sa part d'avoir aidé cette pauvre femme enceinte ! Souffla l'adolescente à l'alter zéro gravité.
— Katchan sait aider les autres, il n'est pas aussi cruel. Leur souligna Izuku avec un sourire satisfait.
Il maintenait la même barre que les filles et de Eijiro.
— Quel homme formidable ce Bakugo... ! S'exclama faiblement le roux, tout émotif, un poing dressé contre son torse, les larmes aux yeux.
— Tu n'en fait pas un peu trop ? S'amusa de lui lancer le détenteur du One For All, avec un sourire amusé.
— Il se passe quoi ? Je ne vois que mon reflet avec la vitre du métro... Leur fit savoir Shoto, un peu vexé, se trouvant de dos à eux.
Le début de sa phrase interrompue, Denki lui promit de lui expliquer plus tard. Lui et ses camarades firent genre d'être des personnes étrangers, dès qu'ils aperçurent un regard intimidant de leur ami à l'alter explosif se diriger vers eux. Visiblement, Katsuki avait une intuition très développée pour soupçonner d'être suivi.
Après une bonne demi heure dans ce métro étouffant, le blond cendré descendit à une station précise et les autres élèves de première A l'imitait, avec prudence, sans précipitation. Après avoir remonté des marches, zigzaguant entre plusieurs passants dans une lumière tamisée par des néons, le groupe finissait par rejoindre l'air pur. Directement à leur sortie, sur leur droite ; un panneau avec une carte affichée. Sur lequel était inscrit : « Hamamatsu ». Autrement dit, ils avaient quitté Musutafu pour se diriger dans une autre fille, se situant à la préfecture Shizuoka.
Katsuki traçait son chemin. Il écrasait quelques pétales de cerisier, les mains dans les poches de son jean. Ses pas vinrent à se ralentir dès qu'il aperçut une silhouette, sous une statue de samouraï dressé sur un socle de pierre. Le vent se mit à souffler, emportant avec, des éléments de la nature.
Des mèches obsidiennes flottaient au rythme de l'air. Doucement mais sûrement, l'heureuse élue venait enfin à rejoindre Katsuki. Avec un large sourire, celle-ci réajustait son bonnet noir avec un logo dessus. L'individue portait un jean cargo beige, un haut de top manches longs noirs, des baskets mixant entre du noir et blanc. Étant fine, avec des formes au niveau de ses hanches et une poitrine assez relevée, il était quasiment impossible de ne pas la remarquer. De son maquillage très fin mais bien précis, ses yeux bleus ajoutaient un air plus charismatique en additionnant son sourire naturel et pas forcé.
Pour le coup, Mineta voulut gueuler, s'indigner, que Mina écrasa sa paume contre la bouche de ce dernier, ahurie, émerveillée.
— Mais elle est grave canon !
— Où il l'a rencontré ? Demanda Eijiro qui fixait Izuku.
— Je ne sais pas plus que toi..
— J'aime beaucoup son style ! Commenta Ochaco.
— Bordel, Bakugo, jura Denki d'un mouvement dramatique, comment a-t-il pu dénicher une telle perle rare !?
Shoto les considérait à tour de rôle. Passif, il glissa tout naturellement :
— Vous ne voulez pas aller lui demander directement, plutôt que de rester derrière des arbres ou buissons ?
— Personne ne veut mourir jeune, tu sais. Lui dénonça Sero en levant sa main, d'un air grave.
Contre toute attente, l'inconnue frappa le torse de Katsuki, lui tourna le dos en riant joyeusement en lui faisant un signe de la suivre. L'aspirant héro soupira, enfouissait ses mains dans ses poches et l'accompagnait, en restant bien derrière elle. Leur petite interaction rendit les autres encore plus curieux.
Le duo se rendit dans un coin réunissant plusieurs animations. Une fête foraine avait été ouverte. Libre d'accès, il y avait beaucoup de monde en cette journée bien ensoleillé. Évidemment, des agents de polices ont été monopolisé sur le terrain pour veiller à la sécurité du public. Ces derniers restaient professionnels, debout, aux aguets.
— Je ne savais pas qu'il y avait ce genre de festivité par ici... Marmonna Izuku, impressionné.
— Regardez toutes ces attractions ! Et ces stands de nourriture ! S'exclama Ochaco, aussi émerveillée qu'une petite fille.
— Ne perds pas tes objectifs en vue, camarade ! La reprit Mina. Bakugo est notre priorité !
Tel un poison venimeux, l'adolescente à la peau rose fut de suite paralysée, après avoir repéré un stand que lui pointait du doigt son amie, avec une bouille suppliante. À coté du stand de nourriture – que voulait lui présenter la fille anti-gravité, il y avait une vente dédiée à des costumes ou une promotion pour des vêtements.
Ravalant sa propre fierté, se laissant être guidée par son coeur, Mina se tourna vers les garçons, les yeux larmoyant, une main tendue près de son visage. Avec un sourire fragile, elle leur déclara, d'une voix brisée, telle une soldate se sacrifiant en terrain d'ennemi :
— Désolé les gars...
— Qu'est-ce que tu as, Ashido !? S'inquiéta immédiatement son ami Denki.
— Je vous lègue cette mission... Moi, j'ai trouvé une autre vocation !
Les talons tournés, la jeune fille offrit sa main à son amie.
— Allons y Uraraka... Tournons-nous vers la lumière ! Ensemble !
Main dans la main, toutes deux s'éloignèrent du groupe, courant vers l'endroit à l'opposé du couple qu'elles devaient espionner de près. En une fraction de seconde, Denki et Eijiro, crièrent, comme deux frères brisés d'être séparés par leur allié, allant jusqu'à tomber sur leur propre genoux, sur cette surface marbrée.
— Noooooooooonnnnnn !!!
— Quel cinéma... Souffla Shoto, complètement dépassé de cette scène.
— En effet... Lui accorda Izuku, avec un sourire gêné.
En dépit de cette situation jugée dramatique pour certains, Izuku mena ses camarades vers un stand où marchait tranquillement son ami d'enfance et sa copine. Usant de l'opportunité qu'il y avait pleins de passants, le disciple de All Might se glissa avec Shoto et Sero vers un stand qui exposait différents tableaux d'arts. Ils guettèrent et tendirent leurs oreilles.
Katsuki soupira, paraissait bien ennuyé. À en juger par sa grimace, il ne se privait pas de balancer son mécontentement.
— Un stand de tir ? T'es sérieuse ?
La noiraude le considéra et lui adressa un sourire confiante. Sachant pertinemment comment lui parler, l'inciter à jouer sans grogner, elle le challengea, en inclinant légèrement sa tête par-dessus son épaule.
— Tu penses ne pas pouvoir réussir sans user de ton alter, Katsuki ? Se moqua t-elle doucement.
— Uh ?! S'offusqua t-il en haussant sa voix. Tu te crois meilleure à ce jeu que moi ?!
— Que le meilleur gagne. Après le perdant à un gage.
Fouillant dans son sac en cuir de marque connue, elle y sortit un petit porte monnaie de qualité, fit un signe au vendeur et lui offrit le nombre exact de yens pour pouvoir participer au jeu. L'homme âgé de plusieurs années lui tendit un fusil contenant des bouchons lièges à l'intérieur. Laissant ainsi le temps à la participante de se positionner, il vint actionner un levier, faisant ainsi bouger les cibles au fond du stand. Juste après, suspendus en hauteur par des cordes, plusieurs prix à gagner : mouchoirs, coffrets de jeu de société, peluches, ...
Et évidemment, l'adolescente avait décelé ce qu'elle voulait obtenir.
— Bon courage, les jeunes !
L'homme s'écarta, de sorte à laisser le terrain accessible aux adolescents. La noiraude se prépara, veilla à ne pas passer par-dessus le comptoir en bois verni chêne foncé.
— Tu te tiens mal. Le fit savoir Katsuki.
— Ta gueule et admire.
La lycéenne appuya sur la gâchette. Le bouchon passa entre les cibles rondes. Frustrée, elle tiqua sa langue contre son palais. Hilare, les bras croisés contre son torse, son petit-ami se moqua ouvertement.
— Tu vois, t'as raté !
— C'est parce que tu m'as déconcentré. Grommela la noiraude, mauvaise joueuse.
— Très bien, très bien, je te laisse briller.
Il haussa ses épaules, les paupières closes, tout en gardant ce rictus mauvais à ses lèvres. Sa copine râla et tenta de nouveau son tir, qui fut aussi vain. Le vendeur l'encouragea à ne pas abandonner, attendrit par les efforts de la joueuse.
Au dernier tir, la noiraude grimaçait, était toute tendue. Finalement, dans un effort triomphant, une cible s'abaissa vers l'arrière, ayant prit le bouchon liège. Satisfaite, la lycéenne poussa un cri victorieux, les bras dressés vers le ciel, avec l'arme.
— Bordel ! Oui !!
— Félicitation, jeune fille ! Vous avez été remarquable !
D'un œil observateur, Katsuki jaugeait le vendeur tourner le dos, fouiller dans un carton pendant que sa petite-amie effectuait une danse vantarde tout en lui mettant des coups d'épaules.
Très vite, son air triomphant se noya dans un regard dépité, face à ce que lui proposait le vendeur. Sur le coup, le blond cendré plaqua sa main sur sa bouche, limita difficilement un éclat de rire.
— Avec vos 4 points, vu que sur la cible vous avez touché le numéro 4, vous avez le choix entre un rouge à lèvre rouge pétant, des serviettes de table rose fluo, des couverts en bois qui son très écologique et_...
— POUAHHAHAHAHAH !!!!
Katsuki ne put évidemment pas retenir son rire.
Témoins de cette scène, les garçons souriaient.
— Il s'amuse drôlement bien. Exposa Izuku.
— C'est vraiment rare de l'entendre rire... C'est sa copine ? Comprit Shoto en haussant un sourcil.
— Todoroki, est-ce que tu nous écoutes parfois ou bien ? Soupira Sero.
Avec un sourire confiant, Katsuki écarta sa copine et tendit des pièces au vendeur. Instantanément, il vint s'emparer du fusil, la questionna à la volée.
— C'que tu peux être têtue Sarah... Bon, tu veux quoi ?
Avec une moue embarrassée, elle désigna une peluche de manchot. Les poils de loin, paraissaient extrêmement doux et la couture était faite à la perfection. L'élève de UA acquiesça.
— Bien sûr. Un manchot...
— Hein ?
— Tu ressembles à ce genre d'animal.
Sarah plissa ses paupières. Se laissant être emportée par l'indignation, elle serra son poing dominant et lui mit une droite au ventre. Son copain eut le temps d'anticiper ce coup-là, qu'il contracta les muscles de son ventre. Avec un rictus au coin de ses lèvres, il susurra.
— Ton premier gage, est de marcher comme un manchot, jusqu'à tu gagnes ne serait-ce un seul jeu.
— Tu sais quoi ?! Laisse tomber le manchot ! Se vexa t-elle en rougissant.
— Non, non, tu le veux et tu l'auras.
Déterminé et confiant, Katsuki se positionna. Une paupière fermée, il se focalisa sur les cibles mouvantes, dans un bruit mécanique sourd et répétitif. Il appuya sur la gâchette. Le bouchon liège fila droit, frappa la zone centrale qui offrait 10 points.
Le souffle coupé, le vendeur n'osait rien dire que, le second tir était aussi parfait que le premier. Petit à petit, sa mine fier se décomposait sur place tandis que Sarah était toute éblouie, bluffée par la prestation de Katsuki Bakugo. Quand il s'agissait de son dernier tour, le jeune garçon appela la noiraude, bougea sa tête, l'invita à se rapprocher. L'aspirant héro se mit à présent derrière elle, lui légua le fusil et l'aida, tout en étant bien collé à elle, à se positionner.
Leur parfum s'emmêlait l'un à l'autre, leur souffle était également près et la chaleur de la paume du garçon à l'alter explosif fit frissonner la dénommée Sarah. Sur le coup, elle rougissait énormément, toutefois, elle tenait à garder contenance, à ne pas fondre devant un tel rapprochement soudain.
— Tiens toi bien droite. Abaisse tes épaules. Dicta t-il. Pas comme ça crétine, comme ça ! Lui corrigea le jeune garçon en la remuant.
Jugeant que c'était bon, il esquissa un sourire. Sans la relâcher, il commanda à ce qu'elle tire seulement quand il lui dise. Le message passé, elle exécuta son plan. Au bon moment, la noiraude appuya sur la gâchette et la cible bascula.
Toute souriante, la lycéenne sautilla, tendit sa main vers le ciel vers son petit-ami qui souffla, se résigna à la suivre dans ce qu'elle voulait. Il tapa dans sa paume, se félicitant mutuellement.
— Vous... Avez gagné le gros lot, vous avez donc en choix le_... Commença le vendeur, blême, dégoûté d'être tombé sur un prodige en tir.
— Inutile, le coupa Katsuki, ma copine veut la peluche manchot.
Très vite dans la foulée, l'homme détacha la récompense et l'offrit à l'adolescente qui le remerciait avec un grand sourire. Dès que tous deux tournèrent le dos au stand, Katsuki sonda la noiraude câliner sa nouvelle peluche, toute aux anges.
Ce petit moment de tendresse allait prendre fin, en quelques mots. Sadiquement, jouissant de sa victoire, Katsuki lui rappela, mesquinement :
— N'oublie pas. Tu dois marcher comme un manchot, chérie.
Cette piqûre de rappel la fit grommeler. Sarah réfléchissait rapidement, ignora que son petit ami n'allait pas la laisser s'échapper avec une excuse. Les mains enfouis dans les poches de son jean, avec un sourire mesquin et d'une voix rauque, autoritaire, il lui intima dans son oreille :
— N'essaie pas de te défiler.
Alors qu'il prononçait ses conditions, ses mains s'extirpèrent de ses poches pour venir se positionner sur les hanches de sa petite-amie qui eut à cet instant précis, un léger frisson à ce contact inattendu. Son souffle chaud, eut un effet de fouet embrassé sur la nuque de l'adolescente, se tenant droite, rouge.
— Ce serait dommage que tu ne joues pas avec moi, Sarah..
— Au prochain jeu, je te battrais. Affirma t-elle, d'une voix un peu tremblante, bien qu'elle essayait de rester sérieuse et convaincante.
— J'attends de voir ça.
Sur ces mots, le blond cendré la relâcha et garda ce sourire arrogant sur ses lèvres.
Sarah grommela, chercha des yeux un stand intéressant – et de préférence pas loin, pour éviter de se taper la honte en public avec sa démarche d'un animal. Très vite, la noiraude trouva. Plaçant sa peluche de manchot sous son aisselle, de son autre main, elle tira la veste de Katsuki, lui pointa une direction. Son copain observa de ses yeux rouges.
Il fronça des sourcils.
— Le jeu des quatre puissances ?
— Exactement ! Maintenant ramène-toi !
Comme il était convenu, avec une démarche de manchot, ignorant au mieux les regards moqueurs et ahuris des passants, Sarah réussit à s'installer sur l'une des tables dispatchés sur la terrasse en planche de bois. Asseyant sa peluche sur une chaise du milieu, elle prépara les jetons, permettant à Katsuki de s'asseoir.
Le coude appuyé au rebord de la table, le poing servant d'appuis pour son menton, il la sondait du regard.
— Je ne savais pas que t'appréciais ce genre de jeu...
— Je suis pleine de surprises, je sais. Attends de voir ce qui t'attends après notre match. Héhé. Ronronna la noiraude, confiante.
— Ne prends pas trop la confiance. Ce serait trop triste de te voir perdre encore. Lança t-il, sarcastique.
La jeune fille roula des yeux et lui disposa les jetons de couleur opposé aux siennes. Tous deux commencèrent leur jeu de société, créé sur un petit plateau avec plusieurs cases.
Ayant bougés pour les suivre, Denki croisa ses bras, réajusta ses lunettes de soleil, dos à un poteau de bois qui maintenait un voile à rayures.
— C'est donc ça...
— De quoi ? Lui demanda Eijiro, confus.
— Ils jouent ensemble pour découvrir qui est le meilleur d'entre eux !
Heureux d'avoir percé ce mystère qui rôdait entre le couple, Denki avait un sourire fier, les yeux fermés. Nullement d'accord avec ses pensées, le roux et Izuku s'échangèrent un regard complice.
— En fait... Ils s'amusent plus, c'est le principe d'une sortie de couple... Lui glissa Eijiro.
— Mais vraiment, on dirait plus qu'ils se frittent ! Ou alors... c'est une technique de drague mutuelle ?!
Le disciple de All Might roula des yeux. Il eut le temps de dévier son regard que très vite, il se décomposait sur place dès qu'il aperçut son ami, avec quelque chose en main.
— Mais... Qu'est-ce que tu fabriques avec une barbe à papa, Todoroki-kun ??!!
— En fait, un vendeur me l'a offert que je n'ai pas su refuser... et Ashido m'a crié au loin que c'était délicieux. Tu veux en goûter aussi ? Lui proposa t-il en soulevant légèrement sa sucrerie rose.
— Hey ! J'en veux bien moi ! S'imposa l'adolescent à l'alter électrique, avant d'aller tirer un bout avec ses doigts et de le mettre en bouche.
— ...Il y a beaucoup de laisser-aller. Commenta Izuku avec un petit sourire gêné.
Eijiro acquiesça.
— Ouais... On dirait bien que nous, nous sommes bien les seuls à tenir le coup...
Soudain, un forain criait haut et fort depuis un stand :
— N'y a t-il donc aucune personne pouvant battre le record du dernier joueur au jeu de la mailloche ??? Le prix est cette figurine, édition illimité provenant des USA ; la figurine d'âge d'or All Might fabriqué en 2018 avec des ajouts de détails à en couper le souffle !?
À l'entente de ceci, le roux pouffa, les mains sur ses hanches. Cette dynamique pour attirer un maximum de visiteurs était bluffant. Toutefois, cette énergie était bien à applaudir.
— Ouah, il criait plus fort qu'un marchand de poisson ! Hein, Midoriya ? ....Midoriya ? MIDORIYAAA ???!!!
Trop tard. Ce dernier avait usé de son alter le One For All pour foncer à la vitesse de la lumière vers l'endroit où se déroulait le jeu. Une traînée de poussière s'élevait considérablement dans l'air, laissant trace derrière le jeune, ce qui fit tousser un bon nombre de visiteurs, y comprit des camarades.
À son tour, il avait abandonné son poste.
Distraite, Sarah remarqua cet événement surnaturel se dérouler à quelques mètres d'elle. D'un geste répétitif, elle chassa le poussière qui venait jusqu'à elle. Katsuki grommela, son poing sous son nez, ne quittant pas des yeux le stratagème de sa petite-amie, qui avait bel et bien réussit à le piéger.
Et l'idée de perdre aussi facilement le rendait irrité. Cependant, il soupira, accepta son sort. La satisfaction et de la fierté se lisait parfaitement sur le visage illuminé de la jeune fille.
— Oh, va s'y ! Un jeu avec des cerceaux ! Ça vous tentes ???
— Tu sais que tu perdras, hein ?!
Immédiatement, les sourcils de Katsuki se froncèrent un peu plus.
Il reconnaissait ces voix entre milles.
Sero Hanta et Mina Ashido.