Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2025
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je le veux svp
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can you make dark afuro with aura bro?
Par Anonyme, le 24.09.2025
ok
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c cool
Par Anonyme, le 10.09.2025
c'est drole
Par Anonyme, le 08.09.2025
Dandelion
Partie 2/6
— Vous voulez quoi ?! Lui agressa le noiraud, visiblement lui aussi gêné.
— Que on cause. Sourit gentiment l'enseignant en croisant ses bras. J'aimerais te faire part du futur stage, tu vois...
— Tss... quelle galère. Ronchonna mon camarade en passant une main sur sa nuque, ennuyé. J'arrive, j'arrive...
Sans traîner une minute de plus, il parcourut la salle de classe pour rejoindre son maître. Je les regardais depuis ma place. J'écoutais attentivement. L'un lui pointait qu'il risquait gros de fumer dans l'enceinte de l'établissement tandis que l'autre répliquait un « T'inquiète, y a personne pour le moment, mais fais-moi signe si Kurenaï passe dans le coin ». Puis, je le vis rire.
Tu sais quoi, Shikamaru ?
J'adore ton sourire et ton rire aussi.
**
*
Le dernier cours s'estompa enfin. Je rangeais mes cahiers dans mon sac bandoulière de couleur (couleur au choix) avec des motifs (motifs/badges au choix) et me levais de ma chaise. Le soleil se couchait déjà, derrière plusieurs immeubles et grattes ciels, visible depuis la fenêtre de ma classe. Les rayons ultraviolets s'éparpillaient sur toute la ville, la recouvrant par un voile doré et brillant. La pièce où je me trouvais, fut submergée par l'intensité des vaisseaux solaire qui passaient à travers des fenêtres. Mon visage, mes cheveux ainsi que ma tenue fut relevée par de l'ambre.
Je brillais de mille feux putain. Quelle master class, quelle goat j'étais. Je ne pouvais qu'être fière de moi.
Quelqu'un me fit une accolade, me tirant loin de la beauté des cieux. Je soupirais. Ino me tenait fermement contre elle, un peu trop d'ailleurs. Je la considérais, blasée.
— Quoi Ino ?
— (T/P), c'est super grave. M'annonça t-elle, très sérieuse. Il faut qu'on bouge et tout de suite.
— Eh ? Kakashi-sensei se balade sans masque ? Espérais-je, soudainement curieuse et prête à la suivre.
— Non.
— Ah bah si ce n'est pas ça, ça ne m'intéresse pas alors. Lui déclarais-je aussitôt en perdant toute motivation si ce n'était pas ce que je voulais.
— (T/P) !
Contrariée, la blonde me dévisagea. Exaspérée, je roulais des yeux. Évidemment, je savais que l'amitié était important et tout, qu'il fallait préserver ses amis... cependant, moi, ce que je voulais réellement, c'était de rentrer, procrastiner ! Me mater stars, des célébrités sexy ou mignons(-nes), regarder des vidéos, m'allonger, jouer, lire, me balader sur les réseaux sociaux... La détente quoi, merde. Exceptionnellement, j'acceptais de la suivre et aussitôt, elle me tira hors de la salle. Hinata nous attendais à la sortie et nous suivis avec quelques garçons – Shikamaru, lui aussi, avait été traîné par Naruto, faut croire que on avait quelques atomes crochus, ce n'était que maintenant que je le remarquais –.
Cachés derrière des buissons, nous nous situions derrière l'université. Sous un arbre de cerisier, deux personnes. Mes mains et mes genoux écrasent l'herbe et je sens la texture s'ancrer doucement sur ma peau, pour laisser une petite trace quand je relèverais ma main. Mon pantalon, j'espérais qu'il ne se salisse pas trop. Après tout, il était fraîchement acheté... là, on était tous rapatriés entre nous, collés comme des sardines dans une boite de conserve. Je humais l'air frais, oubliant presque que Hinata a sa forte poitrine qui me pousse mon bras droit et à ma gauche, Shikamaru qui était poussé – voire écrasé – par Choji. Une brise légère se mit à souffler et le bruit des feuillages flottait dans l'air. Des pétales de cerisier se décrochaient des branches, s'éternisant soit sur le sol, soit, furent amenées à faire un long voyage vers l'inconnu.
Nous étions tous muets comme des carpes, observant la scène bourrée de cliché ; la confession sous un cerisier. Les courts cheveux roses de Sakura furent soulevés par le vent, comme ceux de Sasuke. Ils se regardaient intensément. Ma camarade de classe avait les joues rosies et ses orbes vertes brillaient. À l'opposé, le ténébreux n'en avait rien à foutre. Il gardait constamment une expression indifférente. Franchement, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver ? Dieu, que je m'ennuyais.
Étrangement, je me sentais observé. Un frisson assez désagréable me parcourait l'échine et instinctivement, je tournais ma tête. Estomaqué, je constatais que le noiraud à coté de moi, avait ses yeux rivés sur une zone en particulier, avec une moue gênée, les joues rosies. Ses iris relativement noirs, fixaient ma poitrine. Celle-ci était (grosse/moyenne/plate). Je fronçais des sourcils et rougissais. Heureusement, je ne portais pas quelque chose qui pourrait laisser percevoir mon décolleté. N'empêche, merde, il ne pouvait pas mater autre part sur mon corps ? Je ne sais pas ? Mes oreilles avec mes supers boucle d'oreille et piercings ? Ça c'est stylé et attirant.
J'avais envie de sortir un « Ah, les mecs, tous pareils », mais remarque, j'avais aussi ma dose de perversité. Raison pour laquelle j'éviterais de balancer ceci. Après tout, il n'y avait aucune honte à assumer notre coté obscène. Tout le monde avait plus ou moins leur degré. L'intention avec...
— Tu veux que te refile des jumelles de longue vue pendant qu'on y est ?
Shikamaru me regardait, d'abord étonné que je l'avais prit sur le fait. Très vite, son expression se penchait sur de l'ennuie. Son attention se détacha de moi. Il considérait plutôt le – futur couple ? - duo. Il fit tournoyer un doigt dans son oreille, signe qu'il en avait foutrement rien à cirer de tout.
— Tu n'es pas du tout mon genre. Tu es barbante et ennuyeuse comme femme. En plus, tu as un (pointe ton défaut/complexité physique).
— Va te faire foutre, toi et ta petite bite. Vociférais-je en lui levant mes majeurs, les sourcils froncés, n'appréciant guère qu'il me pointait mes défauts. Et lui alors ? Il se prenait pour le mec le plus séduisant de la planète ?
— Hé, silence, j'entends rien ! Me coupa Ino sans pour autant nous regarder.
— Ah putain, quelle galère. Se plaignit de nouveau Shikamaru en décrochant un bâillement pas du tout retenu. J'aurais préféré rentrer...
— Et moi j'ai faim. S'insurgea Chôji.
— Vos gueules !
— Tu sais Ino, on a un test demain, lui raisonna son petit-ami Saï avec douceur. Je comprends que tu ais besoin de penser à autre chose, mais de là à tous nous embarquer..
— QUOI ? ON A UN TEST DEMAIN -DATTEBAYO ??! S'écria Naruto, qui venait d'apprendre la mauvaise nouvelle. Bien sûr, il avait pioncé pendant tout le cours sur l'économie...
— MAIS BOUCLEZ-LA ! Gueula finalement Tenten en frappant les garçons avec son poing. VOUS VOULEZ QU'ON SE FASSE REPERER OU QUOI ??!
Meuf, on était en train de se faire largement repérer par ce que tu as éclaté à plein poumon. Je plissais mes yeux en constatant que certains garçons comme Chôji et Shikamaru ronchonnaient en se disant qu'ils avaient rien dit pour le coup et qu'ils ne méritaient ce jugement.
— Vous espionnez qui et quoi ? Demanda une voix qui nous firent sursauter tous ensemble. Nous nous retournions, surpris de voir Neiji, Rock Lee, Kiba et Shino.
— Ah, salut Neiji ! Lui salua bêtement Naruto avec un sourire rayonnant.
— Hinata-sama, que faites-vous ici ? S'inquiéta son cousin, pas rassuré de la savoir avec nous, en train d'épier sur quelqu'un.
La noiraude balbutia timidement qu'elle restait avec ses amis. J'apercevais Kiba lâcher un son exclamatif en se penchant vers l'avant, son bras droit plié et sa main, horizontale, placée devant son front. Il se mit à siffler et Rock Lee blêmit et tire une tronche mémorable.
— OOOH JURE, ILS VONT SE ROULER UNE PELLE !
— N-Non... je...JE PEUX PAS VOIR CA ! Pleurnicha Rock Lee, ses yeux, devinrent larmoyants et le timbre de sa voix déraillait sous l'émotion. Ses sentiments pour la rose étaient sincères. Ça piquait de le voir dans cet état..
— Pour une surprise... Marmonna Shino, son visage toujours bien camouflé par ses lunettes, ses lèvres et nez par sa veste qui remontait plus loin que au col.
— JE NE PEUX PAS ACCEPTER SI FACILEMENT MA DEFAITE CONTRE SASUKE ! S'époumona Rock Lee en levant ses bras vers le ciel.
Tenten se mit de nouveau à enguirlander les garçons accompagnée de Ino. Je restais avec Hinata, commençant sérieusement à être épuisée par ces gamins. Là carrément, on est visible et je n'osais pas imaginer ce que pouvait penser le duo sous le cerisier. Soudain, d'autres individus se pointaient le bout de leur nez. Dans un premier temps, une rousse, un roux puis un type aux cheveux argentés. Je clignais des yeux, incrédule en voyant cette fille balancer en arrière sa chevelure flamboyante, et réajuster ses lunettes rouges pour ensuite, nous dévisager hautainement.
— Sérieusement les losers, vous pensez que notre Sasuke va accepter se mettre en couple avec cette mocheté au grand front ? Laissez-moi rire ! Nous envoya Karin.
— Il en a rien à foutre d'elle ! Envenima Suigetsu, qui se pointait après, les bras croisés derrière son crâne.
Cette provocation, suffisait pour inciter Ino à se lever et craquer ses poings, furieuse. Bon bah, ça y est, on est fichu.
— Quoi ?! Sakura n'est pas une mocheté ! Parle pour toi ! Tu ressembles à rien !
— Franchement détends-toi, ne la défend pas si tu penses comme moi. Se moqua cyniquement Karin en plaçant ses mains sur ses hanches. Nous savons toutes deux qu'elle est pas son genre et que Sasuke a des vues que sur moi !
— Et toi tu t'es vu ?! Rappliqua brusquement Tenten en la pointant du doigt, ses yeux révulsaient tellement elle aussi, était absorbée par la colère.
— Oulah, okay, okay, se manifesta Suigetsu en levant ses mains, tout en gardant une expression neutre. Je me met hors jeu, ne comptez pas sur moi pour ce débat les filles !
Karin se tourna vers lui, indignée.
— Sale lâche !
— Ne m'embarquez pas là dedans, je n'ai plus envie de me prendre la tête. En plus déjà que je suis pas fan de toi Karin, tu te comportes comme une peste...
— UNE PESTE ?!
— Oh toi tu me plais à la rembarrer comme ça ! Intervins-je en pointant du doigt ce type aux cheveux blancs et aux reliefs bleus descendant à ses épaules.
Shikamaru paraissait me fixer un moment et plissait ses yeux lorsque j'avais prononcé ces paroles. Suigetsu me lança un sourire jusqu'aux dents, dévoilant ses dents pointues, semblables à ceux d'un requin. Je fus bouche-bée quand celui-ci me qualifiait de jeune femme jolie. Oulah euh, comment le dire ? Je n'étais pas du tout prête pour ce compliment qui touchait droit mon coeur.
— Jolie ? Elle bave en dormant. Trancha Shikamaru, avec une pointe de sarcasme dans sa voix, les yeux fermés, un rictus parfaitement visible sur son visage.
— Que_
— Ah ! Moi aussi ! Nous avoua Suigetsu en souriant. Mais seulement quand je dors bien ! Faut croire qu'on se ressemble !
— Sans doute..
Mes iris (c/y) se tournèrent vers le noiraud qui levait ses yeux vers le ciel, m'ignorant royalement. À quoi il jouait bon sang ? Ça me rendait dingue. Il me rendait folle à se comporter comme ça. Les filles continuaient à s'engueuler entre elles, au point de faire grimacer Neiji qui voulait désespérément tirer sa cousine du club de taré que nous étions. Moi, exaspérée, j'avais eu une subite envie de aggraver la situation.
— Bienvenue à la séance battle octogone ! Lequel des deux camps remportera t-il le titre du goat ? Est-ce nous, les champions du campus ou les renifleurs de riz ?
— Renifleurs de riz ? Cita Suigetsu, confus.
— Ouais, je censure ma gueule !
— Nous sommes les champions du campus. Me coupa rapidement Karin en croisant ses bras, relevant un peu sa tête, hautaine. Vous, vous n'êtes que des chiens qui aboient et feignants !
— Juré, c'est dommage, car les chiens mordent et sautent sur ce qui leur semble dangereux ou encore sur des intrus. Et j'épargne la liste. La recadrais-je avec un sourire confiant.
Le vent soufflait, comme s'il me donnait la raison. Karin me fusillait du regard, pas très contente de me savoir plus maline qu'elle. Alors qu'elle s'apprêtait à me répliquer, nous fûmes interrompus par un cri scandalisé de Rock Lee. Ses genoux s'écrasaient sur l'herbe et il baissa sa tête, admettant sa défaite plus que cuisante contre Sasuke. En même temps, nous tous, regardions dans la même direction.
Nom d'une chèvre ! Ils s'embrassent ! Sakura s'est jetée sur lui et l'embrasse en exprimant tout son amour pour lui ! Sasuke est sous le choc, ses mains, sur les hanches de la rose !
Ino criait avec les autres, victorieux. De mon coté, je restais bouche-bée devant ce spectacle et très vite, mon attention se dirigeait vers Naruto qui avait un petit sourire attendrit. Le blond avait sacrifié son amour pour qu'elle aille avec Sasuke. À vrai dire, il semblerait même qu'il savait que au fond, il n'avait aucune chance avec Sakura. Comme Rock Lee. Je ne pouvais que compatir ce ressentit terrible qui nous pinçait le coeur. Admettre la réalité était parfois fracassante et blessante.
Une période difficile pour un bon nombre, pour faire le deuil de leur amour. Shikamaru posait sa main sur l'épaule de Naruto en le regardant. Il lui fit un clin d'oeil avant de lui proposer que exceptionnellement, il l'invitait au restaurant de nouilles instantanées. De suite, les orbes bleus du blond se mirent à s'émerveiller et un immense sourire planait sur ses lèvres. Ravi et ému, Naruto acceptait sans hésitation. Chôji se portait garant pour payer sa part, Saï, Kiba avec. Heureusement, il était bien entouré, avec de bons amis...
Cette fois-ci, j'étais libre. Je saluais les autres pour rentrer chez moi. Au moins, là-bas, je pouvais me reposer calmement. J'avançais, sortit mon portable et activais ma playlist, mis mes écouteurs et de suite, je me laissais être bercée par cette mélodie qui seule, savait me détendre. Je quittais le campus, passais outre le coin des vélos, du parking. Une fois avoir traversé le grillage ouvert, je me trouvais déjà face à une route. Plusieurs voitures roulaient, le trafic n'étant pas aussi fluide que plus tôt. En même temps, c'était la fin de journée, donc la fin de journée de travail pour beaucoup. J'empruntais mon chemin habituel, traversa le goudron sur le passage piéton une fois que le feu dérivait au vert pour moi. Longeant le trottoir, sur ma droite, plusieurs vitrines de tout genre, je ne m'intéressais que à ma musique. Je repensais également à la mise en couple de mes camarades de classe.
Sincèrement, je les enviais. Leur amour me paraissait sincère. Comparé à mon expérience. En me rappelant de ceci, je plantais mes ongles dans la peau de ma main et je mordais mes lèvres inférieures en grimaçant. Quelle conne j'étais. Encore heureux que j'ai pu sortir de cette relation... Bien qu'une partie de moi, n'arrivait pas à oublier cette expérience de ma vie. Il m'était impossible.
Un bureau de tabac était situé à cinq kilomètres de moi. J'y apercevais Asuma y ressortir avec un paquet de clopes, à coté de lui, Shikamaru, les mains dans ses poches. Il portait un blouson de cuir et un casque de moto sous son aisselle. Ils papotaient naturellement, jusqu'à ce que le professeur ne me voit. Le brun leva sa main en guise de salut, sortit une cigarette de son paquet fraîchement acheté, porta son briquet et alluma une petite flamme, brûlant le bout de la clope. Le maître de mon camarade plaça son mégot entre ses lèvres, aspira la fumée et l'exhiba dans l'air une fois avoir éloigné la cigarette de sa bouche.
— Hé, (T/P) ! Tu rentres chez toi ? Me demanda stupidement Asuma.
— Ouaip. Je répondais aussitôt.
— Dans ce cas, Shikamaru pourrait bien te raccompagner plus rapidement, non ?
Le concerné lui lançait un regard choqué.
— Quoi ?
— Tu n'es plus un gamin, ce serait bien que tu l'escortes !
— Je n'ai pas envie. Protesta Shikamaru en faisant une moue.
— Bon le fainéant, arrête de railler et fais-moi le plaisir de raccompagner (T/P) !
— Pour ma part, je n'ai aucunement envie d'être raccompagné...
Primo, je n'aimais pas qu'on me donnait des ordres. Secundo, je n'avais pas envie d'ennuyer Shikamaru. Il avait rendez-vous avec Naruto et j'étais persuadée qu'il était occupé. Quoique... Si le noiraud était ici avec son mentor, il devait avoir quelque chose. Non, ce n'était pas mes affaires de le savoir. Je saluais gentiment les garçons en reprenant ma route. Je m'apprêtais à rappuyer sur le bouton ON de mon portable, que je sentais une main sur mon épaule, m'incitant à me retourner. Shikamaru me regardait, des rougeurs aux joues. Il se grattait la joue en fuyant mon regard inquisiteur.
— Juste pour cette fois, je te raccompagne.
— ...Hein ?
Pourquoi ce changement soudain ? Et pourquoi Asuma à un sourire satisfait derrière lui ? Connaissant ce professeur, il ne laissera rien lui échapper. Cédant face à la décision de ce dernier, j'exhalais un soupir, retirais mes écouteurs, les rangeais dans mon sac bandoulière et suivit Shikamaru jusqu'à sa moto noire, très stylé, avec le symbole de son clan Nara à l'arrière. Il me refila son casque et j'essayais de le mettre. La vache ! Mais c'est que un casque ça pèse lourd ! Et l'intérieur est tout serré avec les sortes de mousses internes ! C'est super bizarre ! Mon coeur martelait violemment contre ma cage thoracique, à un point inimaginable. Sous l'emprise de l'adrénaline, j'avais hâte de découvrir la sensation que cela procurait d'être sur une moto. Clairement, ça devait être différent d'être en voiture !
J'avais certes, obtenu le permis, néanmoins, faute d'avoir des parents les meilleurs au monde, les miens n'avaient pas envie de gaspiller leur argent pour m'offrir une voiture contrairement à d'autres. Moi, fallait que je gagne ma vie pour m'en offrir une. En attendant, je pouvais utiliser la voiture de ma mère pour des déplacements nécessaires... Or, ma mère bossait donc, les déplacements en voiture, foutu. En dehors du vélo ou du skateboard, c'est tout ce que je savais faire. Les balades en moto, j'avouais que je trouvais ça classe. J'allais pouvoir le découvrir !
Toute frivole, je considérais Shikamaru. Celui-ci parut étonné et esquissa un sourire amusé face à ma réaction, ce qui me fit rougir.
— Tu dois rejoindre le système d'accrochage au menton.
— Ah !
À la recherche de ces choses qui pendouillaient, je tentais d'assembler le click. En vain. Je grommelais, forçant à mon camarade de classe de bien fermer le casque. Il avait toujours ce sourire amusé collé au visage et examina méticuleusement si j'avais bien mit la protection. Shikamaru abaissa la visière et fit tourner ma tête. Je m'exclamais et j'avais de la buée qui se formait progressivement dans la visière.
— Ehhhhh !!!
— Ok, c'est bon.
— Je vois plus riiiien !
— Lève.
Tout en ronchonnant, je m'exécutais et gonflais mes joues. Je l'entendais rire et je repris mon sérieux.
— Et toi ? Tu n'as pas de casque ?
— Je t'ai donné le mien, la fan de chèvre. Me pointa t-il.
— Mais ?? Récupère-le !
— Non. Je préfère que tu sois en sécurité.
— Va t'en acheter un autre ! M'affolais-je.
— Très bonne idée ! Allons marcher pour une heure et demie jusqu'au magasin ! Ou encore, allons commander sur un site via le portable, peut-être qu'un miracle nous tomberas dessus et le livreur nous l'expédie dans moins de trente minutes. Quel génie !
Honteuse, je baissais ma tête. Tout mon enthousiasme s'était envolé. Quelle idée d'avoir accepté... étant remplit de regrets, je commençais à détacher le casque de ma tête. Shikamaru, m'empêchait avec une expression sévère. Têtue que j'étais, je ne me laissais pas faire et je le grondais. Le noiraud protestait et je ne sais comment, su à me faire asseoir sur sa moto. Aussitôt, il se plaça devant moi et retira la béquille centrale du sol. L'une de ses clés s'enfoncèrent dans une serrure, la pivota, actionnant le moteur. Le véhicule se mit à se réveiller et mon coeur s'emballait. Instinctivement, je rapprochais mes pieds de sorte qu'ils soient en contact avec la moto.
Mon camarade de classe me jeta un coup d'oeil par dessus son épaule.
— Bien installé ? Me questionna t-il, gardant toujours ses pieds au sol.
— Ouais, ce n'est pas entièrement confortable en soi... Je ronchonnais.
— Tss.. les filles, toujours à avoir le dernier mot, quelle galère. Se plaignit-il en me fixant, me balançant cette critique sans craindre à recevoir mon poing sur sa joue.
— J'étais déjà sympa d'accepter de rendre ton casque avant de me forcer, petit con.
Il exhala un soupir.
— Ouais ben vu ta tête, tu étais toute excitée et emballée à l'idée de monter sur ma moto.
— Avec un fainéant et râleur ? Mais laisse tomber, la route sera désagréable !
— Je suis plus occupé à faire attention à la route que à bavarder. Et ça me détend de prendre l'air comme ça. Me confia Shikamaru.
Laissant de coté mon agacement, j'avais eu ce besoin de le questionner à mon tour avant qu'il fasse quelque chose qui sut faire vibrer le véhicule. Son dos était musclé, mine de rien...
— Hé, hé, hé, héééhooooo !
— Quoi ?! Arrête de me taper le dos comme si je m'étouffais ! S'impatienta t-il en me lançant une expression irritée.
— Tu es sûr que tu ne crains rien sans casque ? C'est dangereux. Tu peux te fracturer un crâne au moindre accident !
Je pouvais lire parfaitement la stupéfaction dans ses orbes sombres. Très vite, un petit sourire s'élargissait sur ses lèvres et son visage s'adoucissait. Pour une raison qui m'était inconnue, mon coeur grossissait à cette vue et mon souffle se bloqua. Mes yeux (c/y) s'écarquillaient et mes oreilles, bourdonnaient.
— Pour une chieuse, tu te préoccupes de mon sort...
— Être une chieuse demande beaucoup de pratique, et ça augmente l'espérance de vie. Me moquais-je avec un immense sourire.
— Pour revenir aux faits, je gère.
— Ne te plains pas si les gendarmes te voient...
— Je les sèmerais. Ce n'est pas la première fois que je commet un acte risqué.
Pour le coup, ceci titilla ma curiosité. Je penchais ma tête sur le coté pour le regarder.
— Du genre ?
— Naruto. Tout simplement. Ricana Shikamaru en se positionnant correctement à sa moto. Accroche-toi bien à moi !
— M'accro_... OUAH !?
Aussitôt dit, aussitôt agit. Instinctivement, j'enroulais mes bras contre le torse de Shikamaru et me blottissait contre lui, ma tête, tourné à un angle que je serais bien obligé à maintenir pour un moment. Je craignais même à un futur torticolis. On dérapait sur le goudron et la moto se stabilisa et roulait. L'air frais me fouettait et ses mains étaient joints contre les abdominaux du noiraud. Je lançais un regard dans sa direction, un œil clos. Ses cheveux attachés étaient traînés vers l'arrière et il arborait un sourire serein. Il semblait parfaitement détendu, en effet. Fasciné par cet aspect là chez lui, je demeurais silencieuse.
Le premier rond point prit, ce n'était que à partir de ce moment précis, qu'il me demandait mon adresse. Je la lui donnait en parlant suffisamment fort, de peur à ce qu'il n'entendait rien avec le vent qui nous donnait un mal aux oreilles. En tout cas, personnellement, moi ça allait avec le casque... lui en revanche... Son ventre se contracta.
— Mais pourquoi tu habites aussi loin ?!
— Je prends le bus habituellement, abrutit ! Lui gueulais-je, choqué qu'il ne capte que maintenant.
— Tu n'as pas le permis !? Scandalisa t-il.
— SI ! MAIS MES CONS DE PARENTS M'EN OFFRE PAS UNE ! Hurlais-je en rejetant cette injustice.
— Ah ouais, la galère...
Il se mit à rire. Son torse bougeait et sa voix m'atteignait. Je rougissais légèrement, appréciant entendre son rire. Sentant une douleur au cou, je m'obligeais à tourner de direction. Nous quittions le centre-ville, traversons une route. J'admirais le coucher du soleil s'étendre sur un champ immense. Du blé était semé et prochainement, des tournesols écloront au loin. Le ciel était ambré et les rayons m'aveuglaient en partie avec mon camarade que je tenais fermement.
Ce sentiment de liberté, de calme, était quelque chose. Tout était merveilleux. Je sentais que le noiraud accélérait la cadence, dépassant un camion puis deux voitures, quitte à dépassé la limite autorisée. Je gloussais après avoir vu un vieil homme nous râler derrière sa baie vitrée à cause du garçon qui ne portait pas de casque. Je découvrais quelque chose de sensationnel aujourd'hui. Cette expérience interdite et risquée que les jeunes effectuaient, agitait clairement l'adrénaline. Nous rappelant ainsi, que nous étions vivant.
Shikamaru roulait certes, un peu rapidement, et sans protection. Cependant, il faisait clairement attention au trafic, évitait les accidents et ralentissait dès qu'il sentait que c'était nécessaire. Comparé à certain, il activait ses feux. Il prenait soin à observer partout avant de s'engager. Après un bon quart d'heure de chemin, je l'interpellais un peu tardivement, ayant zappé le panneau qui indiquait ma commune. Le simple fait que je lui fasse remarquer ce détail, l'avait ennuyé. Alors j'avais prétexté qu'il roulait trop vite puis, on se chamaillait comme des enfants. Pas violemment, juste bêtement.
En échange de mon oublie qui m'était fatal, je l'avais mené à un endroit sympathique. Ayant ralentit ses déplacements, il freina une fois à destination. Le noiraud reposa ses pieds au sol et quant à moi, je retirais ma jambe gauche du siège. Mes cuisses me brûlaient terriblement et le pire, c'était que mes jambes flageolaient. Je n'étais plus capable de me tenir debout, j'avais cette impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Hâtivement, j'ôtais le casque et je me massais le crâne, avec cette terrible impression que mes cheveux sont décoiffés - ou que je transpirais (si vous avez les cheveux rasés ou chauve) –. Et pour ajouter aux détails, mon cou est bloqué. Ouep, j'ai eu une inflammation, vive les torticolis !
Une migraine ne m'aidait pas. Shikamaru me maintenait à rester debout, lui aussi, était décoiffé. Il me souriait gentiment et me fis doucement m'asseoir sur la pente en herbe. Non loin, il y avait le pont sur lequel on avait traversé. En face de nous, une rivière. Mon camarade – et ami – s'installa à coté de moi et se coucha aisément, croisant ses bras derrière son crâne, ses yeux, se perdirent dans les cieux. Le soleil n'était pas entièrement couché. Néanmoins, la palette de couleur avait basculé. À l'horizon, du rose et du violet clair, annonçant probablement le froid pour demain matin. Plus haut, c'était un bleu foncé et je pouvais déceler la première étoile et la lune en croisant. L'herbe était fraîche sous ma main.
— J'aime bien les coins de ce genre. Me révéla Shikamaru.
— Moi aussi, c'est calme.
Ensemble, nous demeurions silencieux un moment, goûtant à la sérénité. Il n'y avait rien de malaisant. C'était même plaisant. La nuit arrivait à son rythme. Un voile noir se dressait devant nous et d'autres petites étoiles parsemaient cet espace. Derrière nous, les lampadaires s'allumèrent en toute synchronisation. Il y avait des papillons de nuit qui flottaient en direction de la clarté que dégageaient les ampoules. Des croassements provenaient près du lac. Je ne savais pas qu'il y avait des grenouilles par là... en tout cas, celles-ci chantonnaient bruyamment.
— Bon, on devrait y aller. Tu as un ami à nourrir ce soir, pas vrai ? Je lui rappelais, en me redressant doucement, tout en massant mon cou endolorie.
— Hmm, ouais.
Le noiraud se redressa à son tour et bâilla à s'en décrocher la mâchoire. Il ne semblait pas si motivé à partir... Je haussais un sourcil dès qu'il me jaugeait.
— Oui ?
— (T/P)... Je dois t'avouer quelque chose.
— C'est quoi ?
— Ca m'a fait plaisir d'avoir passé du temps avec toi.
Mon cerveau cessa de fonctionner. Mes yeux s'arrondissaient et ma respiration se coupa net. Qu'est-ce que ??? Il flirtait avec moi ? Il allait me balancer que j'étais une somptueuse et admirable femme ? Que...
— Tu as changé depuis que je t'ai connu à l'école élémentaire. Enchaîna t-il en fixant la rivière.
En une fraction de seconde, tout mes fantasmes éclatèrent en mille morceaux, tels des fragments de verres, du style, comme si on avait cogné notre poing contre un miroir. Le miroir, reflétait non seulement la réalité, mais parfois, nos rêves les plus fous. Je délirais donc. Pour le coup, j'avais une forte envie de me gifler. Genre, je m'étais cru qui ? Une star et une femme avec des phéromones ultra cheaté ? Faudrait que je me calme.
— Tu étais une fille timide. Pas aussi effacée que Hinata, me décrivait Shikamaru, nostalgique, son bras replié sur son genou droit, mais tu étais toujours souriante, franche et tu n'aimais pas les conflits. À vrai dire, tu étais même sociable et tu n'aimais pas être seule.. super émotive.
Ces souvenirs là, me faisait ressurgir que de bons moments. Il était vrai que j'étais toute innocente, pleine d'énergie et inventive. J'adorais jouer avec les autres. Je l'écoutais attentivement, même si une partie de moi, était étonné de savoir qu'il m'observait. J'avais plus souvenir de lui en train de roupiller en cours, à être puni avec Naruto et Chôji... Il râlait et ne s'intéressait à rien ! On aurait dit un bon à rien !
Néanmoins, aujourd'hui, Shikamaru avait fait des efforts. Il se montrait moins fainéant. Il essayait de suivre les cours – toujours avec ennuie – mais réalisait les tests avec succès. En partie grâce à son mentor, Asuma. À mes yeux, il était une personne importante pour lui. Un modèle, quelque part...
— Quand je t'ai retrouvé au lycée, je t'ai trouvé solitaire, moins sociable. Tu te montrais plus confiante, plus... emmerdante ? Arrogante, quoi.
— Arrogante ? Répétais-je, sans me mettre en colère, à l'écoute de ses critiques, en prenant sur moi ses avis, en repliant mes jambes contre ma poitrine.
— Assez inaccessible..
Je papillonnais des yeux.
— Et j'avais l'impression, que tu n'étais pas si heureuse au fond. Toi-même.
— ...Ah...
— T'avoir vu pleurer, paniquer sur le fait que je cafte aux autres t'avoir vu sensible, m'a fait rappeler que tu étais toujours la petite (T/P) émotive...
Ma gorge se noua. Ça picotait un peu et se sentait un arrière goût amer dans ma bouche. Mes yeux s'humidifiaient. Honteuse, je détournais mon regard de lui. Je pouvais sentir son regard intense se poser sur moi.
— Je sais qu'en général, on a de bonnes ou de mauvaises fréquentations... mais changer de personnalité n'est pas toujours la meilleure des solutions.
— Tu n'aimes pas ce que je suis devenue ? Demandais-je, le coeur lourd.
— Non, pas du tout. Je m'y suis habitué. Me rassura le noiraud en agitant sa main gauche. Je suis juste curieux du pourquoi tu... ne veuilles plus te montrer sensible auprès des autres. Je veux dire, tu as toujours été proche des autres.. là, tu joues aux insensibles à..
Le visage assombrit, le coeur en miette, je me recroquevillais. Sa voix inquiète m'appelait. Je pris une grande inspiration.
— Shikamaru. C'est compliqué.
— Qu'est-ce qui est compliqué ? Insista t-il à me demander.
— J'ai tout simplement décidé à ne plus être la fille fragile... et émotive.. J'ai décidé de tout enfouir et de changer en mieux.
— ...Si tu le dis. Mais sache que si tu as besoin, je suis là. Tes amies aussi.
Son sourire chaleureux m'allait droit au coeur. Il se levait et me tendait sa main. Hésitante, je finissais par la prendre et me levais quand il me tirait vers le haut. Nous remontions de la pente pour rejoindre sa moto et une énième fois, nous roulions, cette fois-ci, Shikamaru veilla bien à ce que je sois chez moi. Il me salua, mit son casque et fila, les feux de croisement allumés pour qu'il puisse mieux voir la route et les panneaux. Une fois qu'il fut hors de ma portée, je rentrais chez moi. Me déchaussais à l'entrée, saluais ma mère qui était en cuisine et me dirigeais jusqu'à ma chambre. De suite, je posais mon sac, attrapais mon pyjama qui se trouvait sur mon lit et fis demi-tour, direction la salle de bain.
Par pudeur, je tournais le verrou, m'y enfermant dans la pièce. J'allumais l'eau chaude et me déshabillais. Au reflet du miroir devant moi, on pouvait discerner mes vergetures au niveau de (partie du corps au choix). Je plissais mes yeux. Il s'agissait d'une partie de moi que je détestais. Certes, il y en avait de plus grosses, mais celui-ci... n'a été déclenché à cause de lui. Je me mordais les lèvres, un peu trop, au point que la peau fut arrachée et que je saignais. Il n'avait fallu que le goût métallique ne m'extirpe de mon sentiment d'humiliation.
L'étiolement. Un terme qui me définissait assez bien pour mon état actuel. Ma perte de confiance en moi, mon isolement et mon stress ont été les facteurs qui ont entraîné l'arrivé précoce de ma vergeture. Après ma visite chez le docteur, il m'avait précisé qu'il n'y avait pas que pour les femmes enceintes qui ont ce genre d'apparition. Ceci pouvait être héréditaire ou une inondation hormonale. Aussi engendré par le stress. Ne trouvant plus la force de me regarder dans le miroir, je fuyais lâchement, refusant d'accepter cette réalité. En université, je me la frimais, je me vantais en jouant la comédie, pour ne pas paraître si stupide et sensible. À la maison, c'était autre chose. Et évidemment, je le cachais à mes parents. Je ne voulais pas qu'ils gaspillent de l'argent pour que j'ai des sessions avec un psychologue. En tout cas, par sa faute, je ne voulais embarquer personne. Je voulais assumer. De plus, si ceci faisait frein à mon concours d'entrée en université, j'étais cuite. Ou si j'en prenais maintenant, je décevrais plus d'un. Et qui sait, je n'obtiendrais pas le cursus que je désirais car ils soupçonneraient que j'étais trop dépressive à leur yeux.
Se confier à quelqu'un n'était jamais facile. Je n'avais pas changé d'identité. Au contraire, je me montrais méfiante pour ne plus revivre ce cycle duquel j'avais tant galéré à me débarrasser. Le coeur lourd, je me douchais, au contact de l'eau chaude, je sentais mes muscles se décontracter. Je faisais le vide dans mon esprit, le plus possible. J'appliquais le gel douche que j'utilisais habituellement et pris le temps nécessaire pour me laver. La température de la salle de bain grimpait en fonction de l'eau chaude que j'abusais. Très vite, de la buée se formait sur les verres, y comprit sur les miroirs. Je faisais tout vaporiser. Une fois avoir terminé ma petite séance de détente, toute revigorée, et surtout, à présent mieux de me savoir moins puante, je m'essuyais avec une serviette – séchais mes cheveux (si T/P en a) – et me vêtit de mon pyjama composé d'un jogging puis d'un T-shirt avec un design de (au choix). Pieds nues, je sortis de la pièce pour aller dans ma chambre.
L'odeur du repas taquinait mes narines. Ceci me donnait l'eau à la bouche. S'il y avait bien une chose qui n'avait jamais changé en moi, c'était ma gourmandise, malgré ce que j'avais vécu. Rapidement, je m'avachis sur mon lit, épuisé. Mes cuisses me faisaient encore mal et mon cou l'était également. Comment faisaient mes personnes qui se tenaient aux motards pour s'habituer à cette position ? Personnellement, j'avais dû imiter celle d'une mémé... avec un soupir, j'attrapais mon ordinateur portable que j'avais laissé branché sous mon lit. Dessus, j'y avais collé plusieurs autocollants avec des designs (au choix), avec des personnages – ou têtes d'idoles – dessus. Au moins, j'y laissais mon style quoi. J'allumais mon matériel, qui de suite, l'écran de veille y apparu, avec en fond écran un (au choix). Avec ma souris connectée à mon ordinateur portable, je cliquais sur le moteur de recherche et me dirigeais sur l'un des réseaux sociaux.
Forcément, la nouvelle avait fusée partout et il y avait même des photos du couple ! Les commentaires s'enchaînaient. Intriguée, j'y jetais un coup d'oeil. Wouah. Karin poussait son coup de gueule et Suigetsu lâchait des emojis pour se foutre de sa gueule. Sakura était toute joyeuse et exprimait son contentement, avec les félicitations des autres. Je descendais. Puis j'éclatais de rire au commentaire de Naruto qui s'était prit en selfie avec un peace en signe de ses doigts, le sourire éclatant, désignant son restaurant de nouilles favorites, avec lui, les garçons. Shikamaru regardait la caméra avec sa mimique habituelle : blasé. Il avait de la sauce partout sur ses lèvres !