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Chapitre 31 - Fanfiction Boku No Hero Academia

Publié le 14/02/2022 à 21:58 par reve-of-manga Tags : fanfiction my hero academia fic boku no hero academia
Chapitre 31 - Fanfiction Boku No Hero Academia
Chapitre 31 (partie 3/6):
Je veux être ta lumière
私はあなたの光になりたい
Watashi wa anata no hikari ni naritai

Vraiment ?

Oui ! Vous êtes des rebelles ! S’exclama le noiraud en hochant vivement la tête, les yeux brillant.



Creaty cligna plusieurs fois des yeux. En quoi sa famille était des rebelles ? Innocente, la noiraude s’imaginait une scène avec ses parents tourner le dos des Skywalker, portant des lunettes de soleil, fumant tous deux en les rabaissant. La pauvre, naïve, Momo ne comprenait vraiment pas le sens des paroles de l’enfant. Anastasia se crispa et fit signe de non à son frère, qui, têtu, enchaîna, sous le regard ahuri de Julia qui était descendue avec un bébé dans les bras.



Parce que vous avez refusés de vous pilliez et vous soumettre à nos parents !

...Quoi ? Souffla Momo, ses yeux, écarquillés, sentant comme une douche froide lui tomber dessus.

Hiroshi! S’il te plaît..

Oui, ils voulaient utiliser les sans-alter pour des travaux forcés pour former un nouveau monde !



Plus cette question se poursuivait, plus Izuku sentit son coeur battre à la chamade. Il s’était raidie, en panique intérieurement. Des sueurs froides se versaient tout le long de son cou et il déglutissait difficilement sa salive. Comment les autres pouvaient-ils être si indifférents face aux personnes qui n’ont pas eu la chance de recevoir un alter ? Pourquoi on cherchait à les sous-classer ? À les conduire comme des véritables déchets et moins que rien ? Ces pensées le terrifiait. Personne exceptés All Might, Katsuki et Lily étaient au courant de sa vraie identité. Et si, le successeur n’avait jamais rencontré son idole ? Que serait-il advenu ? Aurait-il fini par se suicider ? Devenir un vilain ? À être une personne ridiculisée comme avait subit Gentle Criminal ?

Ça le rendait malade. C’était si cruel. Que des personnes désirent ôter toute citoyenneté des sans-alter. De les réduire en esclavage. Heureusement, il existait des bonnes personnes… cependant, Izuku avait encore cette fichue crainte qu’un jour, les familles de haute société se permettent de basculer le mode de vie. La révélation l’avait choqué. Et maintenant, le détenteur du One For All avait peur et stressait pour le pire. Bien sûr, il n’y avait aucune raison… Son corps tremblait. Un goût amer lui restait dans la bouche. Était-il le seul à être aussi concerné par les vies humaines ? Pourquoi les différences n’étaient jamais acceptés ?

Deku avait cessé d’écouter. Ses oreilles bourdonnaient et son pouls s’accélérait. Savoir tout ça l’étouffait, le rendait malade. Ses poings se serraient, tremblant toujours. Ses poumons se gonflaient, précipités, son sang pulsait anormalement dans ses veines, signe qu’il était sous l’effet de l’adrénaline. Izuku se sentait seul. Non soutenu. Pas comprit. Exclu. Tourmenté par ces pensées obscures, l’aspirant héro manqua de sursauter lorsqu’une main se posa sur son épaule. Le disciple de All Might remarqua que Lily l’épaulait, consciente de ses ressentis. Très vite, toute tension s’envolait, l’allégeant de ses souffrances. Un sourire reconnaissant se dessinait sur les lèvres de Izuku. S’ils étaient plus que des amis, le lycéen ne se serait pas retenu de l’enlacer. De peur de fragiliser leur relation actuelle, il ne fit rien.

Toute forme de reconnaissance, s’effaçaient momentanément lorsque la fille qu’il aimait changeait d’expression, se tournant vers les autres, effectuant quelques pas pour se mettre en avant. Le coeur de Izuku palpita, ses orbes émeraudes, s’écarquillaient, se questionnant sur ce qu’elle comptait exposer aux autres. Tout son être se mit à frémir, une boule de chaleur, s’éparpillait dans chaque cellules, se répandant dans tout son corps.



Hé ! Vous connaissez la blague du jour ? Quelle est le point commun entre un bonbon et un médicament ? C’est que c’est croquaaaant ! Ahahahahha ! ….ahahahah…



Un silence gênant s’abattit dans le salon. Les regards rivés sur Skyao, elle se sentit de plus en plus embarrassée de sa blague pourrie, tout juste improvisée, histoire de changer de sujet. Son sourire forcée, faiblissait et son bras droit étendu dans l’air, s’abaissait petit à petit, suite à son rire gêné. Son visage s’empourprait, tellement que c’était humiliant.



Oï, grande sœur, celle-la, elle a un humour décalé. Vint alors souligner Hiroshi à Anastasia.

Tais-toi ! Lui rouspéta Anastasia. Ça ne se dit pas ! Ah- Lily !



Humiliée, la bleutée s’était très vite placée en position pls derrière un des canapés, la tête dans ses bras croisés, les jambes repliées contre elle. Elle murmura :



J’le savais, sociabiliser c’est trop compliqué pour moi… j’aime pas être sociable… ahhh la honte, je veux mourir…

Lilyyyyy !!!

Nan mais elle a trouvé où cette idée de barge ? Souffla Sayako, dépitée.



Personne n’avait réellement comprit cette intervention. Dans tout les cas, l’ambiance s’était allégée. Deku restait stoïque. Il avait été bluffé. Ce retournement de situation était une sorte de bénédiction pour lui. Pour le sortir de son malaise. De cette zone d’insécurité, Lily avait piétiné, rasé tout ce qui était mauvais, pour que le vert puisse reprendre contenance à son rythme. Elle était incroyable. Prête à tout, même si cela la menait à s’auto-humilier.

Suite à ces contretemps, Anastasia avait apporté l’apéritif et les couverts – aidée par Shouto, Izuku, Momo et Lily – et très vite, la grande table rectangulaire de bois, auparavant vide, était bien complète dorénavant. Alors que les autres étaient parfaitement installés, Katsuki fixait la petite Ziera en train de chanter dans un faux micro devant la télévision. Ceci, diffusait un groupe d’idoles très connues. Hiroshi soupirait à table, accoudé, sa main sur sa joue, expliquant à Denki que la noiraude était la plus barbante de tous dans la famille, mis à part Julia et son coté – jugé – trop sévère. Le blond opinait, attentif aux paroles de l’enfant, ce qui amusait la rockeuse face à lui.



Merci de m’avoir aidé à mettre le couvert… Sourit Lightnight à ses amis.

C’est normal, tu n’avais pas à faire tout le travail. Lui répondit sincèrement Shouto.

Il a raison. Appuya Izuku en souriant. C’est déjà énorme que tu nous invites tous ici…



La blonde haussa ses épaules et jeta un coup d’oeil à Ziera qui se mit à danser une chorégraphie tout en chantant, d’un air attendrissant. Le successeur du One For All suivit son regard avec le fils de Endeavor.



Tu les chéris tous. Remarqua le disciple de All Might avec un doux sourire.

Oui… c’est ma vraie famille. Je donnerais tout pour eux.

Ca doit être dur de tout gérer. Dit finalement Shouto, comprenant que le rôle de grande sœur nécessitait beaucoup de temps et de patience.

On peut le dire, oui…



La fillette cessa de chantonner, au plus grand soulagement des autres. Malheureusement, le répit ne dura pas. La noiraude sautilla et fonça vers Katsuki, le secouant, un sourire jusqu’aux oreilles. Avec sa voix aiguë, elle réclamait son attention.



Hé ! Dis ! Tu me racontes une histoire ?!

Ahhhh ??? S’indigna Bomberkill, déconcerté. Pourquoi je te raconterais une histoire gamine ?!

Allez !!! Dis oui !!!

J’ai dit nan, dégage !



Face à l’insistance de la gamine, Katsuki ne cédait pas. Sayako se marrait en face, ne ratant pas une miette à cette scène. Anastasia soupira, désespérée que sa sœur n’ait pas arrêté ses caprices. Elle était trop gâtée…



Très énergique… Nota Shouto.

Oui… trop.. Soupira Anastasia. Mais bon, elle reste jeune et.. son sourire est plus important que quoi que ce soit d’autre.

Elle ne pose pas de question concernant ses parents ? S’enquit le bicolore, intrigué.

Non. On lui a juste dit qu’ils nous ont abandonnés. Ça lui suffit amplement.

 

À l’écoute, Izuku et Shouto grimaçaient. Il n’y avait pas plus direct.

 

Ziera a dû trouver ceci injuste et cruel… Commenta Deku, peiné.

Non. Au contraire, ça lui a passé au-dessus.. Lui avoua l’aspirante héro en glissant une de ses mèches derrière son oreille.

Hein ?

Depuis bébé, on l’a élevé avec Julia. Ça lui importe peu, du moment que moi ou Julia sommes là…

 

Le garçon à l’alter feu-glace esquissa un petit sourire. Ils étaient si soudés dans sa famille. Une véritable inspiration pour tous. Sa réaction fit rougir légèrement la blonde qui de suite, incita ses amis à s’asseoir et à se servir des gâteaux apéritif. Ziera ne se priva pas de piquer une olive et le goba, ses yeux, toujours rivés sur Katsuki, entêtée.

 

Hé Bakugo, t’attire les enfants ! Ricana Denki.

Mon cul ! J’en ai rien à secouer !

Une histoire ! Cria Ziera en gonflant ses joues. S’il te plaît !

J’ai dit NON ! Lui gueula Katsuki en tapant ses poings sur la table.

Bakugo, on a promit qu’on ne casserait rien chez les Skywalker. Tiens ta promesse si tu ne veux pas avoir des ennuies. Lui reprocha Shouto, le visage assombrit, l’air sévère.

 

L’avertissement du fils de Endeavor offensa le cendré qui grogna de plus belle. Il se redressa brusquement, la chaise, grinça par terre. Ziera en profita pour monter dessus, pour lui piquer sa place et croiser ses bras contre sa poitrine, gardant ses joues bien gonflées, plus que déterminée que sa caprice soit enfin cédée et qu’on lui obéisse. D’une voix grave, n’ayant toujours pas vu la petite derrière lui, l’aspirant héro au tempérament explosif intimida son camarade.

 

Oï Oï, qui t’as dit que tu dois me donner des ordres uuH ??!

Je tiens à garder une bonne image. Julia ne semble pas en total confiance avec nous. Ne gâche rien. Lui précisa froidement Shouto, ne le quittant pas des yeux.

Tiiiiiens donc, tu cherches à faire bonne impression devant ta future belle-sœur, c’est ça, double face !?

 

Instantanément, le sérieux de Shouto se décomposa. Ses sourcils se haussèrent tandis que ses pupilles se rétrécissaient sous l’effet de la surprise. Des rougeurs apparaissaient sur ses joues et son coeur s’emballait. Ses doigts, tremblant, attrapèrent un le couteau, jouant avec en toute discrétion pour faire partir sa nervosité. Izuku prit sa défense.

 

Katchan ! S’il te plaît, arrête..

Tsk, pourquoi je suis venu moi… Se plaignit Katsuki en attrapant le dossier de sa chaise pour rapprocher. En sentant un poids dessus, il plissa ses yeux et se tourna.

Mon histoiiiiiiire !

Bordel. Anastasia. Fais la dégager.

 

Anastasia sourit sadiquement.

 

Non.

Tu veux pas devenir son pote ? Qu’on en finisse. Rappliqua Hiroshi en buvant de l’ice-tea.

QUOI ?

Tu veux être mon pote ? S’émerveilla Ziera.

NON !

 

Kyouka soupira. Plus ça continuait, plus cela devenait lourd. La jeune fille se tourna vers Momo qui ne savait pas quoi faire. Il était vrai qu’être enfant unique n’aidait pas vraiment. Denki se marrait, ce qui avait pour effet d’agacer la rockeuse.

 

Qu’est-ce qui te fait marrer ?

C’est amusant. J’aimerais bien être grand-frère aussi. Clarifia t-il avec un sourire rayonnant et sincère.

Pourquoi donc ?

Eh bien, c’est divertissant. Et je serais son modèle ! Se justifia t-il en se pointant du pouce.

 

La lycéenne écarquillait ses yeux et pouffa doucement. Qu’il était niais et idiot. Mais ce coté là chez lui, n’était pas déplaisant. Il était toujours investit pour les autres. Il faisait de son mieux pour les autres et il était incroyablement fiable. Malgré qu’on ait profité de sa faiblesse, Chargebolt s’entraînait plus régulièrement et elle l’avait remarqué. Denki voulait se rattraper. Un coeur plus pur que lui, n’était pas trouvable ailleurs.

 

T’es méchant ! Se vexa Ziera.

Ouais ouais, maintenant dégage la gamine prétentieuse !

 

Après une pesante dispute, Katsuki récupéra sa chaise et s’y assit, poussant un long soupir. Il se sentait épuisé.

 

Pauvre petit hérisson. Se moqua gentiment Sayako, plaçant ses doigts sous son menton.

Ta gueule, ne t’y met pas toi aussi. Siffla t-il entre ses dents, réellement à cran.

Oh mais rassure-toi, je n’ai nullement l’envie d’enfoncer le clou dans ton pied.

Tss…

 

Contre toute surprise, la blonde lui tendit un bol de gâteau apéritif, toujours avec ce sourire carnassier. Méfiant, Katsuki en prit sans y regarder le contenu et croqua. Son expression changea radicalement. Il semblait surprit, mais sans plus. Ahurie, Chainess se raidit.

 

Quoi ? Lui lança Bomberkill en plissant ses yeux à sa réaction.

— Juré, le wasabi te fait rien ??!!! Scandalisa Sayako.

Ce n’est pas mauvais. Répondit-il.

Mais ça pique ! Beaucoup !

C’est une épice, mais ce n’est pas épicé à proprement parlé. Et j’aime bien ce qui est épicé ou ce qui pique. Déclara le garçon aux orbes rubis, calmement.

 

Denki opina à coté de lui.

 

Ouais, il est bien le seul à apprécier ça ! C’est pas humain !

C’est toi qui ne sait pas apprécié le vrai goût !

Je suis grave choqué. Plus quand je vois des lamas danser…

On s’en passera de tes commentaires Sayako !

 

Des rires fusaient dans l’air. La petite cadette de la famille avait changé de cible et était allée demandée à la déléguée suppléante de la seconde A, une histoire. Trop gentille, Momo accepta, la souleva pour la faire asseoir sur ses cuisses et lui conta une histoire sur les Trois Royaumes, un roman qui lui avait bien marqué durant son enfance. Kyouka et Denki écoutaient, tous deux surpris que la noiraude ose parler d’une époque de guerre. Qu’est-ce que la famille Yaoyorozu lui apprenait ?

Profitant de ce moment d’inattention, Anastasia se leva et quitta le salon pour préparer le repas. Soulagée d’avoir tout ce qu’il faut dans les placards et frigo, la jeune fille se motiva pour faire des gyoza au bœuf et légumes. Elle rajoutera un supplément avec du riz, de la sauce soja et d’autres petits compléments. La cuisine était reliée au salon, sans porte et elle avait vu sur la télévision avec le comptoir de bois. L’adolescente se sentait chanceuse d’être si bien entourée. Combien même que tous les autres l’aidaient à poursuivre dans ses rêves. Qu’on la soutenait dans ses projets. Rien que ça, Lightnight était reconnaissante pour tout. Maintenant, elle était prête à prendre son envol. Plus question de douter ni de reculer.

L’eau bouillait dans la casserole placée sous la plaque chauffante électrique. De la fumée s’élevait doucement dans l’air, augmentant petit à petit la température dans la cuisine. De la buée se formait lentement sur les carreaux de verres à la fenêtre. Concentrée dans sa tâche, Anastasia coupait soigneusement avec un couteau bien aiguisé, du poireau. Soudain, une voix familière l’interpellait derrière elle, ce qui la fit sursauter. Heureusement, elle n’avait pas eu de réflexe maladroit qui l’aurait conduit à se couper un doigt.

 

S-Shouto ? Balbutia t-elle, surprise.

Je peux aider ? Demanda t-il, concerné.

Non, non. Je gère. Repose-toi avec les autres. Insista l’aspirante héro en agitant sa main, avec un sourire sincère. Demain tu as encore ton stage de rattrapage avec Katsuki, alors ménage toi… et focalise-toi sur ta réussite pour obtenir ton permis probatoire !

 

Une moue se dessina sur son visage, ce qui fit marteler le coeur de la jeune fille plus bruyamment contre sa poitrine. Cet air enfantin était une arme fatal contre elle et Dieu savait à quel point elle était plus sensible à son sujet, maintenant qu’elle savait qu’elle avait des sentiments pour lui. En plus, il était trop craquant dans sa tenue. Vêtu d’un jean, d’une paire de basket de marque, d’un pull à col roulé noir moulant et d’une veste grise. Gênée, les joues en feu, Anastasia détourna son regard de lui, de peur que son coeur explose totalement.

 

Bon, comme tu es aussi idiot, je vais faire une exception… Tu sais cuisiner ?

Non.

Merde. Jura t-elle en plaquant sa main sur son visage, en l’imaginant foutre le feu chez elle. Fais moi le plaisir et retourne voir les autres…

Je… je ne connais que les bases_ tenta t-il de lui éclaircir, déboussolé par ce changement chez elle.

 

Ce ton qu’il employait lui procura d’étranges spasmes. Anastasia ne recula pas.

 

J’ai dit non ! Ne fais pas l’enfant Todoroki !

Je sais couper les poireaux…

Ca ne change pas !

Couper les oignons ne me dérange pas non plus…

Shouto !

Fuyumi me disait souvent que les oignons ça piquent les yeux et ça fait pleurer ! Contra naïvement le lycéen à l’alter feu-glace, sérieux. Je peux le faire pendant que toi tu ne te tracasse pas avec ce désagrément !

 

Tous deux, plongés dans leur débat, furent très vites interrompus.

 

Bon vous avez finis de vous chamaillez les amoureux ? J’ai faim. Leur balança Hiroshi, naturel.

A...Amoureux !? Bégaya Anastasia, rouge écarlate avec Shouto. T’AS QU’A TE FAIRE A MANGER SI TU AS FAIM !

Prends soin de ma grande sœur vanille fraise !

— ….. vanille fraise ? Répéta Shouto, confus.

Ben ouais, avec tes cheveux, ce look pas si top et modèle… mais bon, si t’as réussi à faire attirer Anastasia….

SORTEZ DE MA CUISINEEEEEEEEEEE !!!!!

 

Le cri désemparé de Anastasia parvint jusqu’aux oreilles des autres. Izuku eut un sourire léger et maladroit. Mine de rien, l’ambiance était bien… agitée dans cette maison. Sayako se marrait.

 

Sérieux, cette journée, c’est le top. Déjà entre le daddy Katsuki, Anastasia victime et soumise…

Avoue, tu ne cherches que des ragoûts croustillant pour l’humilier après. Se méfia Lily en la scrutant depuis sa place.

 

Un silence s’abattit. Jouant un air coquine digne d’un personnage manga, Sayako se tapa la tête, ferma une de ses paupières et tira la langue en lançant un « Oups teheee. ».

 

— …T’es trop vicieuse.

Et parlons de toi, ma chère~ Ronronna subitement Sayako, avec un sourire pervers.

Pas envie. Tu me sonneras si ça parle de jeu vidéo.

Oh, ne joue pas les insensibles, en plus c’est justement ce que j’aillais te faire part~

 

Lily haussa un sourcil, toute à l’écoute. Izuku fronça des sourcils, méfiant. Sayako sortit son portable, tapota sur son écran et glissa son bien à son amie. Il s’agissait d’une vidéo de trailer. La bleutée cliqua sur démarrer et eut des yeux ronds. Premièrement, une musique sensuelle. Suivit de plusieurs personnages masculins dans une tenue de gardien de prison, parlant d’une voix suave et chacun, avec un caractère qui leur était propre. Des images défilaient. Il s’agissait d’un jeu érotique, harem.

 

Alors ? Un te plaît ?

Non.

Sayako ! T...Tu regardes ce genre de chose !? S’esclaffa Kyouka, rouge pivoine, se recouvrant ses yeux.

Ben ouais. C’est de la culture ! Bon sérieux Lily, aucun mec te plaît ? Son bien bâtit et...

Nooooooon !! Railla t-elle, aussi rouge que la rockeuse et la déléguée suppléante, qui la pauvre, venait de découvrir une zone chaude bouillante.

 

Un soulagement immense s’empara de Deku. Ses muscles se décontractaient et les battement de son coeur devenaient moins violent. Témoin de cette vidéo, Denki bougonna, les bras croisés, le regard posé sur un point fixe et vide.

 

Sérieux, c’est quoi cette obsession avec des mecs musclés qui jouent les pervers avec des menottes et tout ? T’en penses quoi toi, Midoriya ?

...Hmm…

 

Dans ses pensées, les yeux plissés, avec une moue visible, son camarade dû agiter sa main sous ses yeux pour qu’il puisse réagir.

 

Ici la terre, Midoriyaaaa !

...Ah ! Euh.. je… ne…

T’en penses quoi ? Répéta Denki, assez irrité.

Ben.. euh…

Rien à dire, juste des fantasmes de filles dérangés comme Sayako. Trancha sèchement Katsuki, ce qui soulagea Izuku, qui, ne voulait pas prendre de partie sur ce débat.

T’es jaloux ? Riposta sarcastiquement Sayako.

T’aimerais.

 

Deku soupira, n’écoutant plus leur discussion. Leur interaction ne le regardait pas. Le jeune garçon regardait sa main droite, songeur. Il n’avait toujours pas atteint le cinquante pourcent de son alter. Malgré tout, le vert avait la conviction qu’il maîtrisait de plus en plus son alter. Après tout, le vert ne s’était pas blessé depuis un bon bout de temps. Visiblement, son corps s’était adapté. Et ce fait, le soulageait et le motivait encore plus. Son attention dériva vers Shouto qui revenait avec une moue attristée, s’asseyant docilement sur sa chaise, à table. Concerné pour son ami, le disciple de All Might prit parole.

 

Tu sais, je pense qu’elle était gênée par autre chose, pas par toi.

J’espère. Maugréa faiblement Shouto.

 

Compatissant, Izuku plissa ses yeux, priant que tout ailles bien dans son coté. Ses yeux s’attardaient sur son amie qui s’était levée pour venir couvrir les oreilles de la petite Ziera avec ses mains. L’aspirant se douta que encore une fois, Sayako avait abusé de sa culture et pour éviter de détruire l’innocence d’une fillette de sept ans, Lily s’était précipitée pour empêcher la petite de écouter. Surprise, la noiraude cligna des yeux et bascula sa tête en arrière, sondant la bleutée.

 

Tu fais quoi ?

De la magie.

Heiiiin ?

 

Histoire de attiser son attention autrement, la lycéenne fit un mouvement mi-circulaire avec son doigt pour faire apparaître un petit poisson d’air flotter sous les yeux brillant de la fillette. Elle trépigna en claquant ses mains.

 

Ouuuuuahhh !! Génial ton alter !

Sérieux, on peut parler sans avoir de censure à droite et à gauche !? Râla Sayako en roulant des yeux.

En même temps, il y a une petite fille… Lui rappela Denki, ce qui fit sourire Kyouka, rassuré qu’il soit mature sur ce point.

Je hais les gosses...

Ehhh je suis pas une gosse ! Je suis une grande ! Toi t’es pas belleuh ! Lui critiqua Ziera en gonflant ses joues, ayant tout écouté.

 

Les autres se crispèrent, se tenaient droitement sur la chaise. Une goutte de sueur perlait sur leur joue. La tension devint électrique. Sayako fronça des sourcils, dévisageant la petite fille. Se faire insulter par une petite fille capricieuse ne passait pas du tout pour l’aspirante héro. Katsuki retenait de pouffer, assez content que la noiraude ait du répondant.

 

D’accord princesse. Je ne suis pas belle. Mais toi, tu t’es vu dans un miroir ? Tu es pas grande avec tes couettes. Et tu fais pas jolie.

C’est pas vrai ! Hiroshi m’a dit que j’étais la plus belle ! Contra la noiraude en se tournant vers son frère. Pas vrai ?

Euh… ANASTASIA, AU SECOOOOOURS !!!!

 

Lâchement, le plus jeune de la famille fuyait ses responsabilités. Kyouka se tapa le visage avec sa main, désespérée par ces attitudes. Ceci lui donnait presque des maux de têtes. Des éclairs fusaient depuis les yeux de la fillette âgée de sept ans. Anastasia dû intervenir, plus que à bout de ces bêtises.

 

STOP ! J’aimerais du calme ! C’est possible les enfants !?

Demande à ta sœur. Souffla Sayako en roulant des yeux, plissant sa robe gothique noire.

Elle est méchante grande sœur ! Elle m’a dit que j’étais pas jolie ! S’entêta la fillette, vexée.

Ziera, tu te tais ! La coupa violemment la blonde, sur un ton autoritaire, ce qui fit sursauter l’enfant. Maintenant tu t’excuses auprès des autres car tu ne fais que embêter !

 

Désespérée, la petite fille se tourna vers Hiroshi, espérant qu’il prenne sa défense.

 

J’ai rien fait !

T’es un peu lourde aussi. Apprend à te canaliser soeurette. Souffla le noiraud.

Mais… Mais… !!!

 

Au bord des larmes, Ziera aperçu son autre grand frère descendre des escaliers pour se chercher un paquet de chips. Au contact visuel, le blond aux yeux vairons fronça des sourcils, craignant le pire.

 

Makoto !!!!

Oh la ferme… Arrête de pimer sans cesse. Vous me saoulez tous !

 

Le blond attrapa ce qu’il voulait et tiqua sa langue, regardant méchamment tout le monde, le visage assombrit.

 

De toute façon, les héros sont des fakes de nos jours.

Makoto ! Lui gronda Anastasia. Retire ce que tu as dit !

Le dernier vrai héro est tombé. Franchement, c’est la loose. Et Endeavor comme numéro un, on donne bonne image de nous au monde entier. Même à nos parents.

 

Anastasia voulut le retenir, furieuse. Shouto l’empêcha, donnant son point de vue, ce qui fit arrêter Makoto en chemin, ayant monté que deux marches.

 

Je conçois, mon père est.. déroutant sur quelques points. Toutefois… il fait des efforts. Annonça t-il, en se rappelant que l’autre jour, il lui avait promis de faire des efforts et de devenir un meilleur héro et père.

Qu’est-ce que ça change ? Soupira Makoto en plissant ses yeux.

Que ce soit lui… ta sœur, nous, les autres, nous se sommes pas des fakes. Lui énonça calmement Shouto en le fixant sérieusement.

 

Hiroshi tapota son couteau sur la table, observant Sayako, méfiant.

 

Ca équivaut au mauvais tempérament ?

Moi ? S’innocenta Sayako en prenant un morceau d’olive et le mangea avec un sourire mesquin. Je ne vois pas de quoi tu parles~

Sérieux, pourquoi tu veux devenir une héroïne ? S’inquiéta le noiraud.

Ufu~ Va savoir.

 

De nouveau partis en vrille, Anastasia soupira, se massa ses trempes et tourna les talons pour aller en cuisine, ignorant que Shouto l’épiait. Hésitant, le bicolore se leva de sa chaise, fortement conseillé par Izuku. Tous deux dans la pièce de à coté, le fils de Endeavor épia sa camarade préparer la cuisine, sans grande avancée. Une énième fois, il proposa son aide. Cette fois-ci, la blonde ne refusa pas et lui donna les directives. Tous deux plongés dans leur tâche, un silence régnait entre eux. Excepté le bruit des ingrédients se coupant au couteau sur la planche de bois, ou encore de l’eau qui bouillait et des bruits des autres d’à coté. L’odeur du riz parfumait dans l’air, ce qui donnait déjà un avant-goût à Shouto.

Après un moment de silence douteux, la jeune fille brisa la glace.

 

Tu n’étais pas obligé de m’aider, tu sais…

Je ne m’oblige pas. J’avais envie de passer du temps avec toi. Lui corrigea t-il, direct.

 

Anastasia rougit.

 

Vraiment ? Plus que couper de la tomate ?

Oui.

Je suis même sûre que tu préfères te régaler du soba froid que passer du temps avec moi en cuisine. Rigola bêtement la blonde en secouant sa tête.

Tu vaux plus que du soba, Anastasia.

 

Elle se figea et le regarda, médusée. Shouto plongea ses yeux vairons dans ses orbes orangées. À ses yeux, elle était si ravissante avec ses cheveux attachés, sa jupe marron qui descendait à ses genoux, ses collants aussi noirs, sa chemise blanche et marron donnant un air de steampunk avec le corset à sa taille. Les joues rouges, Anastasia le considéra, l’écoutant attentivement. Le garçon rompit tout contact visuel. Il cachait au mieux sa nervosité et rougeurs, bien que son expression le trahissait complètement.

 

Tu es importante pour moi… et pour les autres. Tu.. tu es comme un soleil.

S...Si tu le dis.. m...Merci…

 

Ces compliments lui touchait plein au coeur. Elle était rouge et dans sa tête, elle se faisait violence pour que ses pensées sombres ne l’atteignent pas. Après tout, Lightnight avait décrété que c’était fini de se renier.

 

Après tout ce qu’il s’est passé… je ne peux pas m’empêcher d’y repenser. Tu as vécu tant de mauvaises expériences…

Eh, je suis costaude. Tu vois ? Je m’en suis sortie !

Avec combien de séquelles ?

 

Le sourire de Anastasia faiblissait. Son visage, laissait transparaître toute sa souffrance, qu’elle cherchait à faire disparaître. Or, personne, ni aucun médicament, ne pouvait faire baume à son coeur. Il n’existait aucun remède, permettant de soulager tout ce qu’elle avait traversée, sans grande fierté. La lycéenne baissa ses yeux, se sentant s’enfoncer dans la boue. Shouto posa le couteau de cuisine, pour venir poser sa main droite sur celle de la blonde, qui, aussitôt, releva sa tête, surprise par ce geste, si doux, si affectueux. Le jeune garçon au visage en partie brûlée, ancra de nouveau ses yeux dans les siens.

 

Je veux être là pour t’épauler. T’aider à effacer tout ça, ou tout simplement porter ce fardeau que tu subis tout ce temps.

Shouto… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée…

Anastasia. Autant que tu représentes ma lumière, je veux devenir le tien aussi. Déclara t-il d’une voix douce et sincère.

 

Les yeux de la jeune fille s’écarquillaient. Son coeur se mit à battre à la chamade. Ses pensées se bousculaient et sa respiration s’accélérait aussi. Son monde avait prit une toute autre tournure. Son environnement, s’était limité et son ouïe avec. Tout, était focalisé que sur lui : Shouto Todoroki. Anastasia avait réellement peur que ses sentiments aient prit le dessus, lui faisant croire que ce qu’elle rêvait au fond, devenait réalité. C’était impressionnant comment le désir pouvait être aussi mensonger et trompeur. Voici qu’elle hallucine !

Pourtant, ce toucher, cette chaleur, lui rappelait que non. Tout était réel. Shouto prit une grande inspiration, et se lança finalement.

 

Tu es importante pour moi. Et… je tiens à le devenir tout autant pour toi…

Tu l’es déjà, sans le savoir. Idiot.

 

Shouto bugua. Il ferma ses paupières puis les rouvraient, crédule, essayant de comprendre sa réplique. L’information avait du mal à lui monter au cerveau. Avait-il un dysfonctionnement ou… ? Anastasia était rouge et elle baissait un peu le niveau du feu, guettant toujours le riz. Les grains remontaient, sautillaient, néanmoins, la blonde jugeait que ce n’était pas encore prêt.

 

Comment ça ? Reprit Shouto, perplexe.

Tu comptes énormément pour moi aussi. Ne me le fais pas répéter. Soupira Anastasia, rouge.

Pourquoi ? Sourit doucement le bicolore, en plissant ses yeux.

C’est un secret !