Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour :
31.08.2025
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urât
Par Anonyme, le 29.08.2025
c'est magnifique !
continuez ainsi, vraiment ^w^!
Par Anonyme, le 20.06.2025
mama isabella l, iloveyou
Par Anonyme, le 13.05.2025
isabella,aku mau dong digendong kayak gitu sama kamu, semoga kamu jadi seorang ibu yang baik yach
Par Anonyme, le 13.05.2025
j’aime bien le sourire
Par Anonyme, le 29.04.2025
Titre: I won't let you alone anymore.
Auteur: Lily Sawaka
Couple : Kaito X Reader
Warning: Romance
Note de l'auteur: Salutation! Désolé, encore, j'avais vraiment prévu le sortir hier, mais j'ai eu des imprévus de dernière minutes.
Alors honnêtement cet OS était compliqué pour moi. J'adore l'univers Danganronpa. J'adore chaque personnages. Et j'aime aussi le drama. Alors cette commande sur "good ending" avec mon personnage favoris qui est mort en héro (pour moi) était chaud. Je ne voyais pas comment aborder cela alors je suis partis sur l'idée d'un univers alternatif, où Kibougamine est un lycée que pour les talents et sans jeu de survival. Bref, truc tout gentil quoi!
Je ne voyais absolument pas de romance, c'était compliqué. Alors j'ai un peu... été dans le vague. J'ai fait de mon mieux pour respecter les personnages de Danganronpa v3. Et pour (T/P), j'avais du mal à la visualiser, alors j'ai fait de mon mieux pour son caractère du type calme! Au passage, il y a des légers spoils dans cet OS alors ceux qui ne connaissent pas le jeu, ne soyez pas surpris. Et j'ai modifié quelques trucs alors ne soyez pas choqués.
Ne vous étonnez pas, je n'ai pas pu mettre tout les perso dans cet OS non plus. XD
Et comme d'hab', je ne me suis pas relu, alors merci d'avance pour les plus audacieux qui me corrige!
Prochain OS, sera sur Mad Father -non romance-!
_________________________________________
PARTIE 1/3
« — EYAAAAHHHH !!! »
Hurlant à plein poumon, Tenko Chabashira envoya sa jambe droite en direction de son adversaire, portant une tenue noire et une ceinture noire. Prudente et ayant anticipé cette attaque, la personne esquiva avec un pas chassé sur le coté, gardant ses bras levés, ses poings proches de son visage, en position de défense.
« — Allez (T/P) ! Montre-moi ce que tu vaux ! S'impatienta la lycéenne en appliquant cette fois-ci, une autre technique, tournant autour d'elle-même et projeta sa jambe vers sa camarade.
— Eh...
— Hm ?! »
Rapide, une énième fois, la jeune fille aux cheveux (c/c) esquiva mais cette fois-ci, elle vint enrouler son bras gauche autour de la cuisse de son adversaire et la plaqua contre son corps. Tout en la tenant captive, Tenko ne se tenait désormais, que sur une jambe. Elle faisait de son mieux pour tenir debout, malgré le manque de stabilité.
« — Tu es trop bruyante... Souffla (T/P).
— C'est toi qui ne te donne pas à fond, ma camarade ! Sourit Tenko et fronçant des sourcils, lui répondant toujours d'une voix forte. Et je ne m'avouerais pas vaincue !
— Tenko....... Il est sept heure et demi du matin, un peu de calme c'est trop demandé !? »
Un mouvement de hanche suffisait pour l'attirer vers elle. La noiraude eut les yeux ronds. Ses longs cheveux disposés en deux tresses suivaient ses mouvements. Celles-ci, étaient attachées par deux longs rubans blancs et elle portait également un bandeau violet sur sa tête. Pour garder toujours l'équilibre, elle sautillait sur sa jambe arrière, tout en gardant ses poings près d'elle, prête à contrer un coup de poing. Contrairement aux autres combattants, l'adolescente était une dure à cuire. Après tout, elle était l'ultime aïkidoka. Face à elle, l'ultime karatéka, (T/P) (T/N). Deux disciplines d'arts-martiaux, une rivalité constante mais aussi, une amitié solide. Toutes deux, étudiaient dans l'une des écoles la plus élitiste du Japon ; l'académie Kibogamine. Une académie exclusive, financée par le gouvernement qui était renommée pour former des étudiants qui excellaient dans un domaine particulier. Ces étudiants, portaient chacun le titre d'un « ultime ». Pour des talents très diversifiés.
Après une lutte acharnée, (T/P) remporta le match avec une clé au bras. Son genou, se retrouvant sur la nuque de son adversaire, son poids, écrasant totalement sa camarade de classe. Celle-ci geignait légèrement, mais arborait un large sourire de satisfaction – quoique plus perchée sur un plaisir non dissimulé – n'oublions pas que Tenko, était en réalité, une lesbienne. Bien sûr, ses sentiments étaient plus gros envers Himiko.
L'ultime aïkidoka gigota sous (T/P). Celle-ci haussa un sourcil, surprise que sa camarade soit encore motivé et énergique. Lasse, elle la relâcha et se redressa. Vive, Tenko roula sur le tatami et se releva sans difficulté. Avec le sourire aux lèvres, elle observa sa rivale tournoyer son bras, parfaitement calme.
« — (T/P) ! Encore un round !
— Non.
— Heiiin ? Mais allez !
— On a cours... »
Dans un soupir exaspéré, la (c/c) quitta le tatami qui formait un grand carré au milieu du dojo, pour ensuite enfiler ses chaussures. Trop surexcitée, Tenko enclencha ses autres méthodes pour retenir encore un peu sa camarade de classe. Même si c'était violent. Depuis sa naissance, la jeune fille était trop impulsive, difficile à canaliser et à gérer. Son pied droit se dirigeait vers le crâne de l'ultime karatéka. Celle-ci avait prédit ce coup-ci et pencha tout son corps sur le coté.
« — Tenko, je t'apprécie, mais quand c'est non, c'est non. Lui reprit (T/P) sur un ton plus grave, les sourcils froncés.
— Mais... »
Elle bafouilla et réprima une moue, comme une enfant vexée d'avoir été réprimandé par sa mère. La lycéenne se leva puis se dirigea vers la sortie. La (c/c) attendit sa camarade avant de éteindre les lumières pour ensuite ouvrir la porte coulissante. Dehors, le ciel était dégagé. Le soleil s'élevait doucement, envoyant ses vaisseaux de lumière un peu partout dans le campus. Les étudiants débarquaient, prêts à entamer leur nouvelle journée en ce mois de septembre.
Fermant la porte à clé, (T/P) sursauta lorsque Tenko poussa un cri d'exclamation à coté d'elle. Aussitôt, celle-ci fronça des sourcils et grinça des dents. Son détecteur spécial « Himiko is mine » a été enclenché. En effet, la noiraude avait repéré l'ultime magicienne au loin, avec à coté d'elle, Angie. C'était rare que l'ultime aïkidoka n'apprécie une personne du même sexe qu'elle. À vrai dire, Tenko ne pouvait pas la supporter. Angie était quelqu'un de trop spirituelle. Une croyante au Dieu Atua, comme elle mentionnait régulièrement, était trop à coté de la plaque et sa positivité pouvait s'avérer effrayant quelque fois, malgré les situations pas très sereins. Angie avait la peau bronzée. Ses yeux de couleurs bleus clairs et ses cheveux blancs attachés en deux couettes basses. Sa tenue, en revanche, ne semblait adéquat pour la lycéenne au tempérament combatif. En effet, la blanche portait un haut de maillot de bain blanc, une jupe bleu clair, autour, une sorte de ceinture avec des pinceaux dans plusieurs pochettes et une veste jaune pour la couvrir. D'ailleurs, à l'intérieur aussi, elle pouvait disposer ses pinceaux. Des accessoires étaient aussi visibles sur elle ; son collier avec un coquillage, des bracelets sur son poignet et cheville puis, trois petits piercing blancs autour de son nombril. Tenko serra ses poings et la dévisagea. Elle semblait retenir sa jalousie. Parce que en effet, Himiko paraissait plus joyeuse avec Angie Yonaga. Plus souriante que quand elle traînait avec elle. Et cette certification pinçait le coeur de la noiraude.
(T/P) dirigea ses orbes (c/y) en direction de sa camarade qui tremblait légèrement, retenant ses fortes émotions qui la submergeait.
« — ...Hé... Tenta t-elle pour engager une conversation. »
Elle se ravisa. Comment faire pour consoler ? La (c/c) n'était pas une psychologue et n'était pas douée pour réconforter les autres. Contrairement à son ami d'enfance, lui, savait parfaitement gérer ce genre de situation.
« — Je vais bien. Lui assura Tenko en pivotant sa tête pour lui adresser un sourire. Faut que j'y aille justement ! Elles doivent m'attendre !
— Tu sais, je n'aime pas te savoir souffrir de l'intérieur. Lui glissa alors (T/P) en fronçant des sourcils.
— Moi ? Souffrir ? AH, BONNE BLAGUE ! S'exclama t-elle avec un pique d'ironie. AAHHAHAH !
— Tenko. Ne me la fait pas à moi. »
L'ultime aïkidoka cessa son rire forcé et son sourire s'effaça peu à peu, laissant place à une expression presque brisée. La voir dans cet état désarma l'ultime karatéka. Celle-ci, écarquilla ses yeux et sentit son coeur grossir. Habituellement, (T/P) n'était pas très tactile. Voire quasiment pas. Toutefois, exceptionnellement, elle vint enlacer sa rivale et son amie, compatissante. Elle pouvait sentir le coeur battre à la chamade et le souffle grossier de la noiraude, qui retenait ses pulsions agressives. Si Angie était un garçon, elle ne se serait pas privé de lui mettre une droite ! Or, ce n'était pas le cas. La blanche, était l'ultime artiste, elle était belle, pleine de joie et dégageait une aura un peu trop lumineuse. Tout le monde semblait l'apprécier. L'aimer. L'admirer. Elle, et son Dieu Atua. Et honnêtement, savoir tout ça, ne faisait que remonter de la jalousie.
« — Ouuah. L'incroyable (T/P) me fait un câlin ? Est-ce que je rêve ?
— La session te coûtera 1000¥.
— Hein ? S'étonna Tenko en clignant des yeux, elle regarda la main que lui tendait la (c/c).
— Aboule la monnaie, je suis fauché après que je me suis acheté des mikado. Lui dicta l'ultime karatéka avec un rictus au coin de ses lèvres.
— HEIN ? Et tu n'as pas partagé ?!
— Moi ? Partager la bouffe ? Tu m'as cru pour une cigogne qui donne gratos quelque chose ? S'offensa (T/P) avec un air ahuri. »
Sa réponse fit soupirer son amie. Depuis le temps qu'elles se côtoyaient, Tenko avait apprit à la connaître. Là, (T/P) faisait de son mieux pour lui redonner le moral. Maladroitement, certes, mais ses attentions envers elle la touchait énormément. Avec un regard reconnaissant, la noiraude posa une main sur l'épaule de l'ultime karatéka et lui adressa son plus beau sourire, les yeux fermés.
« — Merci (T/P). J'ai beaucoup de chance de t'avoir comme amie ! Dommage que tu aimes traîner avec les garçons, toutefois...
— Ils ne sont pas tous mauvais. Lui répliqua calmement la (c/c).
— Mouais', les hommes restent des mâles dégénérés et indignes de confiance. Maugréa t-elle avec une grimace, convaincue.
— Gonta, Shuichi et Kaito aussi ? Cita alors (T/P) en plissant ses yeux, ayant prit trois garçons qui lui venaient à l'esprit. »
Spontanément, Tenko leva son doigt, sérieuse.
« — Gonta ? C'est un cas à part. Shuichi ? Il n'a pas toute ma confiance bien qu'il n'ait jamais été désagréable. Kaito ? Hors de question !
— Mais...
— Je sais que tu aimes bien Kaito, mais l'autre jour, comment il s'est montré violent avec Kokichi ? Ça démontre à quel point les hommes sont pas fiables ! »
Entêtée jusqu'au bout. (T/P) roula des yeux, désespérée. Au moins, Gonta et Shuichi étaient pardonnés. Elle se rappela aussi d'un autre.
« — Ah, et K1-B0--
— Ca ira, ne t'en fait pas. Lui répéta Tenko en la fixant, reprenant le sujet mit en suspens. Mon devoir, c'est de protéger les filles. Même si je n'aime pas beaucoup Angie... Je ferais des efforts. Tant que je reste aux côtés de Himiko, je suis heureuse. Même si elle ne partage pas mes sentiments. Tant que je suis avec elle... qu'elle ne me déteste pas..
— D'accord... »
Sur ces paroles, la lycéenne laissa son amie derrière elle pour foncer en direction du duo – surtout pour se placer sur la droite, à coté de la rousse au chapeau de sorcière –. (T/P) plissa ses yeux et exhala un soupir. Elle réajusta ses cheveux – ou passa simplement une main dessus –. Se mettant à l'aise, comme à son habitude, la lycéenne baissa le haut de sa tunique noire et dévoila son tee-shirt gris foncé moulant. Sa tunique, maintenue par sa ceinture noire, pendait derrière elle, lui donnant un style particulier. Profitant du moment de solitude pour rajouter ses accessoires – bijoux – qui étaient rangés dans son sac, (T/P) n'entendit pas l'appel d'une de ses camarades de classe. Quand le ton devenait plus fort, elle leva ses yeux (c/y).
Une blonde courait vers elle, balançant son bras en l'air pour lui faire signe, le sourire aux lèvres. Sa jupe tartan rose, flottait légèrement et les garçons derrière elle, évitaient de regarder trop bas, étant foudroyés par une de leur amie avec deux couettes basses.
« — Bonjour Kaede. Sourit doucement (T/P).
— Salut ! Tu as fait du karaté avant les cours ? Lui questionna t-elle avec un large sourire.
— On aurait plutôt dit de la lutte avec une gamine. Lui rectifia la (c/c) en se redressant. »
Toutes deux proches amies, Kaede eut un rire amer, comprenant le sous-entendu.
« — Ma pauvre... Elle t'a laissé ?
— Elle a ses raisons. »
Compréhensive et à l'écoute, l'ultime pianiste opina sans demander son reste et leva ses poings, les sourcils froncés. Elle était toujours quelqu'un débordant d'énergie, déterminée, travailleuse, passionnée et sympathique. La blonde était la première personne a lui avoir adressé la parole au lycée Kibougamine. Le deuxième étant son ami d'enfance, le troisième, K1-B0. Comme chaque jour, la pianiste la complimentait. Elle était sans doute, la première à adorer son style. En effet, (T/P) avait une peau (c/p), des cheveux (courts/longs/rasé) (c/c), des bracelets en cuir, puis (boucles d'oreilles/bagues/collier/rien). Ses orbes étaient d'une couleur (c/y) tels une pierre précieuse. Elle était (maigre, a des formes, ronde), sa poitrine était (plate, moyenne, grosse) et mesurait (sa taille). En bref, pour Kaede, l'ultime karatéka lui semblait si forte. Calme, patiente et à l'écoute, elle rivalisait parfaitement Tenko – voire la surpassait – et était aussi passionnée dans son domaine. Cependant, (T/P) n'avait jamais eu autant d'amis jusqu'au lycée. Tout avait changé pour elle et il fallait l'avouer, la (c/c) avait du mal à se sociabiliser normalement. Encore plus avec ses camarades de classe. Surtout que tous, avait une sacrée personnalité...
Un garçon se rapprocha et plaça sa main devant son visage, le sourire radieux.
« — Yo, (T/P) ! Toujours en forme, à ce que je vois ! C'est bien ! Tu prends soin de toi avec tes exercices !
— On en parle de nos exercices ? Soupira Shuichi derrière lui.
— Il n'a pas tord. Lui accorda Maki en lançant un regard noir à Kaito qui se mit à suer après cette réflexion, gardant son sourire au visage malgré tout.
— Hein ? Quel exercice ? Sourcilla Kaede, au courant de rien, plaçant une main sur sa hanche.
— Ah... Juste que Kaito veut.. m'endurcir ? Chercha l'ultime détective pour lui expliquer, avec un léger sourire gêné.
— Et il se permet de s'éclipser...
— Hééé ! J'ai dis que j'étais désolé, Makiroll-
— Ne m'appelle pas comme ça ! Rugit-elle, ses joues s'empourprant instantanément à ce surnom débile. »
Silencieuse, (T/P) écoutait leur conversation, restant de coté. Elle connaissait parfaitement ce lycéen aux cheveux violets. C'était son ami d'enfance. Ils s'étaient connus au parc d'enfant. Ils habitaient dans le même quartier. Ils avaient étudiés ensemble. Et tous deux avaient eu la chance de fréquenter le même lycée. Bien que tous les deux, ils étaient proches, depuis la quatrième, une distance s'était installée. L'ultime karatéka ne savait pas comment, mais le violet avait réussi à obtenir une formation d'astronaute. Lui, qui avait foiré ses examens. Elle avait eut rumeur comme quoi Kaito avait obtenu de l'aide. Qu'il avait falsifié ses documents... Mais après ? C'était un mystère. Et jamais il n'avait prit le temps pour lui expliquer.
Depuis ça, le jeune homme s'était éloigné d'elle. S'était entouré de nouveaux amis et avait littéralement oublié à quel point lui et la (c/c) étaient proches et complices. Comme quoi, plus le temps avançait, plus les gens changeaient. Les sentiments et les souvenirs, eux, demeuraient toujours dans l'esprit de la lycéenne. Avec ces changements, elle était persuadée qu'elle l'ennuyait. Qu'il avait perdu intérêt pour elle. Et ça lui avait aussi laissé pour message qu'elle n'avait aucune chance avec lui. Parce que oui, depuis la sixième, au collège, (T/P) avait commencé à développer des sentiments amoureux envers lui. Et depuis tout ce temps, elle avait enfouit ce secret. Elle ne souhaitait le déranger. Avait peur qu'il la rejette. Et puis, comment l'expliquer ? Une fille qui défendait un homme, devait lui mettre la honte, pas vrai ?
Parce que même en sixième, elle était celle qui l'avait défendu suite à une brimade. Elle était celle qui avait tabassé les vilaines personnes qui s'en était prit à son ami. Après cet incident, Kaito s'était inscrit au club de karaté. Pour devenir plus fort. Pour lui rembourser sa dette, d'une quelconque manière. C'était un trésor, ces souvenirs. Cette complicité. Ces rigolades. Ces tentatives de plaquage au sol, d'esquiver les techniques au bâton... apprendre par coeur des mouvements de silat... Tout, arrêté après cinq mois. Un vide s'était installé dans son coeur.
On lui avait tant rabâché que (T/P) n'aurait aucune chance avec un garçon. Qu'elle n'avait aucun charme. Depuis l'éloignement, la jeune fille rentrait constamment seule. Les yeux levés vers le ciel qui se teintait toujours de différentes couleurs. Gris. Blanc. Jaune. Bleu. Orange. Rose. Noir avec ou sans étoiles. Cette année, il ne restait que quelques mois avant d'arriver en terminale et de finir diplômé. En temps normal, ce serait l'idéal pour se confesser. Pour l'adolescente, elle comptait effacer ces sentiments enfouis depuis plusieurs années. Passer haut dessus de ça. De toute façon, elle avait bien cerné Maki. L'ultime nurse – ou plutôt assassin – était devenue proche de Kaito. Elle était tombée amoureuse de lui. Et bien sûr, le violet ne s'en était pas rendu compte.
Son sac de sport et de cours étant encore par terre, la (c/c) le souleva et le plaça sur son épaule droite et tourna des talons, gardant un visage neutre. La météo d'aujourd'hui s'avérait être tranquille. Peut-être qu'un peu de sport dehors serait sympathique après manger. Pensive, tout en marchant en direction de l'aile principale, elle sentit alors un sorte d'effleurement sur son crâne. Réactive, (T/P) se retourna, les yeux ronds. Sans avoir remarqué qu'une feuille d'un chêne était tombé sur elle, c'était l'ultime astronaute qui s'était permit de récupéré cette végétation. Il lui adressa un sourire chaleureux et à la fois rayonnant, de quoi faire chavirer les coeurs des autres. Lui, contrairement aux autres garçons, il avait une petite barbichette au menton. Cela lui donnait un air plus âgé par rapports aux autres. Kaito abordait un t-shirt à motif blanc, avec une chemise de même couleur et une veste mauvaise. Il ne portait d'ailleurs qu'une seule manche, lui donnant un style décontracté. D'ailleurs, à l'intérieur de sa veste, un magnifique motif de galaxie.
« — Ben ? C'est quoi cette tête ?
— C'est plutôt à moi de te demander ça...
— Hein ?
— Avec ton sourire idiot. Lui pointa t-elle avec son doigt. »
Surprit, Kaito cligna des yeux. Ses doigts relâchèrent la feuille puis il passa sa main sur sa nuque. Il paraissait gêné par son commentaire. Est-ce qu'il la mettait mal à l'aise ?
« — Désolé, je t'ai mise à mal à l'aise ?
— Moi ? Mal à l'aise avec toi ? Jamais. Répondit hâtivement (T/P) en fronçant des sourcils, les bras croisés.
— Cela me rassure ! Sourit aussitôt l'ultime astronaute.
— Contrairement à toi et à ta peur pour les fantômes. »
A cette mention, le lycéen tressaillit et blêmit. Des sueurs froides se mirent à couler sur son visage, tandis qu'il gardait malgré tout un sourire, voulant se montrer fort.
« — Moi ? Le grand Kaito Momota ? Le futur astronaute à partir dans la galaxie ? Avoir peur des fantômes ? Ah la bonne blague !
— Imbécile... Tu t'es cramponné à moi en pleurnichant quand tu as entendu les membres club d'occultisme parler d'une malédiction. Soupira Maki en le regardant de travers.
— Euh... et si on changeait de sujet ? Suggéra Shuichi avec un petit sourire.
— Comment ça se fait que je ne suis pas au courant ? Sourcilla Kaede, en bougonnant un peu. »
Etonné, Shuichi croisa son regard et argumenta avec elle. Même si ces deux-là étaient proches, l'ultime détective n'avait pas très envie de lui avouer que Kaito l'entraînait un peu partout. Et lui donnait des « conseils » pour qu'il surmonte entièrement sa timidité et pour avoir plus confiance en lui-même. Si son camarade n'avait jamais dévoilé aux autres ses peurs, c'était qu'il avait ses raisons. Et en tant qu'ami, il était de son devoir de respecter ses choix.
« — Heum... Kaede ? Si tu ne le sais pas, la plupart sont comme toi.
— Et tu ne vas pas me dire que je ne suis pas votre amie, aussi ?! Se vexa t-elle limite en le grondant, les sourcils froncés. Je te faisais confiance, moi !
— A-Ah ! Ne crie pas s'il te plaît ! Tu ne vas pas te mettre dans ces états juste pour ça..
— Juste pour ça ? Cita t-elle sur un ton presque irrité. Je suis avec vous la plupart de mon temps libre, et j'apprends que tu fais des exercices avec Kaito et en plus tu connais ses peurs, comme Maki et (T/P) !?
— Mais... (T/P) est son amie d'enfance... elle savait déjà avant nous.. »
Désavantagé, Shuichi fuyait le regard de Kaede. Celle-ci le dévisageait, les joues gonflées. Malgré ses airs sévères, elle restait néanmoins toujours aussi mignonne pour lui. Gêné, l'adolescent lança un appel de détresse à ses amis. Premièrement, Kaito levait son pouce, se voulant être encourageant. Deuxièmement, Maki le fixait intensément, restant indifférente, bien qu'avec sa tête, il y avait ce « Débrouille-toi. » qui dégageait d'elle. Pour finir... (T/P) s'était éloignée, se fichant éperdument de ses problèmes. Le pauvre Shuichi était désormais confronté au courroux de la blonde derrière lui, se montrant moins patiente désormais.
Tout en déambulant les couloirs, perdu dans ses songes, la (c/c) ne pouvait s'empêcher d'avoir de sales pensées. Toutes négatives, elle se mordait régulièrement ses lèvres. Pourquoi son coeur était aussi serré ? Pourquoi elle sentait un puissant haut-de-coeur quand Maki se montrait ? Oui, la lycéenne se doutait que la noiraude en pinçait pour Kaito. Mais ni l'un, ni l'autre ne sortait ensemble. L'ultime assassin, qui restait toujours à l'écart des autres, se montrant froide et antipathique, avait littéralement changé depuis que l'ultime astronaute s'était approché d'elle. Shuichi en faisait aussi partit et Kaede un peu. Une fille solitaire et pas sociable avait apprit à aimer et à sourire en étant entouré. Comme si les démons qui occupaient son coeur, s'étaient envolés. Maki avait fait un grand pas depuis quelques mois. Elle paraissait plus radieuse qu'auparavant et avait moins peur de se montrer expressive devant ses proches.
La relation qu'elle entretenait avec Kaito semblait être supérieur à elle. Être avec eux, embarrassait pas mal (T/P). Elle se sentait de trop. Avait l'impression que son ami d'enfance se forçait à la taquiner. Ou il cherchait à tisser un nouveau lien entre eux, de façon maladroite, étant donné qu'ils s'étaient éloignés et, un peu perdu de vue, même s'ils fréquentaient la même école. Et sincèrement, (T/P) ne savait pas trop quoi en penser. L'adolescente avait presque l'impression d'avoir été placée dans un jeu contre son gré. Pour relâcher toute la pression qu'elle gardait en elle, son poing droit cogna brutalement un casier au hasard, le déformant littéralement. Bien que c'était du fer, l'ultime karatéka n'avait eu aucun mal à faire ce dégât hallucinant. Retirant son poing du casier défoncé, ses phalanges étaient rouges écarlates et un peu de sang s'y échappaient. La douleur était vivace, mais supportable pour la lycéenne qui décidait d'ignorer au mieux la douleur aussi bien à la main, que à son coeur.
« — (T/P)... ? Pourquoi tu as fait ça ?
— Je faisais de l'art. Répondit-elle du tac au tac.
— De l'art ?
— De l'art. »
Gonta cligna des yeux. Il fit une constatation, perplexe. L'air sérieux de sa camarade le déstabilisait. Et son coté naïf ressortait régulièrement, sauf quand il s'agissait des insectes. En effet, le grand, le balèze, était l'ultime entomologiste. Depuis bébé, les loups l'avait éduqué, lui, qui avait été abandonné. Il avait vécu dans la forêt et s'était lié d'amitié avec les animaux et les insectes. C'était sa zone de confort et personne d'autre ne pouvait rivaliser avec lui. Concernant l'approche humaine, c'était plus compliqué. Néanmoins, Gonta faisait toujours de son mieux pour soutenir les autres. Sa gentillesse et sa loyauté était inébranlable envers ses camarades de classe et amis. C'était l'un des hommes les plus purs au monde.
En dépit de sa passion envers les insectes, (T/P) l'appréciait énormément. À vrai dire, elle le comparait à un géant nounours vivant. Elle lui adressa un sourire maladroit en le voyant gratter ses cheveux d'un air gêné et désolé de l'avoir importuné.
« — Gonta est vraiment désolé, (T/P)... Gonta ne savait vraiment pas que (T/P) voulait transmettre de l'art par delà de son poing..
— Ne sois pas désolé. Ce n'est pas de ta faute. Lui rassura la (c/c).
— Ce n'était pas très gentleman de la part de Gonta !
— Ne dis pas ça, tu voulais simplement t'assurer que j'allais bien. Pas vrai ? »
Honnête, il opina doucement. Son attention envers elle la touchait. Il était impossible de l'ignorer ou rester insensible devant lui. Avec douceur, (T/P) plaça sa main sur le bras musclé de son ami, le remerciant sincèrement. Aussitôt, la (c/c) s'écarta de lui pour se diriger vers la salle de classe. Assez vite, les cours s'entamèrent. Les heures défilèrent et la pause de midi se présentait enfin, libérant ainsi tout les élèves. Après avoir rangé ses affaires dans son sac, une ombre se plaça devant elle, faisant barrage aux rayons de soleil à travers les fenêtres. (T/P) leva ses yeux (c/y) et arqua un sourcil en constatant que Kirumi la jaugeait.
« — Il y a un soucis ?
— Gonta m'a dit que tu étais blessé. Permets-moi de panser ta main. Se dévoua t-elle en plaçant sa main gantée sur sa poitrine.
— Oh ? Ça ? Sourit doucement (T/P). Elle agita horizontalement sa main. J'ai ce qu'il me faut pour désinfecter et me soigner ! Ne t'embête pas ! »
L'ultime maid fronça des sourcils, semblant grimacer puis se reprit, respectant sa décision. Courtoise, elle s'inclina puis se congédia, sortant avec d'autres camarades de la salle. Tout en soupirant, l'adolescente quitta sa chaise puis plaça son sac à dos par dessus son épaule. Une énième fois, on l'interpellait. Cette fois-ci, c'était de Kaito, agitant sa main en l'air, le sourire radieux. Ce dernier, lui proposait qu'elle le rejoigne au self avec les autres – Shuichi, Kaede, Maki et Rantaro –. Devrait-elle accepter ou décliner ? Quelle question ! Ce groupe était le plus calme parmi les autres.
Accompagnant ses amis vers la cafétéria, tout en échangeant ses opinions sur le cours précédent, ils traversaient un couloir quasiment désertique. Le lycée était décidément immense et le nombre limité d'élèves devait sans doute jouer pas mal. En plus, cette année, juste pour tester, l'académie autorisait l'accès pour les étudiants jugés normaux, sans aucun talent. Seuls dix candidats parmi plus de six milles, étaient qualifiés pour rentrer dans le lycée Kibougamine. Auparavant, c'était au moins trois minimum. Aujourd'hui, juste pour des chiffres, des statistiques, les ministres voulaient en placer sept de plus.
Plusieurs salles uniques étaient disposés dans l'enceinte du lycée. Une grande cours pour une aire consacrée pour la végétation, un pour une piste de course. À l'intérieur, une salle pour pratiquer du tennis, une salle de musique, une piscine d'intérieur, ou encore une pièce réservée pour des magiciens, une immense bibliothèque avec un globe titanesque, une pièce dédié pour du patinage artistique... Le plus incroyable encore, c'était qu'il y avait dans le campus, un casino ! Une bonne partie des étudiants y allaient pour se détendre.
Une fois s'être servit, le groupe prenait place sur une table rectangulaire et mangèrent à l'unisson, c'était assez calme, voire trop silencieux au goût de l'ultime pianiste. Celle-ci engagea une conversation, visant notamment (T/P), qui elle, était la première du groupe, à avoir commencé la conduite accompagnée.
« — Alors ? C'est pour quand ton permis ? S'enquit Kaede avec un sourire.
— Bof... Je pense que ma monitrice voit sa vie défiler sous ses yeux. Admit (T/P) tout en mâchant son omelette, d'un air détaché.
— Vraiment ? Tu ne dis pas ça pour animer la table ? Lui taquina subitement Rantaro avec un rictus. »
Le vert s'accouda à la table et posa sa joue contre la paume de sa main. Visiblement, son commentaire déplut à Kaede, qui ne se privait pas à lui donner un coup de coude. L'ultime aventurier haussa un sourcil et se redressa en haussant ses épaules, naturel.
« — Je ne disais pas cela méchamment... je ferais sans doute pire. Se justifia t-il.
— Inutile pour moi de conduire. Si je vais dans l'espace, c'est plutôt le contraire ! C'est la fusée que je dois diriger. S'exclama Kaito avec une pointe de fierté, se pointant du doigt.
— Tu y arriveras ? Lui demanda Shuichi. Bien sûr, il disait cela sans aucun sous-entendu, ni pour le chercher à le rabaisser.
— Evidemment !
— Certain ? Tu ne veux pas engager des pros pour vérifier la sécurité et boycotter derrière eux ? »
Ahuri par la réplique de (T/P), le violet se leva d'un bond et claqua sa main contre la table, attirant tout les regards sur lui. Spontanément, impulsivement, il haussa d'un ton.
« — Je serais le meilleur astronaute au monde ! Vous en serez tous témoins ! Et tu seras la première à en être bluffé, (T/P) !
— Eh bien, si tu seras parmi les étoiles depuis la galaxie, je serais l'étoile sur terre en devenant la numéro une des femmes karatéka au Japon, puis ensuite du monde.
— Tu vises aussi l'international ? S'étonna l'ultime détective, intrigué.
— Oui... »
La jeune fille aux cheveux (c/c) passa une main sur son crâne, le sourire léger et le regard rêveur.
« — J'ai toujours aimé ce sport. Et je n'avais que ça depuis toute petite... Informa t-elle.
— Je vois...
— Eh bien, on dirait que mon cher acolyte Shuichi est super intéressé par (T/P) ! S'enthousiasma Kaito en lui faisant une accolade autour de son cou.
— Je ne connais pratiquement pas ses goûts ni son passé... Rougit l'ultime détective.
— Là dessus, il n'a pas totalement tord. Ajouta Rantaro en opinant. Tu peux détailler plus, (T/P) ? Je suis tout aussi curieux d'en apprendre plus sur toi. »
L'avis du vert fit plisser les yeux de l'ultime astronaute. Lui, savait une bonne partie de l'histoire de son amie d'enfance. Il savait déjà que ce n'était pas très morose. Celui de Maki était sans doute pire que la sienne. Après tout, la noiraude avait été entraînée pour subir les pires entraînements qu'il soit. Devait tuer, obéir et subir les conséquences. Aujourd'hui, l'ultime assassin était plus libérée de ses tourments et acceptait dorénavant la compagnie. Elle avait fait beaucoup d'efforts. Alors que Kaito avait envie de couper cette conversation, son amie d'enfance avait déjà prit les devants.
Tout en gardant une expression sincère. Elle exprimait librement son coté mélancolique.
« — Mes parents sont accros au sport. Ils me voulaient me faire de moi une championne. Après avoir essayé plusieurs matières, ils ont découvert que j'avais du potentiel pour le karaté. Alors j'ai appris à aimer. Et j'ai gravis les échelons. J'étais une enfant prodige. Alors quand il y avait des concours... ils faisaient tout leur possible pour m'y caser. Et comme... on gagnait aussi de l'argent en fonction de la place, ils ont commencé à devenir plus sévères et obsédés par les résultats et prix.
— Ils sont en tord. S'objecta Kaede en posant une main sur la main de son amie. Les miens... n'ont jamais été aussi loin pour les concerts..
— Ils te punissaient si les résultats ne leurs convenaient pas ? En déduisit Rantaro, plaçant un doigt près de ses lèvres. »
Kaito regardait son amie. Comptait-elle leur dévoiler la vérité ou allait-elle leur mentir ? L'image d'elle plus petite, moins souriante et moins forte traversait dans son esprit. La silhouette d'une fillette de dos. Son sac de sport en main, les cheveux attachés en haute queue de cheval, en désordre. Des pansements aux coudes, au bras, aux genoux, aux jambes... un au nez. Lui répétant sans arrêt qu'elle ne faisait que des gaffes mais qu'elle deviendra plus forte si elle travaillait plus, comme une super héroïne qu'on trouvait dans des fictions.
Apparemment, une fois, ses parents ont été convoqué chez le directeur au collège. Ce dernier, insistait sur le fait qu'elle s'était trop surmenée. Puisqu'une fois, en cours d'EPS, (T/P) s'était évanouie. Ses parents lui limitait la nourriture ; parce qu'elle était soit disant trop grosse, ou pour qu'elle garde sa ligne pour être parfaite. La première fois que le violet les avaient rencontrés de loin, il avait ressentit du malaise. La femme était maquillée et avait un tas de bijoux de marque, comme son sac, et elle était maigre tandis que son fiancé était musclé et avait une allure semblable à un boxer. Pour le jeune garçon, il soupçonnait qu'ils étaient égoïstes et stricts.
C'était le cas. Au collège, suite à une dispute, la violence physique avait commencé. (T/P) était intervenue et avait mit une raclée aux autres. Avec fierté et elle s'était désignée comme ange gardien du garçon. Ses paroles l'avait profondément touché mais aussi, embarrassé qu'une fille vienne à son secours, Kaito avait décidé de s'inscrire à son tour au club de karaté avec elle. Là-bas, il avait pu s'amuser. À vrai dire, c'était sympathique pour le violet de voir la jeune fille aussi rayonnante. Elle était plus elle-même. Ne se cachait pas sous ses airs de fille studieuse et sage. Là, c'était son coté sauvage et rebelle qui ressortait. Et sincèrement, Kaito aimait voir (T/P) comme ça.
Malheureusement, cet instant de bonheur avait cessé. Kaito vivait avec ses grands-parents. L'un d'eux, commençait à tomber malade. Et pour économiser, il s'était coupé du club. Et en peu de temps, il avait découvert sa nouvelle passion. Et était déterminé à devenir astronaute. Le violet s'était plus focalisé sur ses études et travaillait dur pour réaliser ses rêves, même si cela risquait de prendre plusieurs années. Pendant les vacances d'été, comme chaque année, Kaito invitait son amie d'enfance à voir les feux d'artifices. C'était même, la dernière fois où ils ont été autant complices.
L'échec. C'était le premier pas de la distance. C'était honteux pour Kaito d'avoir échoué dans son examen pour postuler en tant que futur astronaute. Il n'avait prévenu personne. Pas même sa propre famille. Il refusait d'admettre sa défaite et avait limite harcelé le centre de formation pour astronaute. Sans succès. Borné et obstiné, il répétait incessamment les même actions, jusqu'à un individu ne le repère. Celui-ci, l'avait invité à le suivre et lui avait proposé un accord. C'était l'unique chance pour le jeune garçon pour se rapprocher de son rêve et il avait accepté sans broncher, bien que ce n'était pas légal ; fabriquer de faux papiers.
Grâce à son soutien, ils s'étaient rapprochés mais aussi, cela lui avait permit de se former. Et ce, jusqu'à ce que le lycée Kibougamine ne le repère et ne lui offre une occasion en or. Obtenir un diplôme dans cette académie, le hisserait plus haut que jamais. Et limite, cette fois-ci, Kaito pourra réellement quitter la planète et vivre heureux. Jusqu'à présent, il ne s'était préoccupé de son sort. Quand il avait pu enfin entrer au centre, il avait prévenu sa grand-mère et son grand-père, joyeux. Cependant, il avait longuement hésité à donner nouvelle à (T/P). Elle ne lui avait pas donné de nouvelle depuis plusieurs jours. Lui aussi. Peut-être qu'il la gênerait ? La dérangerait ? Est-ce que au contraire, elle aussi, elle travaillait à fond pour devenir plus forte au karaté ? Le violet avait hésité et s'était abstenu de lui parler.
À l'entrée scolaire, il était plus que surprit de la voir dans la même académie que lui. Et déjà en compagnie d'une fille, Kaede. Toutes deux, se souriaient mutuellement. À ce moment là, Kaito avait comprit sa bourde. Il l'avait laissé de coté trop longtemps. Peut-être que au final, elle s'était lassée de lui ?
Le temps passait. Et l'ultime astronaute avait noté les changements chez elle. (T/P) avait des traits plus féminins que avant, avait plus mûrit et était plus posée. Plus certaine d'elle. Et surtout, moins bavarde avec lui. Et se montrait moins proche de lui. Respectant son choix, tant bien que de mal, Kaito la laissait faire et s'était lié d'amitié avec ses camarades de classe. Notamment Maki, qui pour lui, avait un air ressemblant à (T/P) plus jeune.
Tout ce temps-là, il avait mit de coté sa meilleure amie. Sa confidente, la première personne qui l'encourageait à réaliser ses rêves et à lui faire confiance. Il devait vraiment s'excuser. Ou le lycéen la perdra réellement. Ils étaient en seconde année – soit en première – et ils leur restaient encore une année avant de décrocher leur diplôme et de tous partir pour tracer leur nouvelle vie.
« — Kaito ? Tu écoutes ? L'appela Shuichi en agitant doucement sa main devant ses yeux.
— Hein ? Lâcha t-il en sortant de sa transe.
— Est-ce que ça va ? S'inquiéta l'ultime détective.
— Ouais ! J'étais en train de me dire qu'il était grand temps que je me bouge. »
Tous à table sourcillèrent à son affirmation.
« — A quel sujet ? S'enquit Shuichi, curieux.
— Je te le dirais entre hommes ! Lui répondit-il avec un clin d'oeil, les bras croisés.
— C'est encore plus suspicieux quand tu mentionnes ça, tu le sais ? Lui fit remarquer l'ultime pianiste en plissant ses joues, en gonflant une joue, mécontente.
— Laisse-les, c'est sûrement.. plus viril que cela ne puisse paraître. »
L'opinion de Rantaro la fit exhaler un soupir, résignée. (T/P) sonda du regard les garçons puis fronça des sourcils. Son petit diablotin la titillait pour se renseigner tandis que son coté angélique lui rappelait qu'il serait plus raisonnable de ne pas se mêler de leur affaire. Maki elle, ne mâcha pas ses mots, ne perdant pas de temps.
« — Si tu as prit une décision, fait la maintenant.
— Hein ? S'étonna Kaito, en la fixant avec des yeux ronds.
— Si tu veux te bouger, affirme-toi de suite au lieu de reculer et perdre du temps inutilement. Siffla t-elle, agacée.
— Oï, oï, je le sais très bien... L'arrêta t-il en passant une main dans ses cheveux, les yeux fermés. C'est juste que...
— Que quoi ? Lui pressa t-elle sur un ton plus dur. »
Un silence s'abattit. Kaede se tourna vers la noiraude, agitant ses mains, essayant désespérément de briser la glace. Elle dévia même la conversation, en partant sur un sujet plus allégé. Sa tentative coula dans l'eau, puisque le tempérament sanguin et borné de l'ultime assassin avait décrété qu'elle voulait avoir une explication de suite suivit d'une action. Ses orbes rubis transpercèrent le garçon qu'elle aimait profondément. Bien sûr, elle se doutait bien qu'il avait ses secrets. Et sincèrement, l'adolescente aurait aimé l'aider en retour. Il l'avait tellement soutenu, apprit, qu'il était temps pour elle de se montrer utile en retour.