Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2025
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je le veux svp
Par Anonyme, le 05.11.2025
can you make dark afuro with aura bro?
Par Anonyme, le 24.09.2025
ok
Par Anonyme, le 16.09.2025
c cool
Par Anonyme, le 10.09.2025
c'est drole
Par Anonyme, le 08.09.2025
Titre: Similitudes
Auteur: Lily Sawaka
Couple: Hizashi (Present Mic) X Reader
[T/P]= Ton prénom / [T/N]= Ton nom / [c/c]= couleur cheveux / [c/y]= couleur yeux.
N.A: Héhé, il était sympa à faire car Hizashi est juste trop marrant à faire. XD Par contre j'avoue que le romancer était nouveau... Mais ça titille le coté de challenge! xD Sur ce bonne lecture. ^^
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PARTIE 1/2
Be silent.
You must be quiet.
You are dangerous. For the safety of people, you must to shut up. It is clear ?
I don't understand.
Why me.
Why do I have this power ?
I just want to...
To be normal.
To live a normal life.
Like anybody else.
Maybe I should..
No... I'm such a coward.
I give up.
« - Ah ! »
Lentement, tes yeux fatigués se levèrent vers un individu qui venait d'entrer dans ta chambre. Tu étais assise, recroquevillée sur le sol, pieds nues. Tes [c/c] étaient en pagaille, tu t'en fichais éperdument. Être belle, ou même se faire une cure de beauté ne te disait rien du tout.
Aujourd'hui, voici un nouveau stagiaire, envoyé pour faire le sale boulot : te rapporter ton repas. Intimidé, nerveux et méfiant par ta présence, le jeune homme se contenta de poser le plateau avec la nourriture et la bouteille d'eau devant toi. Maladroitement, il s'empressa de se redresser, déglutissant sa propre salive depuis sa trachée. Ses yeux pétillants, remplis de vivacité se lisaient dans son regard.
« - B-Bon appétit ! »
Sans avoir obtenu une réponse, que ce soit oralement ou par une expression du regard, l'individu soupira puis quitta la pièce. Sa blouse blanche traînant derrière lui. Les portes magnétisées s'ouvrirent dans un grincement infernal, avant de se refermer sous tes [c/y]. Sans toucher pour l'instant au plat face à toi, sans bouger ta tête, tes orbes [c/y] se dirigèrent vers les deux caméras de surveillances, situés sur ta gauche et l'autre près de la sortie. De toute façon, tu ne pouvais quitter cet endroit. Tu étais un animal enfermé ici, apprivoisé mais coupé du monde extérieur.
Et ce depuis presque deux ans à présent. Ici, c'était une sorte de prison, enfin, si on pouvait l'appeler ainsi. C'était le C.A.D. Sans abréviation, cela donnait ''Clinique d'Alter Dangereux''. En effet, ton Alter était beaucoup trop dangereux. Et il se manifestait naturellement, sans que tu puisais l'empêcher de s'activer. Tu avais atteint ta majorité il y a peu de temps. D'après un expert connaissances des Alters, qui t'avait fait passer des examens, tu étais atteinte d'un syndrome peu connu. Celui d'une poussée trop excessive de ton alter.
Ingérable, incontrôlable, cela avait causé non seulement la terreur auprès des autres mais aussi cela avait mit fin à ta vie normale.
Une vie autrefois paisible, que tu aimais tant, que tu voulais profiter à fond réduit à néant. Tu étais comme un petit poisson provenant d'un océan, attrapé, placé dans un petit bocal dans un aquarium. Effrayé, replié sur toi même, tu ne faisais que suivre les ordres qu'on t'exigeait. Tu avais même fini par te détester, puisque personne, ni tes amis, ni ta famille ne s'était déplacé pour te voir.
Peut-être que les directions du C.A.D. étaient beaucoup trop strictes et interdisaient aux personnes extérieurs de voir les détenus ici ? Ou bien tout le monde t'avait abandonné ? Tu ne savais pas. Toutefois, tu avais une petite boule lumineuse en toi, qui insistait qu'un jour, quelqu'un viendrait pour te chercher et te parler réellement. Tu avais attendu.
Une semaine, deux semaines, un mois, trois mois, un an. Finalement, cet espoir s'était éteint. Il fallait se rendre à l'évidence. On t'avait condamné à cause de ton Alter. Pourtant, tu n'étais pas une criminelle, ni hors de la loi, ni une vilain. Et tu n'étais encore moins une Héro. Alors pourquoi le sort t'était tombé dessus ? Tu étais comme un animal en cage, surveillé h24 par des caméras de surveillances. Heureusement, tu avais droit à ton intimité dans la salle de bain, avec WC y comprit dedans.
Chaque jours, à une heure spécifique, on venait te donner à manger ; à boire et d'autres matériels si nécessaires. Pour cela, tu devais leur envoyer des signes.
Sans parler. Tu t'étais rendu muette à cause de tout ça. Il était favorable que tout le monde ne t'entendent pas, au risque de subir de lourdes conséquences. Déjà le poids que tu portais dans ton coeur était suffisamment lourd, mais alors s'il fallait compter tous ceux que tu pourrais annihiler en moins de deux...
En d'autre moins, tu avais atteins le stade de l'aphasie. Et à vrai dire, à force de observer toi aussi les réactions d'autrui, tu avais conclu que ça arrangeait les autres. Après tout, ton alter était tellement puissant, incontrôlable, qui sait ce qui pourrait arriver. Potentiellement dangereuse, enfermée ici, afin de ne pas devenir une arme qui servirait à anéantir des vies. C'était cela la vraie raison. Privée de tout contact extérieur, tu avais seulement le droit à des journaux, à une tablette tactile pour des jeux vidéos ou pour avoir accès à des séries, vidéos qui ne parlaient pas des actualités ou de la vie extérieure puis des musiques.
Ta chambre possédait des peluches, un grand lit majestueux et confortable, une télévision, une table basse. Tu avais des prises électriques et une salle de bain rien que pour toi. Un bureau était disposé au coin de l'angle mort de ta chambre, avec du matériel si besoin pour des créations artistiques ou non.
Interdiction formelle à un animal d'entrer. Ou une personne autre que un employé ici sans sa carte ID. Comme c'était dur, de rester seule. C'était insoutenable, angoissant et sombre. Tu t'en rongeais les ongles avec ta solitude et tu en pouvais plus de cette atmosphère. Maintenant... c'était une habitude. C'était ta chambre, c'était ton espace. Tu t'es renfermé et décidé d'abandonner ton humanité. Tu avais perdu goût à tout.
Aujourd'hui, c'était dentiste. Assis sur ton lit, la bouche ouverte, le médecin examinait l'état de tes dents avec précision. Avec sa main gantée, tenant une petite lumière en poche pour avoir une visibilité garantie.
« - Hm. Tu entretiens bien tes dents [T/P]. » T'affirma le dentiste, en terminant son affaire.
Sans lui répondre, tu essuyais ta salive qui avait coulé sur le coin de tes lèvres avec ta main. Tu ne le regardais pas, désintéressé par lui. Pourquoi une visite comme ça ? Tu savais très bien te gérer toi même. Et si soucis, tu avertirais.
De sa voix posée et un peu fébrile, il ne s'exprima une fois avoir abaissé son masque en tissue.
« - Tu te demande sans doute pourquoi je viens te voir ? »
Tu te contentais de hausser les épaules. Peut-être que oui, peut-être que non. Tu ne savais plus mais à quoi bon de lutter pour la vérité. Tu baissais tes [c/y] vers tes pieds, nus. Les laissant ses balancer dans le vide. Tu ne laissais pas tes orteils toucher le sol, puisque tu n'avais aucune envie. Tu étais [petite/grande] en taille, tu ne complexait pas spécialement dessus. Après tout, tu ne pouvais pas trop te comparer aux autres ici, tout était à ta hauteur.
L'odeur parfumée de l'encent était agréable et ça t'apaisais un peu. Oui, le dentiste en avait allumé un, prétextant que ce serait plus sympathique. Un peu comme un rituel de purification. En effet, cet individu était l'un des plus bizarres ici. Enfin, de ton point de vue. Et après ses analyses, tu avais le droit à une sucrerie. Sauf si tu avais une carie bien entendu. Peut-être que cet homme était du genre zen. Ouais, tu imaginais déjà le type de famille. Leurs habitudes, la belle vie quoi...
En plus, il savait être drôle. C'était le seul à vraiment blablater plus que tes surveillants. Tu fermais tes paupières lorsqu'il commença à détailler sa venue soudaine.
« - Quelqu'un va venir te voir dans pas longtemps. Il faut bien que tu sois prête ! C'est une occasion en or ma chère [T/P] ! »
Surprise, tu levais ta tête, tes orbes [c/y] s'arrondirent et brillèrent sous cette nouvelle. Comment ça ? Quelqu'un s'apprêtait à venir ? Te voir ? Toi ? Une personne oubliée dans les tréfonds de l'obscurité ? Tu entre-ouvris tes lèvres avant de te pincer les lèvres. Tes sourcils se froncèrent, te montrant plus expressive que tout à l'heure.
Ravi, ton dentiste te sourit, acquiesçant doucement. Il se montrait patient, amical et compréhensif. Ce que d'autres personnes n'étaient pas. Comme par exemple, Mr.Utawara. Cet homme, chargé généralement pour te ramener toutes les semaines des nouveaux produits hygiéniques était un sale tyran. Déjà qu'il te toisait souvent du regard avec un sourire pervers, à vouloir caresser ta joue souvent... A demander si tu avais des vergetures... Tu avais un corps assez [mince, avec des formes, rond] et cela l'attirait.
Curieuse, tu te penchais vers ton dentiste qui fouillait dans sa valise de cuir, où il transportait des tas d'outils. Il sortit son portable et l'alluma. Sur l'écran de verrouillage et sur son fond, tu compris rapidement que c'était une photo de lui et de sa famille. En un instant, tu ressentis un petit pincement au coeur. Ta famille que tu chérissais tant, t'avait abandonné. Et pourtant, tu les aimais encore. L'attention de ton père, les câlins de ta mère ou encore la présence chaleureuse de tes amis, tu en avais besoin. Y comprit ton [nom] préféré, ton [animal domestique] que tu adorais tellement.
Avec son gros pouce, ton médecin tapota sur google, pour te présenter un drôle de type.
Present Mic,
Un héro Japonais, connu généralement en tant que présentateur et professeur d'anglais dans la plus prestigieuse académie Yuei, de filière héroïque. Son Alter était sa voix.
Une seconde, sa voix ? Tu te figeas, les yeux ronds. Lentement, tu levais tes orbes [c/y] face à ton ange gardien. Ce dernier, te souriait doucement en hochant de la tête, comme pour te confirmer ce que tu venais de lire.
« - Oui, c'est lui qui va venir te voir en personne ! »
Honnêtement, tu ne savais que trop quoi en penser. Tu fermais les yeux, perdue. Tu cherchais une réponse à cette véritable raison. Tu étais en Amérique. Les héros d'ici n'en avaient que faire de toi. Pourquoi il a fallu qu'un héro d'un autre pays vienne te voir ?
Parce que vos Alters étaient identiques ? Stupide. Il ne t'aidera pas. C'était qu'une illusion, les personnes autour de toi croyaient au miracle. Toi, cela faisait longtemps que tu avais abandonné à tout ça. Tu étais comme noyé dans une mer noire, tes bulles contenant ton oxygène remontant lentement à la surface, quittant la barrière de tes lèvres glacées. Ton corps était lourd, tu ne sentais même plus tes nerfs sciatiques, tu n'arrivais plus à trouver la force à te réveiller. Tu avais tout simplement abandonné.
Ou tout court, abandonné ton humanité. Tu n'étais plus qu'une petite créature à nourrir, qui est exploité que si un grand danger se tramait dehors. Quand ce jour tombera, tu feras tout ton possible pour mettre fin à tes jours.
« - [T/P] [T/N]. Tu m'entends ? Tu m'écoutes ? ».
C'était avec un plaisir pour une fois que tu ignorais cet homme. Tu avais besoin d'être encore seule. De flotter dans ton monde sans couleur. Sa bouche étant fermée, un scotch dessus.
Quoi qu'il fasse, le dentiste soupira, se redressa et attrapa sa valise. Il fit demi-tour, en direction de la porte magnétisée.
« - Sache que si tu t'obstines toujours à rester enfermé comme ça... Tu ne pourras plus être sauvé. »
Lui, et ses paroles de sage. Tu ne réagissais pas à son affirmation. Tu ne savais pas non plus qu'il disait cela pour ton bien, puisqu'il te traitait comme une personne normale à part entière. Du moins, il essayait.
Pour les autres, on aurait dit une poupée facile à jouer avec. A contrecoeur, l'homme quitta ta maison, ne se daignant pas de se retourner. Intérieurement, il priait que ce héro japonais puisse t'aider à remonter.
**
*
« - Ah ! Comme c'est excitant de se rendre à Los Angeles ! »
Les mains levées au plafond, on entendit des craquements d'os se manifester après s'être bien étiré comme il le fallait. Toute souriante, en plus de s'être bien habillée, Midnight se tourna vers son collègue, radieuse.
« - Encore merci de m'avoir invité pour ce séjour Yamada ! Depuis le temps que je rêvais d'aller aux Etat-Unis ! Surtout pendant les vacances scolaire !
- It's nothing ! Lui répondit le blond tout souriant avec son accent anglais. De base j'avais proposé à Shota, il a refusé puisqu'il est en garde avec Eri !
- Quel père attentionné. »
Hizashi écarta ses mains, lui rajoutant d'une voix peinée :
« - Je ne te le fais pas dire ! Dès que je veux saluer la petite, il me fusille du regard, ne voulant pas que je sois aussi proche d'elle. On dirait qu'il me prend pour un fou qui l'effrayerait ! »
En l'écoutant lui raconter ce détail passé, Nemuri plissa ses yeux bleu, le sourire crispé. En même temps, vu comment il débordait d'énergie, sa façon de s'exprimer et encore, tellement qu'il était surexcité... Pensa t-elle intérieurement, ne voulant pas le blessé davantage. Mieux vaut qu'il reste dans son innocence.
Tous deux étaient un peu déguisés. Après tout, ils étaient dans un avion public, mélangé avec des civils. S'ils venaient à se faire découvrir, les heures en avion deviendraient pénibles et plus longs. Tous deux portaient des lunettes. Les cheveux de Hizashi étaient attachés en queue de cheval, avec une fausse barbichette au niveau de son menton. Vêtu d'une veste en cuire noire, d'un jean dépravé et de bottes, il tenait une tablette en main. Pour tuer l'attente, il se regardait des interviews et pas n'importe lesquels – ceux où il s'y trouvait. Afin d'éviter de reproduire des erreurs publics (bien qu'il n'y trouvait aucune négativité ou faute!). Quant à sa collègue, ses cheveux étaient en chignon, vêtue d'une jupe moulante noire, de talons de même couleur, de collants marron-beige, d'une chemise blanche avec une veste noire. En bref, comme si c'était une employée de bureau. Au passage, elle se vernissait les ongles, pour mieux se préparer à son super séjour.
Bon, peut-être pas avec l'homme de ses rêves... Mais qu'importe ! C'est Los Angeles !
Son moment de détente terminé, Nemuri regarda un moment les nuages planer derrière les vitres de l'avion. Elle se remémora leur raison du pourquoi ils ont dû se déplacer. Depuis peu, Present Mic avait reçu une invitation. Pas n'importe lequel ; celui d'une demande pour voir une jeune femme enfermée pour cause d'un Alter dangereux, semblable au sien.
Apparemment, ses tests sanguinaires baissaient et devenaient de plus en plus vulnérable, pratiquement plus humaine. On avait alors demandé à Hizashi de les rejoindre au plus vite, afin d'obtenir un entretien avec elle. Et cela dépendra la réponse du professeur et héro de Yuei, la vie de cette femme. Parce que en effet, si il estimait qu'elle pouvait être sauvé, elle pourrait sortir. Si ce n'était pas le cas, elle resterait enfermée, devenant plus qu'une poupée manipulable. Et certains avaient même décidé de lui faire un lavage de cerveau.
Par ordre de sa propre famille, qui ne voulait plus du tout avoir contact avec elle. C'était ignoble. Midnight lança soudainement ce sujet à son partenaire de voyage.
« - Dis-moi... que comptes-tu faire une fois devant la fille ?
- Lui parler. »
Ingénieux.
« - Ce que tu lui diras, devant elle. Se corrigea Nemuri, veillant à garder son visage neutre.
- Ah ça... »
« J'improviserais. »
Après des bonnes heures dans l'avion, ils finirent par atterrir à l'aéroport. Leurs valises récupérées, escortés par un taxi jusqu'à leur hôtel, le duo d'enseignants et héros se posèrent, lessivés par ce long voyage. Tous deux avaient une chambre séparée, afin de garder leur intimité. De plus, c'était une chambre privée, pour VIP. Avec une magnifique vue sur les grattes-ciels sous un ciel nocturne. Les lumières brillaient de partout dans Los Angeles. On pouvait déceler les reliefs des machines de chantier.
Son reflet de visible à travers la vitre, Hizashi soupira doucement, retira ses lunettes. C'était joli par ici. Il n'avait qu'une semaine à profiter de ce lieu. S'il pouvait, il irait se balader partout, pour charrier son ami Shota Aizawa, encore au Japon à faire du baby-sitting. Puis, avec plusieurs photos, il susciterait la jalousie auprès de ses élèves. Quoi de mieux de se sentir sur un piédestal ! Et non, au lieu de ça, le blond était en charge pour une jeune femme, majeure il y a quelques mois.
Avec le même Alter que lui. Identique, mais largement plus élevé et incontrôlable. Present Mic pouvait se souvenir de son passé. Sa famille étant elle aussi, dynamique, toujours souriante et toujours présente, sa vie a toujours été dans la bonne humeur. Il avait toujours était plein d'entrain, surexcité mais savait se calmer pour autant. Il était facile pour lui de se faire des amis – bien que le blond avait forcé la main sur Shota – mais devenir un Héro plus être présentateur était son rêve. A force de persévérer et de croire en ses propres capacités, Hizashi avait réussi à accomplir son objectif.
Imaginer un clone, qui n'avait pas la chance qu'il avait le fit grimacer. Honnêtement, Hizashi n'avait aucune idée comment s'y prendre avec cette femme.
Oh bon, demain est un nouveau jour. Il avisera ! Sur ces pensées positives, il se coucha rapidement, rejoignant les bras de Morphée.
**
*
Vingt-trois Novembre.
Tu notais cela avec un ciseau sur le mur de pierre de ta salle de bain, insonorisé. Ce seul endroit où tu avais ton espace intimité. Le bruit de l'acier venant gratter la pierre était infernal. Mais tu t'en foutais. L'eau chaude ruisselait sur ton corps nu, ce qui te faisais un bien fou. Doucement, tu levais tes yeux [c/y] vers le pommeau de douche. Les gouttes s'écrasaient sur ton visage. Perdu dans tes pensées, tu imaginais de nouveau un scénario avec le visiteur d'aujourd'hui. T'aidera t-il ? Ou bien t'abandonnera t-il à ton sort comme beaucoup ?
Tu battais tes cils avant d'arrêter l'eau de couler, ton coeur battait d'un rythme irrégulier. Surprenant émanant de chez toi. Tu sortis de la douche, séchant avec une serviette sèche. De la vapeur s'échappait dans l'air, réchauffant la salle. De la buée se forma sur les miroirs. Tu attrapais tes habits [au choix du style vestimentaire] avant de sécher tes cheveux. Puis tu sortis. Tu lançais un regard vers les caméras de surveillance, toujours muette.
Patiemment – mais pas trop – tu attendais cet individu. Tu faisais tes occupations habituelles, pour tuer le temps. Jusque tu entendes des bruits de pas. Tu manquais de sauter du lit, tes orbes [c/y] s'écarquillaient dès que la porte s'ouvrit. Devant toi, Present Mic. Ses cheveux levés au ciel, en pique, ses drôles de lunettes au bout de son nez. Sa tenue d'héro sur lui. A vrai dire, ta première impression était « C'est quoi ce clown grotesque ? ».
« - Hell yeah ! It's you the famous girl ?!
- Sir, hm, if i'm not bothering you, she is not american.
- It's that so ? Cause, I know how to talk in english, because i'm a teacher ! In addition, I can totally- »
Oh bordel, ils se racontaient quoi là ?! Tu restais figé, crispé et bouche-bée. Et pourquoi le blond agitait son bras circulairement ? Derrière lui, il y avait tes surveillants et une femme avec une tenue très sexy. Midnight elle, n'arrivait absolument pas à décrypter ce que ces hommes échangeaient. Suite à un accord, Hizashi entra, les portes se refermant derrière lui avec un grincement sourd. L'enseignant et héro grimaça à ce bruit puis passa une main derrière son crâne, une jambe pliée tandis que l'autre restait fixe. Il t'examinait attentivement.
« - Bien ! Alors comme ça, on a le même Alter ? »
Ta réaction se limitait par un froncement de sourcils. Tu te sentais comme déçu. Oui, c'était décevant cette présentation et être aussi direct ne mènera à rien. Du moins, c'était ce que tu pensais. Tu préférais attendre, pour mieux l'évaluer. Tu ne jugeras qu'après votre ''conversation''.
Perplexe de ton manque de réactivité, Present Mic posa ses mains sur ses hanches, te lançant naturellement :
« - Tu me permet d'écouter ta voix ?
- Present Mic. This kind of pratice is prohibited.
- What ?! Scandalisa le blond avec un mouvement de recul. It is a joke ??!
- No. »
La voix off qui s'échappait depuis un micro installé au mur cessa après cette réponse sèche. Hizashi poussa un râlement, agacé. Il devait avoir un traducteur avec eux. L'idée d'être enfermé et surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre lui paraissait un véritable enfers ! Se fichant littéralement de ces individus cachés derrière leurs caméras, le blond se lâcha.
« - [T/P] [T/N] c'est ça ? Ce n'est pas gonflant de rester enfermé ici ? Sans même parler ? Tu n'as jamais eu l'envie de chanter ou même de te plaindre ? De te rebeller ? »
Hébétée par ce qu'il venait d'aborder, tu grimaçais, serrant fermement tes poings. Ton visage exprimait ta détresse, ta souffrance et ton mal être. Tu détournais ton regard du sien. Qui était si insistant pour avoir ta réaction.
« - Come on [T/P] ! Tu as le droit de t'exprimer ! Si tu t'obstines à rester dans ton aphasie, tu deviendras réellement muette et tu pourrais avoir plus de soucis avec ton Alter ! Il faut que tu l'acceptes ! »
Tu secouais vivement ta tête en te mordant les lèvres, avant de saisir ta table basse, le soulevant au-dessus de toi, énervée. A sa grande surprise, tu l'éjectas sur lui, ce qu'il esquiva très vite. Le meuble se brisant contre les portes magnétisées. L'adrénaline parcourait dans tes veines et te haletait, tes orbes [c/y] brillaient d'une lueur mystérieuse. Tes épaules montaient puis descendaient.
Perturbé, Present Mic se redressa, ses mains devant lui, signe qu'il se rendait. Il cherchait malgré tout à t'apaiser. Tu devais être sur les nerfs, compréhensible ? En fait, il n'en avait aucune idée.
« - Yes, i see that you are not a coward... Alors relax ? Okay ? Te convainquit-il avec la voix un peu stérile malgré lui.
- ...Nh. Réussis-tu à répliquer avant de prendre un vase avec une fleur artificielle dedans. Le blond tressaillit, le sourire crispé.
- Non, attend, tu ne vas tout de même pas... AHHHHHH !!!!! »
Assez vite, c'était terminé en un vacarme. Tu lui jetais tout ce qui te passais par dessus. Tu avais besoin de te lâcher, de lui faire comprendre que ce n'était pas évident d'être comme lui. Tous deux étiez différents sur un point : la zone de confort. Lui avait eu la chance de n'avoir aucun problème, toi si. Tu le jalousais réellement.
Si seulement vous pouviez inverser vos rôles. Peut-être qu'il te comprendrait un peu plus. Tu avais tellement souffert. Si tu pouvais éradiquer ton pouvoir, tu l'aurais fait ; à n'importe quel prix. Fatigué, énervé, frustré et à bout, tu ne savais plus quoi en faire de cette malédiction. C'était trop lourd. Non pas que tu étais faible, ou encore vulnérable aux yeux de tous, cependant, l'arrivé de ce héro t'avait comme libéré d'un poids sur ton dos. Des larmes s'échappaient. Les gouttes perlèrent sur tes joues rouge suite à ton excès de colère. Des cheveux [c/c] cachèrent ton visage dès que tu abaissais ta tête. Ce moment de relâchement était plus que bénéfique pour toi.
Hizashi avait bien comprit – seulement après avoir remarqué tes pleurs notamment - . On ne dirait pas, mais tu avais quasiment une ressemblance frappante avec une mineure, sous cet aspect. Ce n'était pas du tout négatif. Au contraire, ça lui procurait chez lui un sentiment de sécurité. Oui, celui de te protéger, d'être là pour toi, te soutenir.
A quoi tu ressemblerais en souriant ? D'un pas décidé, Present Mic se rapprocha de toi, diminuant votre proximité. Délicatement, sa main se posa sur tes cheveux.
« - Ca te dirait de manger une délicieuse crêpe ? Te suggéra t-il. »
Combien de temps tu n'en avais pas goûté ? Rien qu'à ce nom, ça te mit l'eau à la bouche. Une seconde, c'était pour plaisanter ou jouer avec toi ? Il n'avait pas le droit de te faire sortir d'ici ; Il n'en n'avait pas le statut pour. Ni l'autorisation préalable.
Present Mic sourit.
« - Je peux te faire sortir d'ici, tu pourrais retourner prendre du bon soleil. »
Ah, le soleil. C'était indescriptible tellement que la chaleur des rayons émanaient. Ca aussi ça te manquait. La vue fascinante qu'était le ciel et le sentiment des courants d'airs se frappant contre ta peau. L'odeur de la mer, les froissements des feuilles... Même le bruit des voitures étaient trop absents dans cette nouvelle vie. Tout te manquait terriblement.
Qu'il te fasse sortir de ce merdier. Ou tu deviendrais complètement folle. Sa présence venait de réveiller ton lion indomptable en toi, qui sommeillait. Tu sentais ta conscience reprendre du poil de bête, s'efforçant à remonter de ton océan sans couleur. Assez des chaînes qui te retenaient.
« - Je pourrais obtenir une dérogation pour toi. Après tout, je sais ce que je fais. »
Tu hochais ta tête, retrouvant ton esprit combatif. Tu ne souriais pas, mais on pouvait sentir que tu jubilais intérieurement. Liberté. Dieu, que cela te manquait. Maintenant, tu ressemblais moins à une poupée. Cette impression rassura Present Mic. Mission réussite. A présent, ton Alter.
Et si possible, recontacter ta famille et renouer les liens qu'ils ont coupé avec toi, par peur. Le blond interpella le chef qui avait installé la surveillance dans cette pièce. Bien qu'il s'adressait principalement devant une caméra, Hizashi commença.
« - Hey you ! Tu peux faire un effort de la laisser sortir avec moi dehors ? »
Sans réponse au début, le blond ne broncha pas et attendit patiemment. Quoique, sa patience avait des limites. Tapant du pied sur le sol, les bras croisés, il tilta avant de commencer à râler. Avec son accent anglais.
« - Don't fuck with me ! And let her go with me ! Just a little ! C'mon ! Don't be silly !
- Euh, il dit quoi ? Voulut savoir Midnight derrière le chef de direction. »
La pièce était à proximité de la chambre de [T/P]. Plusieurs écrans diffusaient la chambre et on y distinguait un Present Mic assez vénère, se tortillant comme un enfant. Quant à [T/P], elle resta stoïque, quoique un peu amusé du comportement enfantin de ce dénommé héro. Drôle de vision. Les japonais étaient tous un peu... maniaque ? Non, fous ?
Assit sur une chaise de cuir, les sourcils froncés, le directeur caressa sa barbe qui datait de quelques mois. Du haut de ses cinquante ans, jamais il n'avait vu une personne aussi barbante que [T/P] [T/N]. En effet, son pouvoir pouvait être dévastateur et ensuite ? Il n'y a rien eu. Elle était docile, s'était rendue muette au point d'atteindre l'aphasie et s'enfermait dans son qui était sien. Quelle emmerdeuse. Il se mordit un ongle. Alors elle, plus ce héro japonais qui lui manquait de respect... C'était louche. Sans traduire pour la femme derrière lui, le vieil homme se pencha, appuya sur un bouton et s'approcha du micro avant de lui répondre en japonais :
« - Non. Je suis contre cette pratique. Tu n'es pas gardien ici. Tu n'as pas un rang. Un héro se limite simplement à rapporter justice. Pas à rendre la justice !
- Such a persistant person. Bougonna Hizashi de l'autre coté. Sérieux, même pour une heure ?
- Non !
- Je prendrais toute responsabilité !
- Non ! »
Nemuri soupira, plaquant sa main au visage. Inutile de débattre avec lui enfin. Cette pauvre fille devait rester ici. Les actions se limitaient à parler ou à bouger dans la chambre de [T/P] qui avait, des couleurs plutôt sobre.
A force d'assister à cette scène pitoyable, hâtivement tu entrais en scène en prenant un grande inspiration, menaçant à parler pour la première fois depuis que tu étais ici. Le chef écarquilla ses yeux avant d'appuyer sur un bouton pour ouvrir les portes. Avec un grognement audible, il accepta pour les une heure de sortie. Fière de ton chantage, tu lançais un regard triomphant à Present Mic qui lui, rendit ton sourire en te complimentant.
Parfois, il fallait forcer la main !
Vos pas résonnaient dans ce couloir d'un blanc immaculé. Cette couleur te donnait envie de vomir, tellement que cela l'importunait. Les lumières de LED éclairait votre chemin, menant à la sortie. Un panneau vert désignant la sortie de secours se situait sur ta gauche, une grande porte accessible d'accès s'y trouvant. L'odeur des produits ménagers prédominaient de partout. Bien entendu, tu n'étais pas la seule à être ''hébergé'' ici. D'autres étaient aussi enfermés dans leur soit disant chambre. Des nouveaux suppliaient qu'on les sortes, d'autres menaçaient ou faisaient du chantage. Etais-tu la seule à avoir gardé le silence au sujet de tes ressentis ? Probablement. Cette sombre pensée te troubla.
Personnellement occupé à t'escorter dehors, Hizashi te considéra.
« - Tu vas voir, c'est plus agréable dehors ! »
Sans blague. Une fois dehors, tu écarquillais tes [c/y]. Tu pouvais sentir la brise légère contre ta peau. En face de toi, la ville de Los Angeles. La C.A.D étant un plus plus reculé de tout cela par précaution. Bien que personne n'avait réussi à fuir et mettre les pieds dehors.. Le temps était dégagé et le climat était tout à fait convenable pour cette saison.
Le blond te tendit sa main, que tu pris assez vite. Ensemble, vous étiez vous promener dans les rues de Los Angeles. Admirant les patrimoines, dégustant leurs spécialités – bien sûr, invité par Present Mic en personne - , vous étiez vous baladez dans des magasins. Tu avais croisé des animaux domestiques de vraies personnes qui ne te connaissait pas. Tu en avais profiter pour caresser les poils de ces bêtes, avec un sourire épanouit planant sur tes lèvres.