Statistiques

Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour : 22.11.2025
21355 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· FAIRY TAIL (1883)
· Inazuma Eleven: Go/CS/Galaxy/Ares (1402)
· Boku No Hero Academia/My Hero Academia (605)
· ONE PIECE (473)
· NARUTO (/BORUTO) (446)
· POKEMON (580)
· HUNTER X HUNTER (340)
· ___ Fanfiction: Fairy Tail (35)
· --- IMAGES/PICTURES --- (422)
· Yu-Gi-Oh! /GX/5Ds/Zexal/ARC-V/VRAINS (471)

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "reve-of-manga" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Derniers commentaires

je le veux svp
Par Anonyme, le 05.11.2025

can you make dark afuro with aura bro?
Par Anonyme, le 24.09.2025

ok
Par Anonyme, le 16.09.2025

c cool
Par Anonyme, le 10.09.2025

c'est drole
Par Anonyme, le 08.09.2025

Voir plus

Images
Rechercher

One Shot n°35 -Inazuma Eleven GO Galaxy

Publié le 28/07/2018 à 23:07 par reve-of-manga
One Shot n°35 -Inazuma Eleven GO Galaxy

Titre: Camping à la belle étoile.

Auteur: Lily Sawaka

Couple: Matatagi Hayato X Médine (OC)

Voilà pour miss_otaku54 ! Avec mon 2ème perso favoris de IE! Enjoy~

°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°

PARTIE 2/2

 

C'est en se lâchant comme ça, qu'elle réussit à faire ricaner Matatagi, son bras sur le dos de sa chaise. Le coeur de la jeune fille se mit à battre soudainement. D'où provenait cette sensation soudaine et inconnue ? En le regardant de plus près, son camarade de classe était vraiment attirant sous ce visage expressif et non froid. Médine avait retrouvé son poil de bête à cause de lui. Elle en lui était reconnaissante, mais jamais elle ne lui dira.

Peu de temps après, les cours avaient débutés. Et bien sûr, comme convenu, Médine s'était prit une heure de colle en plus d'un zéro pointé pour le devoir commun. Toute la classe riaient face à sa stupidité, excepté Matatagi qui restait neutre. Il la fixait depuis ses yeux marrons froncés. Il plissa ses yeux, posant sa joue sur la paume de sa main. Intérieurement, le garçon était intrigué par cette fille. C'était la première à être aussi bizarre et à la fois mystérieuse. Elle cachait un énorme secret au fond d'elle, et son intuition lui conseillait de l'approcher un peu plus, pour le découvrir. Son sourire, son rire forcé n'étaient qu'une façade pour lui. Il a été le seul à la voir aussi vulgaire et en position de faiblesse – sachant que c'était son petit frère qui lui avait tout raconté - .

Plus tard, à l'heure du repas, le garçon à la peau bronzée se leva et se dirigea vers la table de Médine, qui cligna des yeux en le voyant.

 

- Euh.. Qu’est-ce qu’il y a ? Lui questionna t-elle, perdue.

- Je compte manger avec toi, aujourd’hui.

- Et tes potes du club de foooottttt ???!! ahhhh !! Me capture pas comme Bowser avec Peach !

 

Cette comparaison le fit soupirer. En effet, Matatagi la tirait par le bras, l’emmenant au réfectoire déjà archi bondé. Ils se servirent avec un plateau et après avoir trouvé une place convenable, ils s’installèrent, face à face. Médine se sentait intimidée par sa présence. Ce garçon était tout bizarre d’un coup !

 

- Commençons. Pour le porte-monnaie, j’avais su qui l’avait pris.

 

L’adolescente redressa sa tête, stupéfaite. Matatagi prit une bouchée des lentilles, mâcha puis digéra. Il reprit.

 

- Bien que ce ne soit pas mes affaires, je me demandais, que ferais-tu si tu l’apprenais ?

- Je me vengerais.

 

C’était clair, simple et rapide. Le garçon la fixa, légèrement amusé.

 

- Ah oui ? Que comptes-tu faire ?

- J’ai une connaissance à moi, pro en photomontage. Suffit que je rende sa vie plus horrible.

 

L’effet de l’exclusion sociale la rendait très haineuse. Les effets de la vengeance la rendait plus pitoyable et sadique qu’il ne le pensait. Sachant qu’on la harcelait et que ses amies l’ont abandonnés pour ne pas avoir une sale réputation, était énorme. Et étant donné ce qu’elle venait de dire, la contre-attaque risquait d’être violent. Matatagi fronça des sourcils, coupant une part de jambon fumé et mangea, écoutant la suite de son plan.

 

- Toutefois, c’est trop brutal comme début. Alors je vais faire simple. A la fin des cours, je remplis son casier de menace, d’insultes, de critiques et de lettres maudites.

- Mmh..

- Ensuite, j’irais l’emmener aux toilettes, j’activerais mon portable en mode filmeur pour qu’elle me dise tout ses pêchés et je la menace de publier sur le site du lycée, réservés aux élèves.

 

Alors qu’il buvait de l’eau, Matatagi le reposa en avalant le liquide et lui sourit.

 

- Très intéressant.

- Alors ? c’est qui cette pute que je lui rend sa vie un enfers ?!

- Je te dirais volontiers… Seulement, vois-tu, je n’ai pas eu ma réponse de tout à l’heure.

 

Bien sûr, l’échange. Médine grogna comme un animal vexé puis trouva une autre idée.

 

- Et si j’aurais un paquet entier de kinder à tes frères !? Pour m’avoir remonté le moral et en échange de son mouchoir ?

 

Elle lui fit un clin d’oeil à son camarade de classe qui grimaça. Elle aussi, s’avérait être manipulatrice quand elle le voulait. Matatagi Hayato esquissa un sourire, amusé et opina de la tête pour accepter son offre. C’était déjà gentil de sa part de penser à ses frères, et c’était rare qu’ils peuvent manger quelque chose de sucré et de délicieux. Tôt ou tard, le garçon apprendra qui elle est réellement… Satisfaite de son coup, Médine fut ravie.

Evidemment, la coupable était la petite princesse du bahut. Médine se jura de rendre sa vie un véritable enfers sur terre puis termina de manger avec son soit disant, « allié » et lui adressa son plus beau sourire avant de s’éclipser, déjà toute excité de faire sa mission. Le footballeur et athlète resta seul un moment sur table, posant sa main sur son visage, poussant un long soupir. Mais qu’est-ce qu’il avait ? Pendant un moment, il l’avait trouvé attirante et mignonne. C’est une blague ! C’est une grande folle et une geek qui s’affichait un peu trop !

La journée fila à une allure ahurissante. Médine avait préparé tout plein de papiers et à la fin des cours, attendant sagement que tout le monde étaient partis, elle empala le tout dans le casier de sa camarade de classe. Alors que son camarade de classe débarquait de nul part, la jeune fille sursauta en criant, par peur d’être prise sur la fait et ferma le casier sur sa main, ce qui la fit hurler de douleur – alors que ce n’était pas si intense que ça la douleur ! -

 

- Médine, tu vas attirer l’attention. Lui déclara Matatagi, neutre.

- CA FAIT MAAALLLEUUUU !!

- Agite dans l’air, tu vas voir, ça ira mieux.

 

Elle le fit. Sa main rouge le devint de moins en moins et la douleur disparut aussitôt.

 

- Oh ! J’ai plus mal !

- Bien sûr idiote, c’est sur le coup que ça fait mal.

- Tu sais plein de trucs, c’est utile pour tes frères ! Je comprends mieux pourquoi Shuu disait que tu étais le meilleur ! Rit joyeusement Médine, de bon coeur.

 

Ce compliment fit rougir légèrement le garçon, qui détourna son regard d’elle, flatté par ce qu’elle lui venait de dire. Il passa une main dans ses cheveux bruns.

 

- Mouais… fin… je n’avais pas trop le choix. Finit-il par lui dire.

- Si tu le dis.

 

Puis elle le salua, lui souhaitant une bonne soirée et quitta l’enceinte du collège en courant, toute jubile. Ce qui a rajouté la bonne humeur dans sa journée, c’est que son argent de poche n’a pas été vidé ! Quelle chance ! Elle finit alors par aller dans un supermarché pour remplir son frigo, puis en sortit, aux anges. Le soir, dans sa tente après avoir bien mangé comme il faut, Médine rejoignit les bras de Morphée, s’imaginant qu’elle portait une couronne de princesse à la place de sa camarade de classe, l’écrasant avec des bottes stylées, riant sadiquement avec un éventail.

Et tout ça, elle remerciait Matatagi Hayato, ce garçon si bizarre mais sympa. Il était vraiment curieux de connaître son statut, mais bon…

Le lendemain, à l’école, Médine avait commencé son plan sur la petite princesse en l’emmenant aux toilettes. Elle activa son portable, jouant le jeu de la fille triste. L’autre dévoilait tout, riant de son malheur, en lui disant que ça l’amusait qu’elle souffrait et qu’elle adorait ça. La jeune fille sourit et fini par la menacer en lui exposant son portable. Tout se fini bien, au final, au plus grand soulagement de la jeune fille, qui entendit dans les couloirs, au plus grand des hasards, qu’il y avait un entraînement des footballeurs à l’extérieur, ce qui tilta Médine. Matatagi y sera, donc ? A quoi ressemble t-il ? Curieuse, pendant la pause de midi, elle se rendit dehors et cligna ses yeux.

Ce dernier courait en tête, avec quelques sueurs ruisselant sur sa peau. Sa tenue des Baies des pirates lui allait à merveille, en plus de ce tissus rouge autour de sa taille. Matatagi était un grand coureur et il souriait en critiquant les autres d’être mous. Cela le faisait marrer. Le coeur de Médine se remit à battre. Elle mit ses mains sur sa poitrine et ses joues rougissaient. Il était si classe… En y pensant, elle ne s’était pas intégré dans un club. Et si elle postulait en tant que manageuse ? Il n’y en n’avait même pas ! La fille aux cheveux blancs y tenta, curieuse. Dès que ce fut une pause pour les joueurs, elle apostropha Matatagi en agitant son bras pour l’attirer. Ce dernier sourcilla mais ne broncha pas. Il remonta la pente en herbe facilement puis la fixa.

 

- Quoi ? Tu veux quoi ?

- Tu crois que je ferais bien en tant que manageuse de foot ?

- Non.

 

Aie, son coeur.

 

- Tu es idiote, cette remarque mit un couteau dans le coeur de la jeune fille, stupide, pas intelligente, maladroite et fragile, en plus vulgaire quand tu t’y mets ! Tu nous gêneras.

- J-J’ai mal au coeuur…

- La vérité blesse toujours.

 

Ceci l’acheva direct, la faisant tomber sur ses genoux. Elle chouina comme une enfant de quatre ans.

 

- T’es vacheeeeuuu !

- Dis-moi, d’où vient cette idée farfelue ? L’interrogea t-il en croisant ses bras, curieux.

- J-J’ai pas rejoint de club…

- Ce n’est pas obligatoire non plus. Souffla Matatagi en regardant ailleurs.

- Mais c’est pour passer du temps à t’admirer… Bougonna t-elle, sans se rendre compte de ce qu’elle a dit.

- Hein ?

 

En devenant consciente, Médine rougit et se releva rapidement, agitant ses bras dans tout les sens.

 

- NON ! Je veux dire ! Refaire votre design avec des pirates sur vos maillots ! Dressant sur des poneys !!! AHAHHAHHA !!!

- ...Quoi... ?

- Hey Matatagi, les interrompit le capitaine du club. Qui est cette fille ?

- ...C’est…

- UNE CONNE DE GEEK A LA TÊTE D’UN SINGE, QUI VEUT POSTULER POUR VOUS FAIRE DES MAILLOTS DE PIRATES DRESSANT DES PONEYS !

 

Le capitaine de foot eut les yeux ronds alors que Matatagi se claqua sa main sur son visage, las. Qu’avait-il fait pour se coltiner une fille aussi cinglée et folle ? Le capitaine échappa un sourire amusé et acquiesça.

 

- Oui, pourquoi pas ! Ce serait plus dynamique avec toi !

- Sérieux ! Merci !

- Quoi ?!

- Allons Matatagi, ce serait plus sympa quelqu’un qui nous aide dans les tâches quotidiennes, non ? Se justifia le capitaine en souriant.

 

Ne trouvant rien à contredire, Matatagi se résigna et soupira. Médine sourit, ravie et aida à ramasser les ballons pour les ranger dans le panier, tout en chantonnant un opening favoris. Les joueurs la regardait faire, souriant. Elle était toute mignonne et joyeuse, ce qui mettait de la bonne humeur au sein de l’équipe de football. Plus tard, en fin de journée, en marchant ensemble juste pour dix minutes, le garçon aux mèches bleus semblait être grincheux, ce qui n’échappa pas à l’adolescente qui tapa dans ses mains.

 

- Au fait !

 

Elle ouvrit son sac, sortant des kinders.

 

- Pour tes frères ! C’est la monnaie d’échange !

- Tu cherches à faire quoi ? L’interrompit t-il froidement.

- Mh ?

- Rejoindre le club de foot… On n’a plus rien à faire ensemble. Râla t-il.

 

Médine fut surprise puis un maigre sourire apparut sur ses fines lèvres.

 

- Tu… as sûrement raison.

- Hein ?

- Je suis condamné à rester seule. Je ne devrais pas m’accrocher, c’est évident..

 

Son sourire se tordit, la douleur qu’était la solitude la rongeait. C’était dur et injuste à son goût. En la voyant dans cet état, le jeune garçon resta un moment silencieux et plissa des yeux.

 

- Demain, à quatorze heure de l’après-midi, viens donc nous rejoindre au parc de Tokyo. Tu donneras toi-même les kinder à Shun et Yuuta.

- Que.. quoiii ?? S’étonna l’adolescente, choquée.

- Après ça, on sera quitte.

 

Puis, Matatagi s’éloigna d’elle, rentrant jusqu’à chez lui. Médine resta clouée sur place. Pourquoi un rendez-vous ? Tout ce déplacement pour ça ? Avait-il une idée en tête ? Cela la perturba pratiquement le reste de sa soirée. Jusqu’au lendemain, où elle décida de mettre un long pull noir et rouge avec des rayures où on pouvait voir ses épaules nues, avec ses bretelles blanches. Ce pull étant trop grand pour elle, s’arrêtait à ses cuisses. En bas, un jean bleu clair et des nikes blanches. Médine se fit une queue de cheval puis prit un sac à main en cuir noir, avec des portes clés de ses personnages favoris et un pikachu et sortie de sa tente, prête à partir.

Cela lui prit longtemps pour rejoindre le lieu, mais heureusement pour elle, la jeune fille n’était pas en retard. Cependant, elle fut étonnée de voir les garçons déjà sur place. Matatagi était assis sur un banc bleu, les jambes écartés, ses coudes sur ses genoux, les mains rejoints, veillant à ses deux petits frères qui jouaient innocemment au foot, cherchant à imiter leur grand frère. Le bruit des pas alerta le jeune garçon, vêtu d’un pantalon noir, d’un haut manche longue gris et des basket noirs et blanches. Le voir en tenue civil la fit rougir. Dommage qu’elle devra partir aussitôt…

En l’apercevant, Shun fonça droit sur elle avec un grand sourire.

 

- Ah ! C’est Médina !

- Médine. Lui corrigea la jeune fille en gloussant. Elle s’accroupit vers lui en souriant. Bonjour, Shun ! Ravie de te retrouver !

- Moi aussi ! Tu as l’air plus heureuse aujourd’hui !

 

Elle rit. Qu’est-ce qu’il était mignon, on aurait dit un Hayato Matatagi à l’âge de cinq ans ! La collégienne sortit de son sac deux boîtes de kinder et les fit passer aux deux petits garçons.

 

- Pour vous ! Et aussi pour vous remercier de m’avoir redonné le moral…

- Ouah ! Merci beaucoup !! Lui remercia Shun avec un grand sourire. Regarde grand-frère ce qu’elle nous a donné !

- Ouais…

 

Ce dernier sourit, content pour lui et Yuuta qui déballait directement le papier pour croquer dans son kinder, totalement aux anges. Les deux enfants se sourirent et mangèrent ensemble, dégustant et savourant ce goût qui ne se représentera pas souvent. Matatagi proposa à sa camarade de s’asseoir à coté de lui, ce qu’elle fit, nerveuse. Depuis quelques temps, elle se sentait bizarre en sa présence. Son camarade de classe était quelqu’un de bien au fond. Finalement, peut-être qu’elle pouvait lui accorder sa confiance. Sans hésiter plus longtemps, Médine se tourna vers lui, le regardant de ses yeux rouges.

 

- Je n’ai pas de famille.

- Je me disais aussi… Murmura t-il, comme si c’était une évidence.

- Hein ? Comment t’as su ?

- Je suis doué pour deviner dans l’esprit des personnes. C’est devenu une habitude.

 

Il haussa ses épaules.

 

- Il s’est passé quoi ?

- J’ai… fugué.

- Quoiiii ?? S’étonna t-il, les yeux ronds, se tournant vers elle.

- J’étais dans une famille riche. On voulait me fiancer… j’étais un jouet et je n’aimais pas ça.

 

Elle grimaça.

 

- Ils n’ont rien fait pour me retrouver. Ils ne pensaient qu’à la gloire. Je n’ai pas de maison, je… vis dans une tente. Par mes propres moyens.

- Dans une tente !!?

- Quand je te disais qu’entre pauvres, je te comprenais, maintenant tu vois…

 

Le football et athlète fut sans voix. La seule chose qu’il put lui dire c’était ceci :

 

- Et tu vis où, exactement ?

- Dans la forêt, dans un coin tranquille…

- Et les jours de tempêtes ? De neige ? D’orage ? De pluie ? De froid hivernal ?

- Hé bien… elle se mit à rire. Je me débrouille…

 

Cela le déplut. Il grimaça et resserra sa poigne de main. Au fond, il n’aimait pas ça. Il comprenait mieux pourquoi elle évitait d’en parler, ce n’était pas facile en effet. C’était une fille courageuse et de déterminée, pas comme d’autres. Et Matatagi admirait ce coté là. Sa personnalité tout court lui plaisait et l’avoir en tant que manageuse le rendait souriant, mais voir les autres l’admirer et la profiter l’agaçait énormément. C’était là, où il avait comprit qu’il s’était attaché à cette fille et qu’il risquait de la perdre si d’autres garçons tournaient autour d’elle. Shun s’approcha d’eux, ayant écouté qu’une partie de l’histoire.

 

- Tu as une tente ? On pourrait y aller pour manger des marshmallow ? Proposa t-il, tout excité.

- Hein ? Mais, il n’y a pas assez de place, je crois…

- Ooh… Je voulais essayer voir ce que ça fait…

 

La déception se lisait sur le visage de Shun. Yuuta confirmait son avis en faisant une petite moue adorable. Ceci réussit à la faire céder.

 

- Pourquoi pas ! Au pire, on se serrera ! S’arrangea Médine.

- Ouaiiis ! Merci ! S’exclamèrent les deux petits, satisfaits.

- Vous ne l’embêterez pas, d’accord ? S’assura Matatagi.

- Ouii !

 

Médine rit. Elle les conduisit jusqu’à chez elle, ce qui prit un bon bout de temps. Une fois dans la forêt, ils jouèrent ensemble, sous la demande des petits. Ils se firent une partie de cache-cache, des jeux de cartes, des mimes, puis les garçons profitèrent pour jouer à la console de Médine, laissant les grands discuter entre eux. Matatagi lui racontait ses aventures palpitantes, sous l’attention de la jeune fille, toute admirative. Puis, ils échangèrent leurs goûts, leurs passions…

Le ciel commençant à s’assombrir, les garçons ramenaient du bois et Médine sortait un paquet de marshmallow, montra comment faire du feu plus facilement – en tant que feignante, surtout ! - avec un briquet, qu’elle gardait pour des bougies si un jour ça se passait mal. Tous mangèrent en tendant leur repas depuis une petite branche. La fumée s’évaporait dans le ciel. Une odeur de cuisson s’y faisait sentir en plus de la nature. Quelques étoiles apparurent dans le ciel, attirant toute attention. Les enfants qui goûtaient étaient tout éblouis en admirant cela.

Matatagi jeta un coup d’oeil vers Médine qui souriait tendrement. Le garçon se laissa contrôler par ses sentiments et étant du genre à ne pas tourner autour du pot, la prit par le menton et l’embrassa soudainement, ce qui fit rougir la jeune fille, sentant son coeur faire un grand bond dans sa poitrine.

 

- Comme ça, tu es mienne. Déclara t-il.

- J-Je-je…

- C’est sympa la belle étoile.

 

Il venait d’esquiver le sujet d’un coup. Médine rougit et fit une moue.

 

- M-Mouais…

- Et aussi… viens vivre chez moi. Je ne te vois pas continuer de vivre ici.

- Uh ? Tu es sérieux ? Je ne veux pas déranger et..

- Je me sentirais soulagé. Lui avoua t-il un sourire attendrit.

 

Même sans se confesser directement comme tout cliché romantique, Médine sourit et se contenta de lui répondre un « d’accord. », observant les étoiles avec lui. Une personne est capable de changer tout quotidien, dans les moments les plus inattendus…

La soirée se déroula tranquillement et la jeune fille a pu découvrir ce qu’était la sensation de dormir dans les bras de quelqu’un ; qui était dorénavant son petit-ami, au chaud. C’était un agréable moment.

Finalement, cette rentrée scolaire n’est pas si mal !

 

° The End °

°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°.°

Voilà un OS qui m'a été demandé. Voili voilou, bonne soirée! *k.o* xwx