Date de création : 04.08.2012
Dernière mise à jour :
22.11.2025
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je le veux svp
Par Anonyme, le 05.11.2025
can you make dark afuro with aura bro?
Par Anonyme, le 24.09.2025
ok
Par Anonyme, le 16.09.2025
c cool
Par Anonyme, le 10.09.2025
c'est drole
Par Anonyme, le 08.09.2025
Chapitre 3
Plongé dans ses exercices mathématiques, il était désormais interdit de le déranger. Aiden grattait une partie de ses cheveux, se creusant ainsi les méninges pour résoudre une équation sur sa tablette tactile. La majorité des devoirs se faisait sur internet, via le site du lycée Jules Ferry.
La technologie était devenue importante dans les temps qui couraient. Les nourrissons apprenaient même leur langue depuis un écran et les plus jeunes passaient la plupart de leur temps sur un appareil, que ce soit pour jouer ou se regarder des vidéos – avec l'autorisation des parents, qui avaient la possibilité de censurer ou interdire des barres de recherches pour leur enfant –. Tout ce qui était administratif, se faisait par mail et sur le web ; jamais par courrier. Les boîtes au lettres, n'étaient qu'utilisés pour recevoir des colis qui pouvaient y loger ou des publicités. Les relevés de salaires, les lettres officielles, ou même des lettres n'existaient plus. Tout était envoyé par e-mail. Depuis quasiment cinquante ans, l'Homme écrivait moins avec un stylo et se contentaient de se servir d'un objet numérique. Un patrimoine qui s'enfonçait sous terre.
Les artistes, quelques anciens et d'autres personnes relevaient régulièrement ce défaut dans leur société. Que cela perdait leur patrimoine. Que à l'avenir, personne ne serait capable d'écrire sur un papier. Et que les artistes seront bientôt obligés de tout faire à travers un écran, servant d'un faux stylo. Il était vrai que devoir être dépendant que de l'électricité et la technologie était risqué. Même les librairies, devenaient moins en moins important, comme tout était dévoilé sur internet. Les individus se désintéressaient de cela et préféraient bouquiner sur un écran ou écoutaient des amateurs conter depuis des applications.
— Non, Sonic ! N'embête pas ton maître !
La voix mécanique de Meca provenait depuis les couloirs. Un couinement plaintif se suivit. Ce pauvre animal n'aimait pas être privé de câlins de la part du lycéen qui faisait ses devoirs dans sa chambre, la porte close. A l'entendre, cela pensait le coeur pour Aiden. Il était vrai qu'en rentrant, l'adolescent ne lui avait donné qu'une petite tape sur son crâne avant de s'isoler. Distrait, le jeune garçon prit son portable qui était sur sa droite, vérifiant s'il y avait la notification qu'il attendait depuis ce matin. Toujours rien. Aucun message reçu. Une grimace se dessinait sur son visage, l'incitant à reposer son appareil. En plus, il était vingt heures passé. Il pouvait bien se permettre de faire une pause et manger.
Reculant sa chaise contre le parquet, Aiden se leva et marcha jusqu'à sa porte, l'ouvrit. Son chien qui était couché sur le revêtement de sol en PVC, se redressa vivement, ses oreilles se pointant vers le plafond. Sa queue, quant à elle, remuait, tout enthousiaste. Son husky semblait même ravi de recevoir enfin une caresse digne de ce nom. Il basculait sa tête vers l'arrière, adorant cette sensation ; quand son maître lui grattait son cou de haut-en-bas. Son attitude fit sourire le brun, qui finit par le coller contre lui, le câlinant de partout. Son fidèle ami balaya le sol avec sa queue, dépoussiérant presque tout ce qui était invisible.
— Meca ! Le repas est prêt ? L'appela Aiden.
— Oui ! C'est cordon bleu et petits pois carottes.
Après avoir embrasser son chien sur le crâne et lui avoir caressé les oreilles, Aiden se redressa et se rapprocha de la cuisine, adressant un sourire reconnaissant à sa nourrice. Sonic le suivait à son rythme, sa langue pendouillant en dehors de sa bouche. Tout joyeux, il vint se placer sur le tapis rouge qui recouvrait une partie du carrelage, avec le canapé et les deux sofas, plus la table basse en rotin et en verre. Alors que Meca mettait l'assiette dans le micro-onde, derrière le bar, le jeune garçon s'étalait sur le canapé noir, ordonnant à ce que la télévision s'allume. Automatiquement, par reconnaissance vocale, l'écran diffusait déjà une chaîne. En attente que son repas chauffe, l'adolescent écoutait nonchalamment un discours du ministre de l'environnement.
— Soyez fiers de vous ! Avec votre soutien, et l'aide de l'organisation Hobbes, nous faisons des progrès remarquables !
Aiden sourcillait. Cet homme ne lui donnait que de mauvaises impressions. Bien qu'il n'appréciait pas trop la politique, ces histoires étaient beaucoup trop bordéliques pour lui.
— En 2050, nous avons été pris en dépourvu avec ces changements climatiques. Cette succession de catastrophe naturelles... Ces disparitions inquiétantes... Grâce à de nombreux dons, nous avons pu secourir les pauvres animaux qui ont perdu leur habitat. Grâce aux associations, aux bénévoles, des coopérations des maires, de nos citoyens, le laboratoire Hobbes s'est installé. Il aura prit pratiquement trente ans pour qu'il soit aussi grandiose que la Tour Eiffel. Dans quelques jours, nous fêtons ses vingts ans d'ouvertures !
— Ah ouais... ça explique un peu en partie pourquoi on fait une sortie, commenta l'adolescent pendant le discours du ministre à la télévision.
— Vous faîtes une sortie scolaire ? Lui reprit Meca, sortant le plat chaud du micro-onde.
— Ouais...
Pas fan d'écouter un tel blabla, le brun zappa la chaîne et tomba sur une chaîne diffusant une émission de chant télévisée. Laissant tel quel, Aiden se leva machinalement du canapé pour s'installer à table et commença à dîner. Tout en mâchant le cordon bleu qu'il avait soigneusement coupé en morceaux avec son couteau, le brun surprit sa nourrice en pleine communication. En effet, avec l'application X2-Robot-View, il était possible d'appeler directement son robot. De visionner ce qu'il faisait, noter ses frais kilométriques, ses déplacements, voir son programme et le modifier à sa guise... Bref, le créateur avait tout prévu pour surveiller et contrôler, par mesure de sécurité mais aussi, pour rassurer les acheteurs.
— Entendu madame, je lui transmettrais votre message. Bonne continuation à vous et à demain. Le robot se tourna ensuite vers le lycéen de terminale. Aiden...
— Je sais, ma mère a eut un empêchement au travail, elle rentrera demain. L'interrompit le jeune garçon en roulant ses yeux, las.
— Aiden... Je suis certain que votre mère aurait aimé venir ici à l'heure actuelle, pour manger avec vous.
— ...N'importe quoi.
Il se prit une bouchée de petits pois et de carottes et mastiqua puis avala. Le brun s'était braqué, clôturant ce sujet qui lui laissait un arrière goût amer. Sa mère était une infirmière. Régulièrement on l'appelait pour qu'elle fasse des heures supplémentaires et elle ne semblait jamais s'en plaindre. Sa présence s'était réduite. Puis, à coté, son père lui, était un militaire, envoyé à l'étranger pour veiller sur la sécurité de la populaire. En effet, il y avait encore quelques soucis à l'Iran... Heureusement, les soldats pouvaient revenir en France pour un repos, estimé à deux ou trois mois si nécessaire. Certains démissionnaient une fois de retour, prétextant que c'était trop difficile les relations à distance, ou bien que leur rôle les épuisaient. Pour son père, il était trop dévoué au sens de la justice. Il avait toujours été passionné par les comics et avant de devenir militaire, plus jeune, il avait prit un cursus pour se projeter comme policier. Comme quoi, il y avait toujours des rebondissements.
En gros, contrairement aux autres jeunes, Aiden était souvent seul, sans parent. Ne recevait pas assez d'amour quotidiennement, ni avait la chance de profiter d'une embrassade de ses propres géniteurs. Avec le temps, le brun s'était mit en tête qu'ils étaient trop égoïstes et le mettait trop à l'écart. Par contre, quand il s'agissait d'argent ! Sa mère aboyait souvent. Elle lui mettait de la pression par SMS, espérant qu'il ne foire pas son permis. Après tout, sur Paris, les rendez-vous étaient compliqués à obtenir. L'attente pour avoir un examen était encore plus galère ! Et inutile de parler de combien coûtait les cours. Comme il y avait personne pour lui prêter une voiture, ou encore une moto, il était bien obligé de prendre des leçons de conduite. Même si l'adolescent avait pour l'instant que dix-sept ans, l'été dernier, il avait été poussé pour qu'il se trouve un job d'été. Étant mineur, le nombre de refus n'était pas surprenant.
Meca observa son jeune maître depuis ses iris bleus.
— Si je puis me permettre, cette sortie scolaire vous feras le plus grand bien.
— Tu le penses ? Soupira t-il.
— Oui. Et puis, vous avez de très bons amis à vos cotés.
Ce détail lui décrocha un sourire.
— Pas faux... Je m'estime heureux de les avoir. Ce sont comme des frères pour moi.. Admit-il.
— Ils me rassurent.
Plutôt surprit de l'entendre sortir ça de sa bouche, Aiden considéra son robot. Il attendit qu'il détaille son ressentit les concernant. Meca devinait ses attentions et esquissa un léger sourire.
— Ils effacent facilement votre anxiété. J'aimerais pouvoir en faire autant pour vous.
— Meca, tu es déjà capable de m'apporter un peu de vie dans cette maison avec Sonic. Je te suis énormément reconnaissant. Tu es ma famille. Et tu n'es pas un objet ou un vulgaire bout de plastique.
Touché par ses paroles, Meca opina doucement, le remerciant, avant de retourner à ses occupations en cuisine, veillant à ne pas écraser la queue du chien qui s'était couché par terre, imitant un paillasson, comme s'il avait trop travaillé aujourd'hui. Aiden sourit et termina son repas, calmement pour ensuite tout mettre dans la vaisselle. Il se doucha assez vite et passa le reste de sa soirée à jouer à la console, Sonic près de lui tandis que Meca lisait un livre sur la mythologie grecque. Normalement, il devrait pas se trouver des occupations de la sorte, cependant, le jeune garçon lui avait apprit à se trouver des hobbies. Sincèrement, c'était le brun qui lui avait apprit à se comporter plus comme un être-humain à part entière. Ses parents ne protestaient pas spécialement. Et sa mère ne grondait jamais le robot, tant que la maison était propre, qu'il s'occupait du chien, préparait le repas et des autres tâches ménagères.
Au lendemain, après s'être préparé, avoir salué sa famille, Aiden quitta sa demeure, s'isolant dans la playlist qu'il avait depuis son portable. Il marchait nonchalamment, décontracté. Une forte odeur de goudron lui irritait ses narines. Lançant un regard accusateur en direction des robots et des hommes de chantiers, il grommela dans sa barbe. Bien sûr, de bonne heure le matin, fallait qu'ils refassent toute la route en face de chez lui ! Quelle veine ! Le bruit interminable et perçant du marteau piqueur parvenait jusqu'à ses oreilles, bien que le brun avait de la musique. Le lycée exhala un soupir, désespéré et se hâta pour monter dans le bus qui venait tout juste d'arriver.
Une fois à quelques mètres de son école, le brun descendit, parmi d'autres étudiants à la même station. Longeant le trottoir, il vint lever ses yeux, constatant que le ciel s'éclaircissait doucement, repoussant les nuages blancs variant au gris. Le soleil étant discret, ne se manifestait pas encore. En revanche, avoir un beau temps suffisait à donner le moral. À vrai dire, ici, c'était rare d'avoir du beau soleil. Après quelques minutes, l'étoile décidait de se mettre en avant. Celle-ci, rayonnait de mille feux et, était recouvert d'un halo, aveuglant le jeune garçon qui contemplait un peu trop. Celui-ci plia son bras pour faire de l'ombre. Un vent matinal soufflait, soulevant la capuche du sweat noir de l'adolescent et emportant ses mèches brunes avec.
Sortie de sa rêverie, Aiden repéra au loin Dylan, qui descendait de sa moto, la plaçant sur le parking et rangeait ses clés dans son sac à dos. Vivement, le brun arrêta sa playlist et retira ses écouteurs sans fil.
— Hey, Dylan ! Salua t-il en agitant sa main en haut.
Dylan retira son casque noir avec des symboles rouges. Celui-ci lui décrocha un sourire amical et posa l'accessoire sur le sol.
— Yo Aiden.
— Comment tu vas ?
Le noiraud haussa ses épaules et mit la sécurité sur son moyen de déplacement.
— Comme un type qui se régale de sa journée du jeudi en revoyant du monde. Répondit-il sarcastiquement.
— Ta motivation t'abandonne déjà ? Répliqua Aiden avec un sourire sournois, en croisant ses bras.
— Ah putain, je crève d'envie de rouler à deux cent dix kilomètres heures sur la route en jouissant de ma liberté, si tu le savais. Soupira t-il en se redressant, reprenant son casque, le plaçant sous son aisselle.
— Adieu ton permis de moto et bonjour la forte amande que tu auras, si on te chope. Tu finiras dans un karting avec des enfants.
— Ahaha. Super drôle. Tu en as encore de l'humour aussi lourde ? S'ennuya Dylan en le dévisageant.
Aiden haussa ses épaules avec un rictus au coin de ses lèvres et fit la route avec lui. Le silence n'avait pas eut le temps de s'installer, que le motard questionna son ami. Celui-ci avait toujours eut bonne intuition et ses sens d'observations bluffaient plus d'un.
— Toi, tu n'es pas en forme. Tu as foiré ton examen ?
— Non, j'ai encore pas de résultat. Avoua calmement Aiden en fermant ses yeux.
— Alors appelle-les. Ce n'est pas la mer à boire !
Soupirant une énième fois, Aiden plaça une main sur sa nuque, sa tête baissée vers le bas. Il se massa le cou, calmant sa nervosité. Bien sûr, il devrait les harceler comme insistait son ami. Pourtant, il devait aussi se montrer patient. Peut-être qu'il y avait des problèmes informatiques et les transferts ne se passaient pas comme prévu. Ou il y avait des empêchements...
La cour était bondée d'élèves. Le duo se dirigeait vers l'aile B de l'établissement Jules Ferry. Ils montèrent trois étages et esquivaient et zigzaguaient parmi d'autres adolescents qui traînaient dans les couloirs, ne se privant pas de prendre tout l'espace. Une fois près de la salle B.302, les deux garçons s'adossèrent contre le mur en béton, posant leur sac sur le carrelage pas encore salie. Des vaisseaux de lumières s'étaient filtrés à travers les verres depuis les fenêtres, éclaircissant quelques coins. De la poussière flottait dans l'air, créant des petites particules dorés semblables à des paillettes. Ce couloir n'était pas trop bombé, néanmoins, ils pouvaient tous deux entendre les voix des autres individus depuis l'intersection.
Petit à petit, leurs camarades de classe débarquaient, plus ou moins animés. Robin ne tardait pas à faire son apparition, saluant ses deux amis avec le sourire. Lui, paraissait de bonne humeur. Il avait certainement hâte d'aller visiter le laboratoire Hobbes. Alors que le groupe se saluait mutuellement, une personne barbante les empêchaient de converser. Après tout, dans une classe, il y avait toujours quelqu'un qu'on ne pouvait pas supporter. En voici une ; Pauline. Oui, cette fille qui avait été sermonnée par le professeur Madson. Aiden la jaugeait. Elle était en train d'accoster un garçon le plus timide de la classe.
Ce qu'elle balançait à voix haut ne semblait pas lui faire plaisir, et en plus, elle humiliait son camarade, qui rougissait et se crispait.
— Le saviez-vous ? Notre cher Jay est homosexuel ! Son compte Insta-X suit plusieurs beaux-gosses ! Et il like les posts de la communauté LGBT !
— Sérieux ?! S'écria un garçon des plus populaires de la classe, l'air dégoûté.
— J-Je ne suis pas... balbutia fébrilement Jay, les yeux rivés vers le sol.
— Ne sois pas gêné ! Gloussa Pauline. Avoir un gay dans notre classe c'est trop stylé !
Il maugréa une grimace et fronça des sourcils. Il se mordit intérieurement les joues. Trop gêné par cette situation. Être au centre de l'attention de tous le mettait terriblement mal. Tous ces regards rivés sur lui, moqueurs et choqués, ces jugements lui mettait une boule au ventre. Pauline riait et tapota les épaules des garçons, de quoi les faire réagir à cette nouvelle. Tel un serpent, elle serpentait partout, se régalait des réseaux sociaux et c'était si facile de démarrer des rumeurs. Une vraie peste qui s'infiltrait dans les vies personnelles des autre. Étant gâtée par dame nature, malgré sa personnalité déroutante, elle était sacrément bien entourée. Peau bronzée, de longs cheveux lisses noires, des lèvres pulpeuses, de longs cils et de beaux orbes noisettes. Sa morphologie était parfaite, digne de véritables stars ou mannequins et elle aimait se mettre en avant avec des selfies ou des photos. Tout ce qu'elle portait lui allait à merveille. Et comme ses parents lui avaient donné leur accord, elle était gâtée par des piercings aux oreilles et avait toujours en main, les dernières tendances – portable, sac à main de marque, des chaussures de marques, ... - en bref, une véritable princesse pourrie gâtée. Actuellement en couple avec un garçon qui se trouve être en fac de droit, ces deux-là allaient bien ensemble. Apparemment, son petit-ami, s'était confessé à elle quand il était en terminale ici. Et étant un type très entouré, le cercle d'ami de celle-ci s'était agrandit.
Ondulant ses hanches, toute souriante, la noiraude vint déposer sa main sur l'épaule de Aiden, toute détendue, ne se rendant pas compte du mal qu'elle faisait autour d'elle.
— Il va falloir surveiller vos arrières, hihi.
Aiden gifla sa main, l'empêchant de le toucher. Il lui lança un regard noir.
— C'est plutôt toi qui devrait surveiller tes manières. S'interposa t-il.
— Ouais, salope. Ajouta Dylan en lui lançant un regard mauvais, rangeant son portable dans son manteau de cuir.
Pauline haussa ses sourcils. Elle tiqua de sa langue, posant ses mains sur ses hanches.
— Bande de cons et intellos..
— Ce serait bien si tu arrêtes tes enfantillages Pauline... Lui balança tristement Robin en croisant ses bras.
— Enfantillage ? Cita t-elle en fronçant des sourcils. Comment tu peux croire à ça ?!
Agacé par son jeu de victime, Robin leva les yeux au ciel. Sa patience atteignait les limites, cette fois-ci. Contrairement à ses deux amis, lui, avait un calme olympien et le pousser à bout serait presque bluffant. Le brun foudroya du regard la jeune fille et ses traits durcissaient sur son visage. Son ton devint nettement plus sévère.
— Essaie de mûrir un peu, bordel ! On passe le baccalauréat cette année, au lieu de te défouler sur les autres, essaie de te concentrer sur tes études, parce que tu ne pourras pas tricher pendant les examens !
— De quoi je me mêle, l'intello !? S'emporta t-elle, ahurie par son sermon. T'as pas de vie en dehors des études, alors ferme ta sale gueule!
— Si tu veux que je me la ferme, commence par respecter un peu la vie d'autrui ! Et aussi des orientations sexuelles des autres ! Et dernière nouvelle, Jay n'est pas homosexuel, mais pansexuel !
Jay tourna sa tête et trembla légèrement. Il ne se sentait plus à l'aise. Robin avait visé juste, il était bien pansexuel. Il le cachait à sa famille et aux autres – en dehors de deux proches – et se sentait comprit dans la communauté LGBT. Vivre sur internet, l'aidait à se sentir écouté, comprit et se retrouvait dans un cercle d'ami. Là-bas au moins, tous étaient plus matures et ne jugeaient pas. Alors qu'il commençait à avoir un débat – relativement pesant – le professeur Madson débarquait et sirotait bruyamment son café, dévisageant ses élèves.
— Calmez-vous les jeunes. Il est sept heures et cinquante quatre minutes. J'ai pas envie d'écouter vos piaillements ou je renvoie direct quelques uns en heure de colle avec beaucoup de travaux notés. Si c'est mal fait, non seulement il y aura une sacré note sur votre bulletin, mais j'irais convoquer vos parents.
Les lycéens tressaillirent et se mirent en rang sans broncher. Le silence s'abattit aussitôt, satisfaisant leur professeur qui étudiait les moindres réactions des adolescents. Le noiraud vint ouvrir la porte avec les clés et s'installa sur son bureau, laissant ainsi les élèves prendre place sagement, tous dociles. Monsieur Madson avait toujours eut pour habitude de venir cinq minutes avant la sonnerie. Ceux qui venaient ne serait-ce une minute de retard, était soit expulsé du cours, soit devait revenir avec un mot dans le carnet informatique depuis la tablette tactile, fraîchement signé par la CPE.
Dès huit heure précis, l'adulte débuta son cours sur l'ADN. Notamment sur le chromosome au cours du cycle cellulaire. Tout en dévoilant quatre schémas depuis le projecteur qu'il avait allumé, il détailla. La figure une ; le chromosome métaphasique. La figure deux ; le nucléo-filament spiralisé. La figure trois ; nucléo-filament non-spé. Pour terminer, la figure quatre ; la molécule ADN. Tout en expliquant, le noiraud n'allait pas trop vite ni trop lentement pour l'apprentissage de ses élèves. Même s'il se montrait intimidant, il pouvait se montrer compréhensif si quelqu'un osait lui demander de tout récapituler. Après tout, lui aussi, avait été étudiant. Il connaissait les difficultés. La plupart des élèves suivaient sur leur tablette tactile, diffusant les schémas et les descriptions, tandis que d'autres, notaient directement sur Word en tapotant sur leur écran.
— On dit collier de perle. Annonça monsieur Madson. Un ensemble de nucléosomes reliés par la molécule ADN.
Il se tourna vers ses élèves et interrogea aléatoirement un.
— Aiden, qu'est-ce que l'ADN ?
— Un acide désoxyribo-nucléique. C'est une biomolécule, un polymère de la famille des acides nucléiques...
Le brun plissa ses yeux, essayant de se rappeler de la définition exacte. Après un moment de réflexion, il poursuivit en regardant en face son enseignant de SVT.
— Son hydrolyse libère plusieurs milliers de nucléotides ; les désoxyribonucléotides. L'ADN contient un désoxyribose, un groupement de phosphate et un groupe organique azotée. Comme l'adénine... et...et...
Il grimaça, incapable de se rappeler exactement de la suite. Madson le sonda du regard et le rattrapa.
— Guanine, cytosine, thymine.
— ...O-oui...
— Bien, tu as bien révisé. Sourit-il, fier de ses efforts.
Un compliment ! Aiden sentit son coeur grossir. Il avait un sourire timide et il essayait de le dissimuler derrière sa main qu'il plaçait vers sa joue et lèvres. Dylan le regardait et souriait naturellement et se concentra de nouveau sur le cours, entendant vaguement derrière lui, la binôme de Robin murmurer comme quoi elle ne comprenait rien du tout au cours.
L'heure passait vite, jusqu'à la sonnerie ne se déclenche dans tout l'établissement. Monsieur Madson termina son café refroidit avec le temps et le reposa sur le bureau, annonçant que tous pouvaient se lever, qu'il était grand temps d'aller descendre et prendre le bus pour aller au laboratoire. Robin se leva le premier, excité comme jamais. Aiden suivit le mouvement avec les autres, suivant les autres. L'air était frais et il semblerait que les nuages s'étaient multipliés par rapport à tout à l'heure. Le soleil était caché de nouveau. Le brun suivit ses amis calmement et une fois avoir franchit la barrière, tous suivirent leur professeur. Un bus les attendaient. Le trajet était un peu long, comme il y avait un bouchon sur la circulation. Ça klaxonnait de partout et les conducteurs râlaient et aboyaient les uns sur les autres. Le chauffeur, habitué, gardait son calme et parvint enfin à manoeuvrer sur un parking soit disant payant. Des panneaux suspendues dans les airs affichaient cela, en tout cas et un petit office levait la barrière rouge et blanche quand le bus attendait devant.
Cette fois-ci, c'était à pied qu'il fallait continuer. Aiden leva sa tête et écarquilla ses yeux. Il pouvait admirer de loin, l'une des plus grandes architectures de Paris ; le laboratoire Hobbes. Il était aussi gigantesque que la Tour Eiffel. Construit comme une spirale, avec plusieurs pôles à proximité. Des tubes transparentes les reliaient les uns aux autres et on pouvait difficilement discerner des employés emprunter le chemin. Décidément, il ne fallait pas avoir les vertiges. Dans tout les cas, ceux qui ont construit ont fait un excellent travail. Depuis sa construction, rien n'avait lâché ! La façade extérieur était vitrée. L'entrée offrait un jardin de luxe, avec des arbustes bien taillés et une fontaine, avec une statue d'un dieu grecque au dessus, à proximité d'un parking réservé pour le personnel. Quand les élèves et l'enseignant traversait le gravier blanc, ils croisaient pas mal de jardiniers et un qui tondait sur une tondeuse autoportée. S'arrêtant près de la grande porte, on pouvait remarquer plusieurs caméras de surveillances, haute gamme. Des agents de surveillances armés vagabondaient partout et un appuya sur son oreille, transmettant un message dès qu'il aperçut ce monde.
Un son, comme un clac se manifestait depuis la porte. Se dévoilait alors une femme avec un large sourire. Maquillée, avec un chignon parfait et sans défaut, vêtu d'un ensemble blanc, sans aucune tâche, elle s'inclina respectueusement.
— Bonjour monsieur Madson, ravie de savoir que vous avez accepté notre invitation.. et je suis notamment surprise que vous avez ramené avec vous une classe.
— Je pensais que ça motiverait certain à être productif en cours. Lança t-il sarcastiquement.
— Oho. Je vois. Gloussa la femme, plaçant un doigt sous son menton. Bien le bonjour à tous. Je suis Manon et je serais votre guide dans le laboratoire Hobbes, le premier laboratoire en France conçu pour la protection animal et aussi pour pour réanimer l'environnement.
Tous la saluait. La blonde sourit et fit signe de la suivre. Ses talons émirent plusieurs tac agaçant contre le carrelage. Tout en avançant, elle donna quelques ordres à suivre.
— Ne dérangez pas les employés. Ne touchez à rien sauf à l'étage trois qui est pour la cafétéria et zone de pause. N'hurlez pas et n'essayez pas de vous procurer quelque chose derrière notre dos, vous êtes filmés. Si on surprend un, sachez que la sanction sera plus que sévère.
— Il y a du personnel qui vole ? S'enquit curieusement Robin.
Manon opina.
— Le directeur ne permettra pas un tel acte. Une fois c'est arrivé, ça s'est mal terminé.
— C'est à dire ? L'interrogea Dylan en fronçant des sourcils.
— Secret.
Dylan plissa ses yeux, n'ajoutant rien de plus. Dubitatif, Aiden fixait cette femme puis, distrait, admirait la grande pièce qui était le rez-de-chaussée. Tout était clair. Trop blanc à son goût, à vrai dire. Trop nettoyé et l'odeur de la javel chatouillait ses narines et lui donnait un peu la migraine. Il pouvait discerner parfaitement son reflet sous ses pieds. Ses yeux s'attardèrent vers le haut, dans les coins. Plusieurs caméras y étaient disposés, avec un petit voyant vert, signalant qu'ils étaient allumés et actifs. Déposer autant de surveillance le mettait mal à l'aise.
Surprit, il s'écarta avec Dylan, lorsqu'un petit robot passait le balais, se déplaçant entre eux. Le brun le suivit du regard. Le petit robot se dirigeait vers les ascenseurs. Il y en avait trois, avec des plantes artificielles dans des pots pour les séparer. Sur le mur carrelée blanc, plusieurs cadres avec des sortes... de conseils et rappels de mesures de sécurité ? Il sourcilla et questionna la guide.
— Madame ? Peut-on lire ce qu'il y est écrit dessus ?
— Ce sont de simples règlements que on peut trouver dans toute entreprise, jeune homme. Répondit-elle, toujours avec un sourire naturelle.
Sa réponse fit glousser les autres qui se tournaient vers Aiden. Le brun pesta, ennuyé des attitudes des autres.
— On peut aussi voir des textes de lois. Comme le harcèlement, l'égalité... Lui lisait Hobin qui ajustait ses lunettes, souriant.
— Ah, ok.
— Oh ! Ca parle aussi de l'hygiène sur les animaux, qu'il faut être responsable sinon ce serait une sanction...
— Quelle sanction ? Grogna Dylan, le visage assombrit, ses sourcils froncés.
— Dylan, arrête de voir le mal partout. Soupira Robin en lui tapotant le dos. Depuis quand tu flippes pour ça ?
— J'ai mes raisons d'être suspicieux. Se défendit-il se décalant de lui. Tu en penses quoi Aiden ?
Toujours en train de inspecter la salle, Aiden n'avait plus suivit leur conversation. Il observait des portraits d'hommes, en dessous, leurs noms, sous forme de pyramide. Manon était justement en train de démontrer cela avec un grand mouvement, indiquant les fondateurs et directeurs du laboratoire Hobbes. Tout en haut de la hiérarchie, le fondateur. Une main se leva dans la foule. L'employée écouta la question.
— Des rumeurs couraient que monsieur Hobbes et sa femme ont fait des expérimentations humaines. Est-ce vrai ?
— Faux jeune demoiselle. Ils n'ont jamais fait cela. C'était des terroristes qui voulaient stopper nos travaux en les assassinant. Pour les couvrir de leurs crimes, ils ont prétextés que nos fondateurs ont fait des tests inhumains.
— Je vois...
— Les rumeurs qui circulent sont fausses, bien évidemment. Compléta t-elle. Beaucoup aiment s'inventer des scénarios croustillants pour captiver des lecteurs avec de l'horreur.
Sur ces paroles, elle tourna des talons et désigna à sa gauche les toilettes publiques, proposant aux jeunes qu'ils pouvaient faire leur affaire, avant de débuter la visite. Parce qu'il y avait en tout, trente étages en tout. Apprenant cela, Aiden déglutit sa salive avec Dylan et tous deux, se lancèrent un regard choqué, tandis que leur camarade Robin avait des yeux pétillants. Concrètement, leur visite allait prendre une longue journée !
A suivre
J'aime bien cette fiction même si je me perds avec l'ancienne version et celle que tu écris xDHâte de voir la suite ** J'aime bien Aiden et ses amis, il y a une bonne ambiance avec eux ^^
http://peachy.centerblog.net
Alors déjà: Oubliez l'ancienne fiction XD Elle n'a jamais existéééé !!!C'est clair! Attends voir la suite quand ils auront Aya à gérer xD
http://reve-of-manga.centerblog.net
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